Chapitre 4

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En parallèle dans une ville en Algérie.

PDV d'un jeune garçon de 18 ans :

Je faisais partie d'un groupe de mercenaires que j'ai quitté. Maintenant, je suis à mon propre compte en tant que tueur à gages, mais j'accepte également des contrats de protection de cible.

Aujourd'hui, je suis chargé de la protection d'une personne politique assez importante.

Il s'agit d'Abdel Hamad, il souhaite changer le pays, le rendre plus libre et plus équitable notamment pour les femmes. Évidemment, cela ne plaît pas aux personnes plus extrémistes, qui voient en lui une menace.

Mr Hamad: Tu as eu une grosse journée aujourd'hui pour te remercier, je t'invite au bar.

Jeune homme : Je vous remercie Monsieur Hamad, mais je ne penses pas que cela soit judicieux, au vu de la situation.

L'homme me sourit avant de tapoter mon épaule.

Mr Hamad : Tu es si professionnel pour ton jeune âge, je trouve ça formidable.

Malgré mon avis, il décide quand même de m'emmener dans un bar.

En arrivant sur place, je vois qu'il y a des agents de sécurité devant l'entrée. Ils contrôlent chaque sac et fouillent les personnes. Plutôt étonnant pour un bar, d'avoir un service de sécurité. Généralement, ce genre de dispositif, c'est plutôt pour les endroits VIP ou très privés comme des villas.

Mr Hamad : Je t'ai écouté, tu vois. On va dans un bar un peu spécial et comme tu peux le constater je serais en sécurité.

Je réponds par un simple son, pas très convaincu.

Nous approchons de l'entrée.

Le vigile : Bonjour Messieurs, avez-vous votre pass pour pouvoir entrer ?

Mr Hamad : Bien sur !

Mon client sort deux cartons d'invitation dorés.

Le premier vigile hoche la tête vers son collègue. Le deuxième se rapproche d'abord de mon client. Je braque mes yeux sur cet individu et suis chaque mouvement pour détecter le moindre danger. Il commence à le palper, pour vérifier qu'il n'a aucune arme, avant de lui passer un détecteur pour les micros.

Le vigile 2 : C'est bon, il peut rentrer.

Il se place ensuite devant moi. Je tends les bras en forme de T, comme il me le demande. En faisant cela, mon blouson en cuir se soulève, laissant apparaître mon Beretta 92 FS.

Tout de suite, le vigile se recule et sort son arme, je le suis dans la seconde. Le deuxième vigile fait de même. Nous sommes face à face nos pistolets braqués, eux sur moi et moi sur eux.

Mr Hamad : Non ne tirer pas !

Il décide de se mettre entre les deux vigiles et moi.

Le jeune homme : Écartez vous Monsieur, tout de suite !

Mon client ne bouge pas d'un millimètre.

Mr Hamad : Cet homme est mon garde du corps. Il ne fait que me protéger, d'où la nécessité d'avoir une arme.

Les vigiles ce regard puis hochent la tête en même temps.

Le vigile : Désolé Monsieur, mais il semble un peu jeune pour un garde du corps, surtout pour quelqu'un comme vous.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 31 ⏰

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