Une famille réunie [Bakudeku family]

Chapitre 8

Izuku tremblait encore légèrement dans ses bras, ainsi que Hiro et Jun qui essayaient tant bien que mal d'arrêter leurs larmes. Katsuki savait que c'était la première fois qu'ils étaient confrontés à ce genre de situation, à se faire mal regarder et à être jugé si subitement, alors qu'ils venaient tout juste de se mettre d'accord pour leur vie en famille, et il comprenait très bien qu'ils aient réagi ainsi.

Katsuki savait que ce ne serait pas la première ni la dernière fois qu'ils feront face à ce genre de situation, et voir Izuku aussi bouleversé alors même que la seule chose qu'il désirait plus que tout était de protéger ses enfants, il avait vu combien il s'était senti incapable, et se sentait maintenant comme tel, car il le voyait dans ses yeux larmoyants.

Il avait directement compté sur Katsuki, et Izuku s'en voulait de ne pas avoir réagi aussitôt ou bien plus tôt, pour finalement le laisser faire et se mettre à paniquer encore plus comme il l'avait si bien fait, alors qu'il voulait y aller doucement avec Katsuki sur leur arrangement, ne s'attendant pas à ce genre d'ennuis.

Voilà qu'il le prenait maintenant dans ses bras à vouloir le consoler, au lieu de profiter d'un moment tous ensemble, et d'apprendre à un peu plus se connaître tous les deux, n'ayant pas forcément le temps de se retrouver seul pour ça, et Izuku commençait à penser qu'ils n'étaient qu'un poids pour Katsuki, surtout lui finalement, et qu'il ne lui apportait que des problèmes.

Ce n'était que le premier jour, et celui-ci était déjà bien compliqué, et Katsuki avait déjà pensé à ce genre de chose après leur première rencontre, après qu'Izuku lui ait tout avoué, et savait ainsi pertinemment ce que devait penser le vert, et voulait lui faire comprendre le contraire en le prenant dans ses bras, pour lui prouver qu'il n'avait pas besoin d'être seul.

- Désolé, Katchan, murmura alors Izuku, la tête enfouie contre le torse de Katsuki, la voix légèrement enraillée de larmes.

- Pourquoi tu t'excuses idiot, t'a rien fait.

- Oui, mais...

- Tu n'es pas un poids, arrêtes de penser ça.

Izuku se sentit gêné sur le moment, et se cacha un peu plus contre Katsuki pour se remettre de ses émotions, et pour éviter de penser que Katsuki l'avait si bien cerné en si peu de temps, tout en frottant le dos de ses fils d'une main, pour les réconforter eux aussi, ayant eut peur de la situation qui s'était déroulée devant eux.

La journée piscine n'avait désormais plus de sens, et Izuku ne voulait en aucun cas rester dans ce lieu où les yeux se posaient encore sur eux, et n'était pas à l'aise sur le fait de laisser ses enfants dans un milieu comme celui-ci, où finalement, ils ne pouvaient pas profiter pleinement.

Katsuki pensait pareil de son côté, alors qu'il desserrait un peu son étreinte sur sa famille, et déclara subitement, prenant de court Izuku, et qui arrêta les pleurs des enfants :

- Partons d'ici, ils ne méritent pas notre attention, et j'ai bien l'intention de vous faire passer une meilleure journée en vous offrant une surprise.

Izuku s'en étonna et se détacha complètement de Katsuki pour le fixer d'un œil interrogateur, alors que celui-ci ne lui répondit que par un mince sourire conspirateur, qui le fit froncer des sourcils, sans tout de fois refuser en esquissant un léger sourire, et venant récupérer leurs affaires rapidement, pour partir d'ici au plus vite, alors que Katsuki tenait toujours les enfants dans ses bras.

Ils firent ainsi tous la route jusqu'au bungalow d'Izuku, dans un silence qui en disait long pour digérer ce qui venait de se passer, même si Katsuki jetait quelques regards vers izuku pour vérifier qu'il ne s'en voulait pas plus que ça, et se décida de lui faire retrouver le sourire, et oublier ce moment avec sa surprise.