𝐌𝐢𝐬𝐟𝐢𝐭 [𝐧𝐨𝐦𝐢𝐧+𝐱𝐢𝐚𝐨𝐝𝐞𝐫𝐲]

𝐐𝐮𝐢𝐧𝐳𝐞

Mention: sous entendu de violence sexuel et abus d'alcool

Une voix pleine de dédain, appartenant clairement à un individu masculin, et un ton plutôt altéré, juste celui d'un autre garçon,  atteignit les oreilles d'Hendery produisant un effet dévastateur, qui avait culminé en un mal de tête aigu  de type perçant et poignardant.

Conséquence certainement due à l'ingestion d'une énorme quantité d'alcool la veille au soir, avalant des litres et des litres, un verre après l'autre, à la vitesse de la lumière, faisant glisser ces boissons comme si elles étaient de l'eau.

De l'eau contenant des substances d'origine douteuse, comme les avait définies avec mépris le père de Jeno, lui adressant un regard plein de haine et un ton moqueur, profondément ironique et désobligeant.

Le fils que Hendery n'avait pas su protéger, pas de la manière qu'il avait voulu, ayant perdu de vue le garçon la veille au soir, après n'avoir gardé un œil sur lui que quelques minutes, après qu'ils soient entrés dans cette luxueuse villa , annonçant leur présence.

Un événement qui, évidemment, n'avait pas provoqué un tel émoi ou des réactions particulières de la part des autres invités, en ayant déjà perdu connaissance, très probablement avant même d'avoir mis les pieds dans cette maison, avec la seule envie de continuer à s'amuser et de se détacher de l'esprit. de leurs problèmes quotidiens, profitant de cette opportunité que leur offrait le garçon qui avait organisé cette fête pour fêter son diplôme imminent, information qui lui avait été communiquée par Jeno, qui à son tour l'avait apprise d'un certain Johnny, le meilleur ami de celui qui, s'il se souvenait bien, s'appelait Mark.

Un parti qui, selon Hendery, n'était pas destiné à la circulation illégale de stupéfiants, dont la diffusion avait atteint une vitesse impressionnante lorsqu'un garçon, dont il ne se souvenait pas des traits du visage, était devenu le porte-parole de l'homme qu'il supposait être la source, assumant la délicate tâche d'informer également les autres, en utilisant l'outil extrêmement efficace du bouche à oreille, contribuant ainsi à réduire les temps de son propre travail.

Des activités illégales, celles dont, presque certainement, le propriétaire n'était pas au courant.

Qui aurait jamais été prêt à accepter une telle chose, légalement punissable, prenant en charge de jeunes adultes sous l'emprise de la drogue, prenant à cœur l'état de santé de parfaits inconnus ?

Certes, Mark n'aspirait pas à se retrouver autour de sa chère villa au lendemain de la fête, des corps épuisés et détruits par l'alcool, pris de substances extatiques, diluées dans leurs boissons.

Une faute dont, pourtant, Hendery s'est aussi rendu coupable, cédant à la tentation, irrésistible pour lui, de vouloir goûter à nouveau le goût amer d'une de ses poudres préférées, d'une couleur blanche ivoire, allié à celui sucré de certaines des substances qu'il avait avalés, assis confortablement autour de la péninsule de l'immense cuisine de Mark, en compagnie seulement de lui-même et d'un autre garçon plutôt jeune, qui s'était approché de lui avec une attitude prudente et manifestement experte, écoutant la proposition décidément très attirante qu'il avait faites-le.

Une fois qu'il avait reçu son consentement, Hendery  remarqua que sa main tendait un sachet de taille moyenne sous la table contenant une substance blanche et hautement toxique, dont le garçon n'était rien de moins fou parce qu'il provoque des effets agréables et relaxants, cette touche d'euphorie dont le garçon avait besoin à chaque instant de sa misérable et futile existence, et qui se fit bientôt sentir sur sa peau, lui causant des frissons d'excitation pure et mortelle, son empoisonnement et sa contamination du sang, son esprit à la merci d'un contrôle nocif et mortel, ses pupilles extrêmement dilatées et son regard vide et glacial.