Attaque

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Alyssa.

19h.Carter Cash. 1 Avenu Benoît Fransh.

Nous sommes en direction du petit boulot qu'occupe notre très cher Carl.

Sur la route, Ales cherchait, ses horaires de travail. Il devait assurer une image d'homme civilisé et innocent à la population, alors il travaillait forcément à temps partiels. Même si son statut d'homme d'affaire devait lui rapporter bien plus...

En tout cas, moi et Ales n'avons pas besoin d'un travail à côté. Mon père tient une entreprise, qui est légale.

Enfin, si on veut. Toutes les personnes employées dans son entreprise travaillent dans son réseau, alors non, ce n'est pas légal.

Mais pour l'état, si.

C'est une grosse entreprise, alors si les gens savaient que son dirigeant était un homme avec autant de pouvoir, et aussi dangereux, nous étions tous morts. Les faux papiers indiquent que je travaille là-bas. Ainsi qu'Ales.

J'essaye de me concentrer sur la route parce que je l'avoue...

Je n'ai pas le permis.

Enfaite, Ales non plus.

Pour me déplacer, j'utilise soit les transports en communs, soit les chauffeurs de mon père, ou... Bah mes pieds.

Je n'ai jamais pris le temps de passer le permis.

Je n'ai même pas le code !

Mais c'est pareil, j'ai un faux permis. Alors ce n'est pas grave. Tant que je sais rouler droit et m'arrêter aux feux rouges, c'est bon.

Non ?

Non.

Bref peu importe.

J'essaye de comprendre le panneau devant moi. Bon ce n'est pas grave. Je suis le GPS alors qu'Ales m'informent que Carl finis à 19 h 30.

Un peu plus d'une semaine que nous élaborions un plan. Notre plan n'est pas non plus très réfléchi, mais plutôt efficace.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons sur le lieu de travail de Carl. Sa surface est devenue grisâtre avec le temps. De grandes portes menant à l'intérieur, sont recouvertes de vieilles affiches qui doivent dater de 2011.

Je ne sais pas depuis combien d'année ce bâtiment existe, mais ça doit faire depuis un bout de temps.

Nous sortons de la voiture et ne dirigeons avec vigilance à l'intérieur. Je sors mon arme et la coince dans la ceinture de mon jean. Je pousse la porte délicatement. L'espace est sombre et très étroit. Les lumières grésillent, on ne voit qu'un petit bureau au fond de la longue pièce en désordre. Je m'avance à pas feutrer. Je jette un coup d'œil à Ales qui s'amuse à feuilleter chaque journal sur lequel il tombe.

Je le traine par le bras jusqu'à la porte située au fond à droite. Je me fige lorsque j'entends des bruits de pas s'approcher de nous.

Carl

Avec panique, nous nous précipitons de là où nous venons, à côté de l'embrasure de la porte. Mon dos collé a la porte monte et descend au rythme de ma respiration saccadée. Mon souffle se coupe lorsque ses pas sont plus rapides. Mais ma raison reprend le dessus bien rapidement et lorsque je m'apprête à lui sauter dessus, un bruit sourd me coupe. Quelqu'un est entré.

Hate and pain Où les histoires vivent. Découvrez maintenant