- Le sang, l'odeur ne le répugne pas.
- La torture, il en prend un malin plaisir.
Pendant vingt-six ans, son quotidien est de faire toutes les tâches que lui ordonne Tanaka, cet homme d'affaires véreux
Mais Hadriel que l'on surnomme H. exécutera san...
__ " le bruit de mes pas qui résonnent, je m'enfouis dans cette ruelle sombre sans une lumière pour éclairer ne serais-ce que les conteneurs à ordures qui longent cette pauvre façade en briques.
Au plus je m'enfonce, au plus je remarque cette silhouette qui se dessine dans le coin, seule la lumière de sa cigarette qui se consume à chaque taffe éclair un semblant de son visage.
__ j'ai failli attendre.
Sa petite remarque pleine de sarcasme me hérisse les poils. Ce connard qui se prend pour le boss mériterait que je lui défonce son visage qui est déjà bien amoché par le peu de combats qu'il a pu faire dans sa vie. Je me demande comment peut-il être le bras droit de ce fils de pute alors qu'il n'est même pas foutu de gagner un combat quand il est sur le ring ou en mission.
__ Mais je suis la.
Recrachant la fumée par le nez, il jette son mégot au sol avant de l'écraser sous sa semelle hors de prix et de me tendre une enveloppe.
__ ta prochaine mission.
Je suis déjà pressé que cette putain de mission soit déjà terminé. J'ouvre à la hâte l'enveloppe pour en sortir le contenu.
Je suppose que c'est encore une cargaison de came à récupérer ou un mec à buter parce qu'il n'a pas dû payer à temps Tanaka, mais je suis surpris quand je me rends compte que ce n'est rien de tout ça.
Je relève mon regard vers cet abruti qui vient de se rallumer une autre clope. Putain, il ne pourrait pas crever d'un cancer des poumons.
__ C'est quoi ça ? demandé-je en secouant la photo.
__ Je viens de te le dire, ta prochaine mission.
__ Tu te fous de moi ?
__ Tout ordre venant de Tanaka est à prendre au sérieux, tu devrais le savoir depuis le temps !
Son air condescendant me donne des envies de meurtres. Un jour viendra où je lui arracherais la carotide en prenant un malin plaisir de le voir se vider de son sang les yeux agonisants.
Je pousse un soupir en pliant l'enveloppe que j'enfourne dans la poche de mon sweat.
Sans perdre le temps de lui cracher une formule de politesse, je tourne les talons pour dégager de cet endroit lugubre.
__ Deux mois H. !
Je continue mon chemin sans dire un mot de plus à cette enflure à qui j'ai déjà trop donné de mon temps pour ce soir.
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