Chapitre 24

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Elyon : on y va ? 

Ayant passé tout mon temps à contempler mes fleurs, je me tourne enfin vers lui en étant un peu surpris. 

Moi : où tu veux aller ? Connor a accepté uniquement parce que j'ai dit que j'étais malade 

Elyon : ça va, il doit être avec son amoureux alors même une guerre mondiale ne pourrait pas les séparer

Moi : et tu comptes faire quoi ? 

Elyon : un petit tour rapide, on sort pas du palais si tu veux ! 

Ne pouvant pas vraiment lui refuser grand chose, je finis par soupirer en acceptant. 

Moi : mais on ne sort pas du palais ! 

Elyon : ça me va, suis moi ! 

Il attrape mon poignet en me tirant à l'extérieur de ma chambre tout en prenant soin de vérifier que personne ne nous voyait. 

On dévale rapidement les escaliers en évitant les gardes qui pourraient nous balancer à Connor avant de nous retrouver dans les jardins. 

En allant un peu plus loin, la végétation nous cache alors personne ne peut nous voir quand qu'on n'attire pas l'attention. 

Elyon : ça fait tellement du bien de prendre un peu l'air après une journée à parler de trucs ennuyants 

Moi : c'est l'avenir du pays je te rappelle 

Elyon : ça va, on risque pas grand chose si on décide de repousser une réunion d'une petite heure 

Moi : t'es d'une fainéantise légendaire t'es au courant ? 

Elyon : yep 

En voyant des balançoires, Elyon me fit un signe de tête pour que nous y allions en me demandant de m'asseoir en premier. 

Je n'ai jamais aimé les balançoires, j'en avais une dans mon balcon mais je ne l'ai jamais vraiment utilisé. 

A chaque fois que je m'asseyais dessus, je me retrouvais à devoir attendre indéfiniment que quelqu'un vienne me pousser mais personne n'est jamais venue. 

Elyon : accroches toi bien 

Moi : pou- AH ! 

Cet idiot explosait de rire en me poussant de toutes ses forces alors que je m'accrochais du mieux que je pouvais alors que j'étais à deux doigts de m'envoler. 

Moi : mais ça va pas ! C'est pas comme ça qu'on est censé faire ! 

J'avais beau m'énerver, cela ne faisait qu'intensifier le fou rire d'Elyon qu'il finit par me transmettre. 

Elyon : bah vas-y, venges toi 

Moi : assis toi alors

Je me lève en lui laissant ma place mais, même en mettant toutes mes forces, je n'arrivais pas à le faire bouger du moindre centimètre. 

Bien évidemment, en plus de sa corpulence très différente de la mienne, il prenait un plaisir fou à appuyer sur ses jambes pour résister à la force que j'y mettais. 

Alors après une dizaine de tentatives échouées, je finis par abandonner toute idée de vengeance en me contentant de m'asseoir en croisant les bras pour montrer que je boudais. 

Moi : t'es vraiment pas drôle ! 

Elyon : tu brises mon coeur 

Moi : bien fait ! 

Tu m'as sauvé de moi même - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant