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Deku fixa la note manuscrite sur la table de cuisine, l'expression vide.

Il ne devrait pas être surpris, vraiment. Il était choqué qu'elle soit restée aussi longtemps. Un sentiment de vide commença à se loger dans son cœur froid, durcissant ses traits en un masque illisible.

Il relut encore une fois la note rédigée à la hâte, les mots écrits sur le papier devenant de plus en plus réels à chaque seconde.

Hey, Izu-Chan ! Quand tu liras ceci, je serai probablement parti depuis longtemps. Désolé, mais j'ai décidé de partir pendant que tu es au travail. Je ne pense pas pouvoir supporter que tu pleures comme un bébé et que tu me supplies de rester :P

J'ai contacté Mamagiri hier, et on a fixé une heure pour qu'il vienne me chercher. Ne t'inquiète pas, le point de rendez-vous est super loin de la maison de ces héros.

Et avant que tu ne paniques, comme tu le fais toujours, je ne dirai à personne où j'étais, ni où tu es. Tu seras toujours en sécurité pour vivre ici sans te faire remarquer.

Je devrais te prévenir, Shigaraki n'est pas près d'arrêter de te chasser. AFO veut vraiment te récupérer, et tu sais comment il est quand il est impatient.

Promets-moi de rester en sécurité pour moi, d'accord ? Je ne veux plus jamais voir ta tête à la Ligue. (Je veux dire ça dans le bon sens du terme.)

Nous devrions nous voir plus souvent ! Tu nous as vraiment manqué à Twice et moi depuis que tu es parti. Je peux te dire que Mamagiri est triste aussi, mais il ne dit rien.

OK, je dois y aller maintenant. Amuse-toi à entraîner les morveux de l'UA pour le reste de ta vie !

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-Toga :)

Deku soupira au nombre qu'elle avait inclus. C'était encore un numéro qu'ils avaient inventé tous les deux, dont personne ne connaissait la signification.

Je t'aime.

Deku glissa le morceau de papier dans sa poche arrière, ne voulant pas que les deux héros le lisent. Cela amènerait à beaucoup de questions auxquelles il ne répondrait pas.

Il savait déjà que les deux hommes plus âgés avaient senti l'absence de la vilaine blonde, mais ils firent le lien lorsqu'ils remarquèrent que les yeux de l'adolescent aux cheveux verts se durcissaient devant la note qu'il tenait dans ses mains cicatrisées.

Elle était partie sans dire au revoir, et cela blessait Deku bien plus qu'il ne voulait l'admettre. Mais il mit ses émotions de côté, essayant de se sentir heureux pour sa sœur.

Au moins Toga avait trouvé sa place. Un endroit où elle pouvait retourner.

Izuku ne s'est pas endormi cette nuit-là.





Le lendemain matin, les deux héros professionnels pouvaient affirmer que la journée ne serait pas bonne.

Il pleuvait dehors, Deku était vide d'émotions, le café était froid, les yeux d'Aizawa étaient plus secs que d'habitude, et c'était un mardi.

Les mardis n'ont jamais été de bons jours pour la classe 1-A.

Et la classe a tout de suite su qu'elle allait vivre une expérience mouvementée lorsqu'elle est arrivée dans le grand terrain d'entraînement, et qu'elle a aperçu son professeur.

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