𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑

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𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭-𝐢𝐥 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭?

Après quelques minutes de marches, nous arrivons au building essoufflé. Puis, nous montons dans l'ascenseur afin de rejoindre le dernier étage.

J'étais tellement stressée à l'idée d'arriver en retard que mes mains se mirent à trembler, Alex le remarque d'ailleurs assez rapidement. Elle me saisit les mains et se tourne en ma direction pour me dire :

- Ne t'en fais pas, j'essaierai de lui parler, mais je ne pense pas qu'il sera clément avec toi au début. Tu sais Kyle est très fermer, alors pour s'entendre avec les gens, il lui faut un peu de temps...

À la fin de sa phrase, elle va me sourire et lâcher mes mains avant que les portes de l'ascenseur ne s'ouvrent. Une fois celle-ci ouverte, nous partons ensuite en direction du bureau de Kyle. Alex toque donc à la porte et lorsque la porte s'ouvre, je vois qu'une seule chose, son visage fermé et colérique. Alors qu'Alex ferme la porte derrière nous, ils commencent à parler de choses que je ne comprenais pas trop jusqu'à entendre mon prénom. Kyle me fixe et dit à Alex :

- Non, elle ne peut pas, n'oublie pas qu'elle n'est qu'une serveuse de base.

Il m'énervait tellement à m'appeler comme ça que je ne pouvais pas permettre une fois de plus le laisse dire ça comme si de rien n'était. Alors que je m'approche de lui, Alex écarquille les yeux comme si elle était étonnée de mon acte. Je décide donc de le regarder dans les yeux malgré sa grande taille et de lui dire :

- Déjà, je t'emmerde. Et ensuite va te faire foutre Kyle. 𝑳𝒖𝒊 𝒅𝒊𝒔-𝒋𝒆 𝒆𝒏 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒈𝒂𝒓𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒏𝒊è𝒓𝒆 𝒏𝒐𝒏 𝒄𝒉𝒂𝒍𝒂𝒏𝒕𝒆.

Lorsqu'il entendit son prénom, ses yeux vont s'agrandir et il va regarder Alex en lui faisant signe de partir. Ne sachant pas vraiment pourquoi Alex décide de quitter la pièce sans rien dire, mais avant de fermer la porte, elle me lance un regard désolé.
Dès qu'Alex eut quitté la pièce, mon regard se replace dans celui de Kyle.

- Et bas alors, ça ne te plaît pas ce que je te dis Kyle ? 𝑶𝒔𝒆𝒔-𝒋𝒆 𝒍𝒖𝒊 𝒅𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒈𝒂𝒓𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒚𝒆𝒖𝒙 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒖𝒏 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕 𝒓𝒊𝒄𝒕𝒖𝒔 𝒂𝒖𝒙 𝒍è𝒗𝒓𝒆𝒔.

Sans que je n'eut le temps de continuer sur ma lancée, je sentis sa main me frapper violemment la joue. Venait-il vraiment de me gifler ? Son coup eut tellement d'impacter sur ma joue que ma tête se mit légèrement à tourner et je sentis un vertige me traverser et me déséquilibrer.

- Je crois t'avoir dit de ne pas m'appeler par mon prénom. Je te conseille de ne plus jamais m'appeler de la sorte sinon, ce sera bien pire qu'une simple gifle insolente.

Après ça, je n'ajoute rien, car il est évident qu'il ne plaisante pas et qu'il n'hésiterait pas à m'infliger bien pire si je l'osais.

- À et aussi, au cas où ce ne serait pas assez évident, les retards ne sont pas tolérer ici ! 𝑴𝒆 𝒄𝒓𝒂𝒄𝒉𝒆-𝒕-𝒊𝒍.

Pourquoi j'ai accepté ce travail déjà ? Pour le salaire ? Certes, mais je sens que je ne vais pas tenir deux mois. Il faut que je lui réponde quelque chose. Parce que me laisser marcher dessus, ça, jamais.

- Ça n'arrivera plus si tu arrêtes de t'acharner sur moi constamment. Car oui, tu es peut-être le patron de cette entreprise, mais je ne suis pas sûr que les flics acceptent les coups sûrs employées. Alors si tu oses me remettre une gifle, les flics viendront pour toi. 𝑳𝒖𝒊 𝒓é𝒑𝒐𝒏𝒅-𝒋𝒆 à 𝒎𝒐𝒏 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒔.

JUST, HIMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant