Chapitre 5

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Je rentrais dans le bâtiment des douches, c'était assez spacieux, le bâtiment était fait en brique, et, les cabines à l'intérieur étaient en bois.

Je rentrais dans l'une d'elles et refermais la porte derrière moi, il y avait un verrou pour avoir un minimum d'intimité.

Je me débarrassais de mes vêtements sâle, et allumais le jet d'eau.

L'eau était très froide, mais vraiment gelée.

Comme nous étions en fin de journée, l'eau chaude avait dû être totalement utilisée.

Malgré la froideur que je ressentais dans l'entièreté de mon corps, la transpiration et la saleté partaient.

Je me lavais aussi les cheveux qui sentaient la charogne depuis mon arrivée.

Après avoir terminé, je mis les habits propres que Newt m'avait donné de la réserve le temps qu'ils vident la boîte.

Je laissais mes cheveux retomber dans mon dos, avec la chaleur de la fin de journée, ils allaient sécher assez rapidement.

Je rejoignis Newt qui était en compagnie de Zart, le maton des sarcleurs.

- Je suis en train de me dire que tu ne sais pas à quoi tu ressembles... Suis-moi, je voudrais te montrer quelque chose, dit le blond.

Il m'amena à l'infirmerie et entra dans la pièce où les medjacks stockaient l'entièreté des médicaments.

Il farfouilla pendant quelques secondes dans une caisse, dans la dernière étagère de l'armoire. Il finit par en ressortir un petit miroir, qu'il me tendit.

Hésitante, je le plaçais devant moi. Pourquoi stressais-je tant, alors que ce n'était que mon apparence ? Après une trentaine de secondes de questionnement, je décidais de me confronter à mon reflet.

J'étais petite de taille, sûrement dans les un mètre soixante-cinq, j'avais des yeux bleus foncés, des lèvres roses vives, quelques petites tâches de rousseurs discrètes et de longs cheveux légèrement ondulés châtains foncés. Ils étaient trop clairs pour être bruns, mais trop foncés pour être châtain clair.

Mais ce qui était bizarre, c'était que j'avais des cicatrices blanches sur mes avants-bras, qui, pour la plupart, ressortaient. Pendant quelques secondes, je ne me sentis pas bien. J'avais mal au cœur, comme si un souvenir très profondément enfoui en moi essayait de ressortir. Je ne connaissais pas la raison de mon acte passé, mais j'aurais aimé m'en souvenir.

- Merci Newt, je pense que ça m'a fait du bien de voir à quoi je ressemblais.

- De rien, dit-il en reposant le miroir à sa place. Allez, viens, la fête va bientôt commencer, il ne faut pas que nous soyons en retard.

- Quelle fête ? demandais-je en fronçant les sourcils.

- Oh non... Ne me dis pas que j'ai oublié de t'en parler ? demanda le blond en grimaçant.

- Je crois bien que si...

- Bon, alors, à chaque fois qu'un nouveau arrive, on fait une petite fête pour lui souhaiter le bienvenu, on en a déjà fait une il y a trois jours pour Thomas, mais c'est la tradition, Alby tenait à en refaire une, en voyant ma mine à moitié convaincue, il continua. Tu verras, c'est mieux que ça en a l'air, ajouta-t-il en me faisant un clin d'œil. Allez Miss, tout le monde doit nous attendre.

Nous nous rendîmes au centre du bloc, où, comme Newt l'avait prédit, tout le monde était déjà rassemblé.

Alby fit un petit discours, puis, avec l'aide des matons de chaque boulots, ils enflammèrent un tas de bois avec des torches en feu.

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