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Lorsqu'après 2h45 de vol je pose enfin un pied sur la terre marocaine, je ressens comme un soulagement. La boule que je sentais au creux de mon ventre disparait instantanément. Et je dois bien avouer que ce petit vent chaud mavait bien manqué. Ici je me sens comme apaisée, en sécurité. Comme si ma vie se mettait en pause le temps de 2 semaines et que plus rien ne pouvait m'atteindre.

Après avoir récupérer les valises, nous sortons de l'aéroport rejoindre le car qui nous mènera jusqu'à l'hôtel. Je suis tellement impatiente.
Surtout que les animateurs du club, aujourdhui devenus de grands amis, ne sont pas du tout au courant que nous arrivons aujourd'hui. Et cela m'a demandé, soit dit en passant, un énorme effort de devoir tenir ma langue depuis que nous avons pris les billets, il y a un mois. Mais maintenant j'ai tellement hâte de les retrouver et de voir leurs réactions.

Nous avons à peu près 30 minutes de car et aujourd'hui, pour rejoindre la Palmeraie, le chauffeur passe par mon chemin préféré ; nous roulons en pleine de ville de Marrakech, passons devant la place Jemaa El Fna... La propreté de cette ville ma toujours surprise. C'est une tout autre chose lorsque je vois cela comparé à chez moi.

C'est toujours lorsque nous sommes impatients d'arriver que les minutes donnent limpression d'être des heures. Mais enfin descendues du bus, les retrouvailles ne se font pas attendre. Deux de nos amis sont là, pour accueillir les nouvelles arrivées. Nicolas et Julien n'ont vraiment pas changé d'un poil. L'année dernière, j'avais passé toutes mes vacances en leur compagnie et je pense que je n'avais jamais autant rigolé de toute ma vie. Depuis, nous avions gardés contact par Instagram et discutions régulièrement. Je dois bien avouer que c'est satisfaisant de voir à quel point chacun est content de nous retrouver. Même des animateurs à qui nous n'avons jamais parlé viennent nous faire de grandes embrassades. Toutefois, je sentis un léger pincement au cœur, réalisant que celui que j'attendais depuis maintenant plus d'un an n'était pas là pour m'accueillir. Bien évidemment lui non plus n'était pas au courant que j'arrivais aujourd'hui, il ne pouvait donc pas prévoir. Mais pour être honnête, je ne sais même pas si, en étant au courant, il aurait interrompu son travail juste pour venir me saluer. Malgré tout, je sais que ce n'est qu'une question de temps avant que je ne le vois surgir de nul part.

Better late than NeverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant