A la croiser des légendes.

Chapitre 1

La silhouette titubait sous la pluie. Alors que l'orage grondait, elle trébucha et s'écroula. L'ombre ne se releva pas tellement elle était fatiguée, mais la peur qui la tiraillait d'être rattrapé la força à avancer. Elle distingua enfin une lueur dans la nuit noire et se dirigea vers elle avec l'espoir d'y trouver un abri. Au loin, on pouvait entendre des cris d'hommes et des jappements de chiens. Mais la silhouette ne craignait pas ces derniers au contraire elle savait qu'ils lui permettraient de gagner un peu de temps. Elle espérait juste en gagner assez pour atteindre la lumière.

Le professeur Marc se réveilla en sursaut. Il regarda par la fenêtre de sa chambre, on pouvait apercevoir un violent orage se déchaîner à travers les rideaux poussiéreux, cela devait sûrement être ça qui l'avait réveillé ou bien? Il se leva et descendit à son bureau. Le professeur était âgé de la cinquantaine, possédait des cheveux blond coupé court, des yeux verts, des traits adoucis par de nombreux sourires, une structure corporelle élancée et des gestes emplis de douceurs. Il remonta le couloir sombre doucement et descendit un escalier en bois grinçants à chacun de ses pas. Une fois arrivés à son bureau il observa ses instruments disposer sur son bureau en bois grisé par la poussière. Une sphère transparente au reflet multicolore était à côté d'un pendule avec un cristal aux facettes gravées de symboles étranges qui reposait sur une amulette transparente qui contenait des traits opalescents forment un croissant de lune embrassant une pleine lune avec une étoile, ce dernier dessin semblait se déplacer sur les traits des dessins il y avait aussi aux côtés du bureau une petite cage sans barreaux où se reposait un oiseau sombre, ce dernier semblait dégager un halo de lumière blanche. Le professeur s'approcha silencieusement de ce dernier et le caressa tendrement avec le dos de ses doigts tout en observant ses instruments. Attendant une réaction. Le professeur sentait qu'il allait se passer quelque chose, mais quoi? Et surtout quand? Il soupira et reporta son attention sur l'oiseau qu'il caressait. Il se dirigea alors vers sa bibliothèque au coin décorer de toiles d'araignées, en sortit un gros livre et se dirigea vers un petit fauteuil ancien abrité par une lampe de salon, celle-ci émit un léger grésillement en s'allumant et un nuage de poussière s'éleva lorsqu'il s'assit et se plongea dans les vieilles pages craqueler. Un brusque coup de sonnette inattendu le fit sursauter et réveilla l'oiseau qui émit un son entre une note de musique et un bruit de fontaines alors que le livre à la couverture décoloré dégringolait vers le vieux tapis qui tapissait le sol. L'oiseau s'envola alors en émettant une étrange brume noire aux bores blancs comme si son mouvement se décomposait dans le mouvement et d'un piquer rapide rattrapa le livre avec son bec par la couverture avant qu'il ne touche le sol et allât le remettre à sa place dans la vieille bibliothèque.

-Merci mon ami dit le professeur en allant observer une nouvelle fois ses outils.

L'oiseau lui répondit par un sifflement mélodieux affectif et vint se poser sur son épaule observant les outils de ses yeux brillants. Marc posa alors une main douce sur le dessus de l'orbe et inspira profondément en se concentrant. L'orbe tremblât légèrement, absorba doucement l'agréable chaleur de la paume et se mit à luire d'une douce lumière multicolore en faisant bouger les couleurs à sa surface qui se mélangèrent dans une danse hypnotique puis se replièrent sur elle mêmes laissant la couleur bleue illuminer la pièce d'une lumière limpide. l'oiseau émit un bruit limpide de joie et s'envola de l'épaule de Marc pour se précipiter dans le couloir sombre alors que ce dernier soulevait le pendule pour prendre l'amulette qu'il porta à une petite lucarne pour qu'elle soit éclairée par la l'une dont la lumière se refléta sur la pierre qui se mit à luire d'une lumière blanche nacrée. L'homme posa alors un doigt sur l'étoile et interrompus son parcours pour la positionner au centre de la pleine lune, l'étoile absorba alors en un tourbillon la lumière qui se reflétait sur l'amulette et se replaça sur les traits et les parcourus rapidement en les dessinant d'une lumière bleu opale puis se remit au centre de la lune. L'amulette pulsa alors et envoya une onde de lumière qui parcourus toute la vieille maison pour revenir se répercuter au centre de l'étoile qui émit un halo lumineux où se traça un cercle de rune étrange qui tourna dans les aires pendant un court instant avant de se dissiper dans la lueur de la lune alors que l'étoile se replaçait sur les traits et reprenait son lent parcours. Marc parut troublé puis alla reposer l'amulette et se dirigea à la suite de l'oiseau avec son pendule. Il le prit alors dans sa paume et murmura une série de chuchotement imperceptible. Le pendule s'illumina alors d'une lumière dorée puis s'éteignit et se mit à balancer dans le vide. Au fur et à mesure que le professeur s'approchait de sa porte le pendule penchait de plus en plus vers elle jusqu'à bientôt tendre la chaîne et pointer la porte en s'illuminant d'une faible lumière bleutée qui pulsait comme les battements d'un cœur. L'oiseau l'accueillit par une note pressante en voletant en rond faisant sentir son inquiétude. Marc regarda par le judas et ne voyant rien ouvrit la porte en s'attendant au pire. Mais ce qu'il vit l'abasourdi tellement qu'il en lâcha son pendule qui fila vers la raison de son étonnement et flotta au-dessus d'elle en tournant lentement sur lui-même. L'oiseau poussa alors un son mélodieux et pinça l'oreille de Marc pour le sortir de sa torpeur. Ce dernier sursauta et revint à la réalité alors que l'oiseau se posait devant l'objet insolite et lui donnait de tendres petits coups de bec en émettant de doux hululements de flûte. L'objet remua alors en poussant un gémissement. Marc n'en revenait pas là sue le pas de sa porte se trouvait un jeune garçon évanoui au corps couvert d'égratignure et entouré d'un simple drap déchiré. Marc s'agenouillât et posa doucement une main sur les cheveux blancs tombant en ordre su la tête du garçon. Celui-ci tressaillit et ses paupières dévoilèrent des yeux bleus remplis de peur. Une main tremblante agrippa Marc aux poignets alors que ses traits purs tressaillaient sous l'effort.

-Ai aidé moi dit-il dans un souffle en plantant un regard intense dans les yeux de Marc avant de retomber à bout de force.

Alors seulement Marc entendit les aboiements et les cris. Il s'empressa alors de prendre doucement le garçon dans ses bras et de rentrer à l'intérieur alors que l'oiseau filait éteindre la lampe du bureau. Derrière la porte Marc tendit l'oreille alors qu'il entendait les poursuivants arriver.

-À vivement qu'on le rattrape je me les gèle.

-Tu as de drôles de priorités toi en sachant que le maître nous fera passer un sale quart d'heure si on ne le ramène pas.

-ouais tu as raison tu penses qu'il a pu aller se réfugier dans cette vieille maison.

Marc se raidit.

-Non, je pense, pas à mon avis s'est sûrement un retraiter veuf sourd qui y vit ou alors s'est abandonné.

-Bah autant en être sûr.

Marc prit peur et voulut cacher l'enfant, mais heureusement l'oiseau revint et couvrit l'enfant d'une brume sombre le fondant dans les ombres alors que Marc le déposait derrière la porte alors que des coups retentissaient. Il attendit les deuxièmes coups puis ouvrit brusquement.

-Qu'est-ce que c'est grogna-t-il en faisant semblant d'être hautement agace. Vous ne pouvez pas laisser les honnêtes travailleurs dormir?

-Oh pardon de vous dérangez monsieur, mais nous sommes à la poursuite d'un dangereux criminel il faudrait donc que nous fouillons votre maison, mais c'est une simple formalité bien entendu.

Marc les dévisagea de la tête au pied. Ils étaient tous deux habillez en costume de majordome et avait un tatouage au niveau de la gorge qui traçait une espèce de collier avec un symbole de cœur brisé dans la nuque. Ils se tenaient tous les deux raides comme des piquets et l'un tremblait légèrement comme s'il avait peur?

-Vous m'avez l'air un peu étrange pour des policiers enfin bons rentrés je n'aie rien à cacher faite juste bien attention à mes recherches.

-Merci de votre coopération monsieur dit l'un en étant visiblement soulagé.

Ils se précipitèrent tout deux d'entrée et parcoururent rapidement toutes les pièces.

-Oh qu'est que c'est dit l'un deux en entrant dans le bureau.

-Mes recherches mon petit dit Marc en le rejoignant, mais comme tu peux le voir il n'y a rien de bien intéressant.

-Quand même. Vous faites des recherches sur quoi au juste?

-Confidentiel mon petit je n'aimerais pas être enfermé dans un hôpital psychiatrique.

-Donc c'est bien sur ce que je crois?

Marc sourit en lui lançant un clin d'œil.

-Aller messieurs il se fait tard et j'aimerais bien allez me coucher avez-vous fini votre inspection de formalité?

-Oui merci dit le deuxième en arrivant nous n'allons pas vous dérangez plus longtemps.

-Attends dit l'autre en attrapant son compagnon par le poignet regarde ses recherches il pourrait peut-être.

-Tais-toi tu es fou?

-Mais.

-Pardon du dérangement monsieur dit-il en se dégageant et en entraînant son compagnon nous allons y aller.

-Mais pas de soucis voyons j'espère que vous retrouverez votre dangereux criminel dit Marc alors que la porte se refermait.

Il souffla de soulagement et alla près de l'oiseau qui s'était envolé révélant le garçon toujours évanoui des ombres du couloir. Marc le prit doucement dans ses bras et le regarda avec tendresse. Comment un enfant aussi fragile et à l'allure si innocente pouvait être un dangereux criminel? De plus ces sois disant policier avait l'aire de le rechercher plus par peur que par courage. Il ne savait pas ce qui se passait, mais une chose était sur il allait protéger du mieux qu'il le pouvait cette enfant.