Chapitre vingt : Nothern Lights.
Karina.
Le bras de Joshua se resserre autour de ma taille, me collant un peu plus contre lui. On est rentré dans la nuit, chez moi. Maman avait laissé un mot avec seule information qu'elle était chez sa cousine qui lui manquait. Je suis heureuse qu'elle ait enfin pris du temps pour elle, qu'elle se sentes moins seule. Lorsque nous avons franchis le pas de ma chambre, Joshua a quémander mes lèvres dans de baisers fiévreux jusqu'à que nos vêtements jonchent le sol. Entre ses mains courant sur mon corps, ses lèvres marquant ma peau de petites marques rougeâtres, la douceur de ses reins alors que nos corps étaient unis. Tout était une sensation enivrante, c'était intense de faire l'amour avec Joshua après un autre moment de douceur entre nous. Je souris en me retournant pour lui faire face, il dors paisiblement, son souffle s'écrasant contre mes lèvres. Il est devenu important, plus important que quiconque est pu être présent dans ma vie auparavant, il y a l'amour que je lui porte mais aussi cette douceur qui nos unis. Si Joshua existe dans cet univers avec moi, je pense simplement que le destin n'y est pas pour rien, comment nos âmes aussi torturées se sont trouvées ? Je regarde son visage une nouvelle fois avant de m'extirper de ses bras pour aller me doucher.
J'allume l'eau, attendant qu'elle chauffe avant de me glisser en dessous des jets d'eau brûlant. Je fermes les yeux, me relaxant sous l'eau chaude avant que deux bras s'enroulent autour de mon bassin. Ses lèvres trouvent mon épaule droite, nue, embrassant chastement ma peau. Je me retourne pour le regarder, mes yeux trouvent les siens qui sont sombres de désir. Je me hisse sur la pointe des pieds pour l'embrasser avidement, alors que ses mains glissent sous mes fesses pour me porter contre lui. Malgré l'eau brûlante, il fait encore plus chaud, soudainement. Je peux sentir ses doigts qui glissent à l'intérieur de mes cuisses. Mon dos trouve le carrelage froid, ses lèvres courent le long de ma jugulaire jusqu'à mon cou et mes clavicules. Je sens ses dents, mordillant ma peau et marquant ma chair.
- Shua..., je laisse échapper haletante.
Il unit nos corps dans un simple mouvement de bassin, avec douceur. Il grogne contre mon cou, avant de me partager l'amour qu'il possède pour moi. Je m'agrippe à lui, ma tête en arrière contre le carrelage alors que mes yeux roulent du au plaisir qu'il me procure. Jusqu'à l'extase, nos corps ne font qu'un, hurlant de désir, brûlant de passion. C'est intense. Ses mains agrippent mes hanches en donnant ses derniers coups de butoirs, mon prénom s'échappe de ses lèvres et le sien quitte les miennes.
Je calme mon battement cardiaque alors qu'il me repose au sol, il sourit tendrement au contraire de ces quelques minutes de chaleur. Il embrasse chastement mes lèvres avant que je me savonne et lui aussi, il me frotte le dos, me prenant dans ses bras. On finit par sortir après quelques minutes et je pense à l'eau utilisée, une grimace se loge sur mon visage. Maman va me maudire pour la facture d'eau.
***
Une pirouette, une seconde, un pas de bourré. Je danse au milieu de la salle de cours, j'ai pu voir un sourire naître sur le visage du professeur qui nous donne cours lorsque j'ai dit vouloir danser. J'ai une envie fulgurante de me retrouver avec la danse, que ce soit dans le studio conçu par mes parents ou les salles de danse. Je veux pouvoir me retrouver à travers la danse, dans mon art. Je vole sur le parquet, dansant avec mon âme, mes mouvements allant jusqu'à la pointe de mes doigts. La sonnerie retentit, me stoppant dans mon élan. Ma respiration bruyante, je me redresses en regardant les autres élèves quitter la salle de cour.
- C'est agréable de te revoir danser, tu es la meilleure des élèves que j'ai pu suivre. Karina, ça te dirais de participer au gala de danse ?
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𝐈𝐍;𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐄𝐓𝐄, 𝘳𝘰𝘮𝘢𝘯
RomanceKarina et Joshua sont tout deux des personnes non complètes, leurs arts propres à eux mêmes. Il manque quelque chose dans leur vie respectives. Des démons, des passés intenses, sombres. Lorsque le destin et les étoiles s'accordent, suffirait-ils qu...