Une famille réunie [Bakudeku family]

Chapitre 3

Izuku, Hiro et Jun, étaient alors partis tous les trois rejoindre la voiture pour faire une pause un peu plus longue, qu'Izuku avait pensé faire au début, en pensant que ses garçons voudraient peut-être se dégourdir les jambes un peu plus longtemps, après tout ce temps passé dans la voiture, sans pouvoir trop bouger.

Cependant, en arrivant devant l'habitacle, il décida que manger un petit quelque chose était aussi une bonne idée, car un long trajet était toujours fatigant, et que ses enfants devaient sûrement avoir faim, même s'ils ne lui disaient rien, après ces deux heures de route.

Cela se confirma donc, après qu'Izuku est ouvert son coffre pour en sortir un sac remplit de quelques gâteaux et de bouteilles d'eau fraîche, qu'il avait déposé dans un sac quelque temps avant de partir, et vit alors que ses enfants s'étaient assis sur le rebord du coffre, attendant patiemment tous les deux qu'Izuku leur donne à manger , avec des grands yeux excités, et prêts à manger tout ce qu'Izuku sortirait de ce petit sac de voyage.

Celui-ci s'en amusa, et fut plus qu'heureux de ne pas s'être trompé sur ces intuitions, et donna à chacun de ses petits garçons une madeleine, que sa mère lui avait préparé quelques jours plus tôt, Izuku ne sachant pas encore en faire, malgré ses nombreuses tentatives.

Immédiatement, leur gâteau respectif, disparu rapidement dans les ventres de ses fils, et Izuku lâcha un rire sincère à cette vue, tout en leur tendant un petit verre qu'il avait préalablement rempli d'eau, pour les désaltérer, qu'ils burent tout aussi rapidement, qu'ils avaient mangé leur madeleine.

Ce voyage était une bonne chose, et il se plaisait à en constater que rien n'était encore arrivé, et que tout se passer pour le mieux, malgré ses peurs quelques heures plus tôt avant de partir de chez eux, et de ses angoisses qu'il n'avait fait que murmurer.

Suite à ça, Izuku entreprit de faire descendre ses deux enfants, tout en les gardant près de lui pour qu'ils ne s'enfuient pas près de la route, et entreprit de chercher dans un sac un petit ballon et un livre, un pour Hiro et l'autre pour Jun, pour aller se reposer quelque part dans l'air d'autoroute, pour profiter un peu plus du soleil qui se trouvait en cette journée, malgré le léger vent frais qui venait les rafraîchir.

Il donna alors le ballon à Hiro qui avait tout de suite tendu ses bras à sa vue, et le livre à Jun, qui lui, avait attendu sagement que son papa referme derrière lui le coffre de la voiture, avant de réclamer quoi que ce soit.

Izuku tint alors ses deux enfants par les épaules, sachant pertinemment qu'ils avaient tous les deux leurs mains entravées, pour l'un par son ballon, et l'autre son livre, et les guida ensuite gentiment vers un point d'herbe loin des voitures, sous l'ombre d'un arbre qui semblait être le spot parfait, cachés à la vue de nombreuses personnes.

Hiro n'attendit alors pas une seconde de plus pour se mettre à jouer avec son ballon, devant les yeux d'Izuku qui faisait bien attention à regarder s'il se tenait trop près de la route, ou s'il lançait bien son ballon au sol comme il lui avait appris, pour ne pas devoir le récupérer dans un arbre ou un peu plus loin.

Jun, lui, se positionna entre les jambes d'Izuku, qui les avaient croisés entre elles pour en former un léger creux où son fils s'était assis, pour pouvoir s'appuyer contre son ventre, alors que Izuku lui-même s'appuyait sur l'arbre derrière lui, et ainsi être confortablement assis pour lire son livre qui ne comportait que des images, vu son jeune âge.

Il fronçait toujours des sourcils quand il lisait, un autre signe de sa concentration, et à sa vue, le cœur d'Izuku tressauter toujours de tendresse, comme en ce moment même.

Il se disait souvent qu'il avait de la chance avec ses fils, et ceux-ci lui rendaient bien, chacun à leur façon.

Izuku garda ainsi un œil sur ses enfants, sans savoir qu'à l'autre bout du parking, le même homme qu'il avait croisé aux toilettes à la chevelure cendrée, faisait attention à lui et à sa petite famille, intrigué par ce qu'il voyait, et sur ce qu'il avait vu un peu plus tôt.