(au dos de l'addition du café
qui y a laissé une trace brunâtre.
écriture brouillone et précipitée)adam,
t'es qu'un putain d'enfoiré. un connard, un clébard. ce que tu préfères. tu m'as promis tout un monde puis tu m'as laissé là, seul, dans un monde où toi t'étais pas là. tu m'aimais quand il fallait me baiser. et maintenant ?si je pouvais je te balancerai tes belles paroles et ton amour qui pue le mensonge en pleine figure. seulement si je savais ou t'étais passé.
(j'ai menti. je crois qu'il m'aurait suffi de te voir pour oublier que t'es un bel enfoiré)
– un garçon qui te hais
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adam
Nouvelleslà où s'égarent les lettres des amants et leurs souvenirs maudits. [short story ; 11.23]