Les percussions que joue mon cœur, embrouille mon cerveau.
Les tremblements que je n'arrive pas à maîtriser se font de plus en plus violents.
Un brun de lumière qui s'infiltre en dessous de la porte m'aide à distinguer faiblement la pièce ou je me trouve enfermé.
Je n'ai plus aucune larmes qui coule, j'ai épuisé tout le stock que j'avais en réserve.
Mon kidnappeur s'est volatilisé quand l'homme au visage balafré nous a accueillis à notre arrivée, agrippant mon bras d'une force, au point que mon sang a cessé de circuler, et je suis persuadé qu'il doit se trouver une trace violette à présent.
J'ai l'impression d'être enfermé ici depuis une éternité, j'ai peur, j'ai froid et je me demande pourquoi suis-je là, qu'est-ce qu'ils me veulent ? pourquoi moi ?
Le balafré n'a rien dit à part me jeter comme une merde dans cet endroit.
J'ai les nerfs à fleur de peau et je prie tellement fort, que j'espère me réveiller dans mon lit après ce terrible cauchemar. Que Sun-hi entrera dans ma chambre en me disant que c'est bientôt l'heure de partir à l'université. De prendre mon petit-déjeuner seule, car père est déjà à son bureau.
Mon Dieu, mon père !
Va-t-il se rendre compte de mon absence ? va-t-il faire tout son possible pour me retrouver ? Va-t-il s'inquieter, malgré nos différents ?
Notre dernière conversation ne s'était pas très bien passée. Ce conflit m'avait fortement chamboulée. Allons-nous vraiment nous quitter sur cette note ?
Malgré nos soucis et notre relation bien compliquée depuis la mort de maman, il en reste pas moins mon seul parent, mon père.
Un bruit métallique me sort de mes pensées. La porte s'ouvre en grand laissant la lumière aveuglante envahir la pièce.
Une silhouette se place dans l'encadrement de la porte.
__ Debout ! tonne une voix d'homme.
Comme paralysée, je forme une boule avec mon corps dans un coin de la pièce. Je sais que je devrais l'écouter, je ne suis pas en position de force et pourtant je n'arrive pas à bouger d'un poil.
__ DEBOUT J'AI DIT !
Sa voix qui augmente d'une octave me fait trembler comme une feuille, et les sanglots que j'avais réussi à cesser reprennent de concert.
Je l'entends grogner dans sa barbe en crachant des jurons, le bruit de ses semelles qui martèle le sol se rapproche dangereusement.
Une violente douleur se propage dans ma boite crânienne. Me tirant sauvagement par les cheveux, ce salaud m'oblige à me relever quitte à me scalper si je ne l'écoute pas.
__ Je vous en supplie, vous me faites mal, sangloté-je de douleur.
__ Ferme la et avance salope.
Me tirant encore plus fort, je prends le même rythme que mon bourreau en espérant atténuer la douleur dans mon crâne.
Après plusieurs pas douloureux, nous arrivons devant une porte. Il tourne la poignée et me pousse en avant pour me faire entrer la première.
Mes bras s'enroulent autour de moi, comme une façon de me protéger. Je n'ose pas regarder dans quelle pièce nous sommes entrés, mais j'ai la certitude de sentir une autre présence et cela se confirme quand j'entends mon bourreau parlementer avec une autre personne.
__ Viens t'asseoir.
Je ne contrôle pas mon corps quand je sursaute au son de sa voix.
La tête baissée, je ne remarque que les pieds de l'individu qui vient de s'approcher de moi.
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HADRIEL darkness
Romance- Le sang, l'odeur ne le répugne pas. - La torture, il en prend un malin plaisir. Pendant vingt-six ans, son quotidien est de faire toutes les tâches que lui ordonne Tanaka, cet homme d'affaires véreux Mais Hadriel que l'on surnomme H. exécutera san...