Plaisir

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Paul n'avait plus aucun souffle. Il essayait, en bafouillant, de demander une simple pendaison mais la réaction de Helana empira son anxiété. Elle sourit et fit signe à un homme de rentrer. Il avait un chapeau de magicien en main. La femme plongea sa main à l'intérieur et sortie un papier. Elle inspira et ricana. ''Mon pauvre!'' dit-elle. ''Apportez les pinces on a de la peau à extirper!'' Les dizaines de criminels riaient en même temps. Le pauvre Paul n'avait plus aucun moyen de se sauver maintenant. Sa peau allait être arrachée.

Il était à présent sur une chaise, attaché. La femme s'était fait un plaisir à l'observer.

Elle procéda, elle s'assit proche de Paul en répétant cette phrase: ''Ne t'inquiète pas, tu ne sentiras rien''. Elle prit un couteau et coupa le front de la victime. Sans le vouloir, Paul criait de tout son corps, de douleur atroce.

Elle prit des pinces et tira sa peau, jusqu'à ce qu'on voie la chaire. Parfois, elle licha le couteau, expira et arracha la peau de Paul, petit à petit.

Les autres hommes observaient la scène, observant plutôt la femme effectuant son travail. Sam s'amusait aussi, le cri résonnait et cela était pour lui le meilleur des concerts.

Dans la ville, le cristrident de Paul s'entendait partout, ce qui réveilla les enfants et lesparents qui étaient plus qu'inquiets à présent. On savait que le cri provenaitde l'usine mais jamais personne ne voulait s'y rendre. Le cri dura des jours etdes jours, Helana avait fini de retirer la peau, s'amusant ainsi avec leur amicordonnier pour créer des chaussures plus ''humaines''. Elle était l'une desplus dangereuse, elle vendait la peau et les produits fabriqués étaient achetés par les familles de la ville. Personne ne savait que ce ''cuir'' était du cuir humain. Paul ne mourra pas. Des semaines avaient passées, des mois, et l'homme sans-peau était toujours vivant. Cependant, dans la ville, de nombreuses personnes déménagèrent car le bruit constant de l'homme qui criait était rendu insupportable. Les dizaines de criminels en avaient aussi plus qu'assez. Paul ne mourrait pas et cela causait de plus en plus de soupçons de la part des agent fédéraux. Ils décidèrent donc de quitter.

Le son de la tortureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant