𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐

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𝙋𝙤𝙪𝙧𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙡𝙪𝙞 ?

Alors que j'ouvre la porte et entre dans la pièce, je referme la porte derrière moi et me retourne face à lui qui se tenait à l'autre bout de la pièce.

- Eum, bonjour je, je suis là pour l'entretien. 𝑨𝒓𝒓𝒊𝒗𝒂𝒊𝒔-𝒋𝒆 à 𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒖𝒍𝒆𝒓 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕.

Quand je me suis retourné en fermant la porte derrière moi, la première chose que j'ai vue est le patron. Évident, mais pas lui en soi, non, j'ai tout de suite reconnu le gars qui m'avait bousculé au pub.

- Oh merde. 𝑫𝒊𝒕-𝒊𝒍 𝒅'𝒖𝒏 𝒂𝒊𝒓 𝒃𝒍𝒂𝒔é 𝒆𝒏 𝒎𝒆 𝒓𝒆𝒈𝒂𝒓𝒅𝒂𝒏𝒕.

- Alors toi ! 𝑫𝒊𝒔-𝒋𝒆 é𝒏𝒆𝒓𝒗é𝒆, t'est vraiment une enflure de première ! Tu ne t'étais même pas excusé et !-

Il va rouler des yeux et simplement me fixer d'un regard noir pour poursuivre ses :

- Déjà pour commencer, baisse d'un ton, t'es ici pour une chose non ? Ça, on le réglera plus tard, et ce n'est même pas si important que ça. Alors commençons. 𝑫𝒊𝒕-𝒊𝒍 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒖𝒏 𝒕𝒐𝒏 𝒃𝒍𝒂𝒔é.

- Mais !

- Si tu continues d'insister l'offre qui t'es offert pour ce poste te sera retirer. Compris ?

D'un coup, je ne dis plus rien, m'avance vers les chaises pour les personnes reçues, et écoute ce qu'il a à me dire, à propos de l'emploi.

- Bien, commençons, il faudra des fois que tu bouges dans la ville pour certaines choses que je ne peux pas dévoiler de suite. Il y aura d'autres tâches et les journées de travail seront très longues. 𝑴'𝒆𝒙𝒑𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒕-𝒊𝒍.

J'avoue qu'à ce moment-là, j'arrivais à suivre difficilement ce qu'il me disait. On m'avait appelé pour un travail en tant que secrétaire pas pour bouger dans toute la ville de 𝑁𝑒𝑤 𝑌𝑜𝑟𝑘.

- Mais la personne que j'ai eue au téléphone ne m'avait pas dit ça. Elle m'avait parlé d'un travail en tant que secrétaire normal et non de faire mumuse dans 𝑁𝑒𝑤 𝑌𝑜𝑟𝑘 tu comprends ? Ne vous imaginez rien, mais admettons que j'accepte, de combien seras mon salaire ?

- Environ 6 400 $
Dès que le salaire fut annoncé, mes yeux se sont écarquillés d'un coup. Est-ce vraiment possible une telle somme ? Je veux dire oui, mais juste pour un boulot de secrétaire ?

- Vu ta tête, tu as l'air d'avoir besoin d'argent. 𝑴𝒆 𝒅𝒊𝒕-𝒊𝒍 𝒔𝒊𝒎𝒑𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒂𝒚𝒂𝒏𝒕 𝒖𝒏 𝒔𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒊𝒏.
- Ça ne te regarde pas et je ne vois pas pourquoi je te le dirais de toute façon !

Il va se redresser de son fauteuil et va prendre appui sur son bureau la tête au-dessus de la mienne, un blanc accompagné d'une atmosphère pesante s'installe entre nous deux. Je décide donc de relever la tête et de faire face à son regard noir que je n'apprécie pas. Il va alors dire une dernière phrase sur un ton froid et rauque à laquelle je n'ose rien répondre après.

- Et bien, si tu décides de travailler ici, tu vois ça deviendra mon affaire, alors soit tu acceptes et malheureusement pour toi vue que t'as l'air de bien m'apprécier, tu devras m'obéir au doigt et à l'œil. Soit tu dégage et tu remets plus jamais les pieds ici. Compris la serveuse ?

Ses dernières paroles m'avaient agacé en plus, il avait très bien compris que je ne l'aimais pas du tout. Je n'osais rien dire après ce qu'il m'avait dit, car son regard était tellement transperçant que j'ai cru qu'il m'aurait tué. C'est à ce moment-là que je constate en levant la tête qu'il se tenait juste au-dessus de moi et que putain, il est vraiment beau. Par malaise, je décide de détourner la tête pour ne pas croiser son regard. D'un coup, je sens la lumière revenir peu à peu sur mon visage, il s'est écarté enfin, il s'est rassis à sa place.

JUST, HIMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant