𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝗩𝗜𝗡𝗚𝗧-𝗧𝗥𝗢𝗜𝗦

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Chapitre vingt-trois : Purpose.

Joshua.


La nuit est tombée sur Daegu, les garçons sont encore ensemble, partageant un moment entre eux dans une patinoire d'après les dire de Jeonghan. J'entraîne mon étoile dans les rues de la ville, les quelques lanternes illuminant les trottoirs par leurs lumières colorés. C'est poétique, beau, merveilleux alors on continue de profiter de ces moments ensemble, tous les deux. Les étoiles sont hautes dans le ciel clair, on continu de monter le site de randonnée ouvert. Il mène à une colline donnant une vue magnifique de nuit alors curieux, on continu d'avancer encore et encore.

J'ai ma main dans la sienne, l'attirant plus proche de moi en sentant sa fatigue qui augmente malgré son endurance. Je sais qu'elle est fatiguée, alors je ne lâches pas sa main.

-          On y es bientôt ? Elle questionne, sa voix claire.
-          Le panneau dit encore vingt mètres.
-          Je n'en peux plus.

Je ris légèrement avant de placer ses mains sur mes épaules, lui indiquant de sauter, pour que je la porte sur mon dos. Elle secoue la tête avant de sauter, mes mains passant sous ses cuisses alors qu'elle se colle contre moi, son visage venant de loger dans le creux de mon cou. Je sens son souffle s'écrasant sur ma peau alors que je continu cette ascension en la tenant contre moi. Je souris, lorsque l'une de ses mains passe dans mes cheveux, me délectant de son toucher si doux. On arrive en haut de la colline au bout de quelques minutes de marche, elle descend avec douceur de mon dos, prenant mes mains pour embrasser celles-ci. Je la regarde, ses yeux sont aussi brillants que les étoiles. Comme si celles-ci étaient venu se déposer dans ses iris. Je détourne les yeux de sa silhouette, portant mon attention sur la vue qui se dévoile pour nous après cette ascension.

-          C'est incroyable, elle murmure.

On a une vie splendide de la ville de Daegu, on peut voir les rues illuminés par les lumières, il y a les gratte-ciels éclairés par les vitres allumées des pièces pour les habitants. On peut y voir le fleuve le plus long de Corée du Sud, qui basse par Busan et Daegu. Le Nakdong, dans celui-ci on peut y percevoir les lanternes flottantes sur l'eau, suivant le court d'eau. C'est beau. La vue est presque irréelle, toute droite tirée d'une œuvre de fiction, une scène romantique de film. Je la regarde, ses yeux pétillants, son teint laiteux, ses lèvres rosées. Je souris à moi-même en la regardant, je suis si épris de cette fille. Doucement je cueille son visage dans mes mains placés en soucoupe pour le tenir avec tendresse, elle sourit, mes lèvres s'esquissent elles aussi à cet éclat solaire. Je déposes mes lèvres sur le siennes, avec délicatesse pendant que ses bras encerclent ma nuque, me rapprochant doucement d'elle. Nos corps se touchent, aucune feuille ne pourrait se glisser entre nous si on faisait la tentation. Je l'embrasse, tendrement puis avidement, comme si elle était une bouffée d'oxygène dont j'avais besoin pour respirer. Ses mains trouvent mes cheveux alors qu'elle se hisse sur la pointe des pieds, nos bouches dansent ensemble dans un rythme endiablé. Je m'écarte d'elle, comme si je venais de me brûler pour reprendre conscience. Je sens mon rythme cardiaque rapide, ma poitrine se lève et descends rapidement. Je détaille son visage, ses iris brillantes, ses lèvres entre ouvertes, rougies par notre échange, sa respiration saccadée.

-          On devrait peut être rentrer, dit-elle en brisant le silence.
-          Tu as raison.

Je sais que ce n'est que le désir qui parle, l'envie de me retrouver contre elle dans le lit, embrassant chaque partie de son corps, lui murmurant à quel point elle est magnifique à mes yeux. Je veux passer la nuit à lui montrer mon amour encore et encore. Que ce soit par mes mots, mes baisers ou la douceur de mes reins.

𝐈𝐍;𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐄𝐓𝐄, 𝘳𝘰𝘮𝘢𝘯Où les histoires vivent. Découvrez maintenant