Depuis son message de l'autre jour, je ne fais que lignorer.
Dans la vie de tous les jours, je suis une personne qui m'attache vite. D'autant plus si la personne en face de moi est le fruit défendu : inaccessible et dangereux pour mon petit cur dartichaud.
Ces derniers jours, j'ai beaucoup réfléchis et ait prit la décision de lâcher laffaire avec les animateurs. C'est beaucoup trop de problèmes et d'espoirs pour qu'au final il ne se passe rien.
Un vacancier serait bien plus productif non ? Quelquun qui a un job plus posé, qui habite à côté de chez moi et avec qui je ne serais pas obligé de me cacher. Il est absolument hors de question que je devienne ce genre de vacancières, considérée comme le plan cul dun animateur, qu'il n'appelle que lorsqu'il s'ennuie. J'ai quand même un minimum d'estime pour moi-même.
Pourtant Dieu sait à quel point linterdit m'obsède
Mes 7 premiers jours au club ce sont donc passés dans le plus grand des calmes. C'est une première pour moi !
Comme il n'y a personne en discothèque et que tous mes amis animateurs sont en répétition jusqu'à deux heures du matin, je rentre dormir tous les soirs vers 23h. Je crois que n'ai jamais autant dormis de toute ma vie. Bien sûr, avant de dormir, je m'assure que mon téléphone soit bien en mode « ne pas déranger », afin que je ne reçoive aucunes notifications susceptibles de venir perturber mon restant de lucidité.
J'ai réussie à l'éviter toute la semaine. Dès qu'il menvoyait un de ses fameux « tu dors ? », je répondais le lendemain, que je m'étais ACCIDENTELLEMENT endormie tellement j'étais fatiguée.
Bien évidemment le jour d'après tout était passé, et mes messages restaient en lu, sans réponse jusqu'au soir suivant.
Cela me faisait tout de même mal au cur de penser qu'il pouvait bel et bien me considérer comme un de ces bouche-trous à qui tu écris lorsque tu as finit la bouteille de Jack Daniels et que tu te fais chier car tu n'es pas du tout fatigué.
Mais bon... Je dois en partie remercier Jules de m'avoir ouvert les yeux. Hier soir, en tant que bon ami, il m'a simplement rappelé que lorsque quelqu'un t'apprécie vraiment, tu n'es pas sensé exister qu'à partir de 22h, lorsque l'apéro a déjà bien commencé. Mais que quelque chose est sensé se passer en plus, la journée. Des regards, des petits clins dils De simples petits gestes discrets mais qui, pour moi, feraient toute la différence et me montreraient que, la relation que nous avions jusque-là avait bien changée.
Aujourd'hui je n'avais malheureusement dautres choix que de me rendre à lévidence, il n'y avait rien de tout cela. Simplement mon cur qui voulait qu'il me voyait autrement.
Toutefois, ce soir j'ai du mal à trouver le sommeil. Même si je ne devrais sûrement pas, je repense à toute cette histoire. Il faut que je le vois. J'ai besoin de lui parler. A l'abri de tous, les yeux ne mentent pas et cela me permettrait d'y voir plus clair.
Je me lève donc, sans faire de bruit pour ne pas réveiller ma mère, et échange mon pyjama contre un petit short en jean bleu avec un débardeur noir basic. Je prends bien évidemment une petite veste au cas où il y ai du vent. Son message habituel du soir ne devrait pas tarder.
Comme je l'avais prédis, Anas ne se fait pas attendre.
1 : 05
- Cc
- Coucou
Et si je faisais une erreur ? Et s'il aurait fallu que je me tienne tranquille au lieu de faire une bêtise ?
- Tu vas dormir ce soir ?
- Non, je ne suis fatiguée. Et toi ?
- On se rejoint à la terrasse du bar ?
Je regrette déjà de ne pas avoir fait la morte
- J'arrive.
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Better late than Never
RomanceAprès une année bien chargée, il est enfin temps pour Lora, 19 ans, et sa mère de prendre leur envole, laissant derrière elle la pluie de Paris pour la douce chaleur de Marrakech. De retour dans leur hôtel-club habituel, celles-ci comptent bien prof...