Agent Shadow

Chapitre 2

PDVde l'enfant :

Je dors à poing fermés, mon ventre me fait encore mal après les coups que j'ai reçu.Un liquide glaciale me tombe dessus, je me redresse en sursaut.

Johnson :Debout sale merdeux ! Tu vas aller t'entraîner avec les autres.

Le caporal vient de m'envoyer un saut d'eau sur le corps, quel connard. Il m'attrape par le bras, me tire dehors.

Johnson :Mettez-vous en ligne !!

Je me place avec les autres, je remarque qu'il n'y a que des enfants ou des adolescents avec moi.

Johnson :Bonjour à tous.

 Il commence à passer dans les rangs.

Johnson :Vous êtes tous ici, parce que vous n'avez nulle part où allez, parce que votre famille vous a abandonné.

Il s'arrête tout sourire.

Johnson :Dans votre malheur, vous avez eu de la chance, car vous nous avez trouvé.

Le Caporal se replace devant nous, le torse bombé et le regard droit devant lui.

Johnson :Notre charmante organisation Nova, a ouvert spécialement le projet GENESIS pour vous. Vous allez tous, être formés à l'art de la guerre.

Il place ses mains derrières son dos.

Johnson :Vous allez apprendre à vous battre avec un couteau, à tirer, fabriquer des explosifs à vous soigner. On vous donnera également des cours d'économies, de sciences, vous devrez apprendre différentes langues selon vos missions.

On écoutait tous les paroles du Caporal chef Johnson, comme on buvait les paroles d'un prêtre lors de la messe. Après ce speech, le début de l'enfer à commencé.

Tout d'abord, on se levait à 5h du matin pour faire un jogging de 40 km, c'est un peu près la distance Nantes-Ancenis. La première fois, nous étions incapables d'avancer au bout d'un kilomètre. On avait pas fait de sport depuis longtemps pour la plus part et on devait courir avec un gilet de plusieurs kilos sur le dos. Cependant le Lieutenant Briggs qui se chargeait de nous entraîner, avait une méthode pour nous forcer à avancer malgré la fatigue, malgré que nos jambes nous portaient plus, malgré qu'on avait l'impression que notre cœur allait exploser.

Il était armé d'un pistolet avec des billes. Il s'amusait à tirer dans notre gilet ou dans les jambes. Cela provoquait une douleur assez forte, certains criaient de douleurs.

Après avoir fait notre petite course matinale, on allait manger, enfin....Ceux qui n'étaient pas tombés et qui avaient trottiner tout le long était récompensés en recevant un bol de soupe avec un gros morceau de pain et une barre de céréales.

Comme dit le lieutenant Briggs « les faibles ne méritent même pas une miette ».

Le seul moyen de manger est de réussir les épreuves de la journée, une seule erreur et on est privé de nourriture. En revanche, je ne vous parle pas de ceux qui font plusieurs erreurs. Ils ont le « plaisir » comme dit le caporal de recevoir une correction de la part de nos supérieurs.

Ensuite, on partait pour une session d'obstacles dans un terrain avec de la boue, des rivières à franchir, beaucoup d'arbres et des terrains vallonnés. Le but était de travailler évidemment notre cardio mais également notre agilité. On devait passer d'un obstacles à un autre le plus rapidement possible. Afin de rajouter de la difficulté, nos aînés expérimentés nous couraient après et devaient nous attraper par n'importe quels moyens. Si on avait le malheur de se faire prendre on se faisait rouer de coups.