La fête de la lune

Chapitre II

Le prête était dans son église devant une statue de jésus entrain de prier quand le maire arriva.

-Mr.Joseph, vous voilà enfin.

-Que me voulez-vous ? Le jeune Rollin n'avait pas l'air dans son assiette.

-Je l'ai envoyé vous chercher puisque j'ai une nouvelle à vous faire part, répondit le prête en se levant.

-Quelle est-elle ?

-J'ai demandé de l'aide à l'église.

-De l'aide ? Mais pourquoi dont ? Joseph sentit son sang se mettre à bouillir.

-Nous avons 4 morts non expliqué sur le dos, et cela en simplement 5 jours. Nous devons agir.

-Monsieur le prête, je comprends, mais nous ne savons pas comment ils sont morts et encore moins de la main de qui.

-J'ai demandé à notre dieu de l'aide. Il m'a répondu que la sorcière en était la cause.

-La sorcière ? Vous voulez dire Hylda.

-C'est une sorcière ! L'enfant du diable.

-Hylda n'est pas une enfant du diable. Elle nous a toujours aider et les villageois pensent comme moi, commenta le maire la voix sévère.

-Alors pourquoi la rejeter du village ? Vous pensez qu'elle vous a pardonner ?

Joseph fut silencieux un instant. Le prête n'avait pas tard. Lorsque Hylda avait été chasser du village, à l'arrivée du prête et elle les avait tous maudit. Elle pouvait bien avoir un mauvais sentiment envers eux même si elle offre toujours son aide.

-Je vous laisse faire. Mais je veux des preuves. Sans preuve, Hylda est une simple femme qui aime les plantes.

Joseph ne rajouta rien avant de partir de l'église.

Vers la route pour aller au manoir, il croisa Octa.

-Octa ? Tu ne t'occupe pas du kiosque de légumes ?

-Non, monsieur. Ma mère est malade, et elle m'a envoyé chercher des médicaments.

-Mais la maison de Docteur Bononi est de l'autre côté.

-Eh...Elle lui a déjà demander de l'aide hier monsieur. Malheureusement ses médicaments n'ont rien changer donc elle m'envoyer en chercher...dans la forêt.

-Je vois...fait toi discret mon garçon.

-Oui Monsieur, répondit Octa avant à recommencer à marcher de façons rapides.

Joseph était bien au courant que les villageois trouvaient les méthodes de médecines à Bononi pitoyable comparer à l'antidote à Hylda. Voilà pourquoi il ne voulait pas qu'elle parte, mais l'église avait de plus en plus de notoriété dans les villes voisines. Ça ne tarderait pas à arriver ici aussi.

Octa quand t'a lui, marcha sans s'arrêter vers la cabane d'Hylda.

La petite cabane avait presque l'air abandonner avec plusieurs grandes plantes qui entourait la maison, comme s'ils étaient prêts à la détruire avant de la consommer.

Il cogna à la porte avec une poignée en forme de tête de loup.

-Entrez ! C'est ouvert !

Le voix d'Hylda était légèrement aigu, mais douce, comme le bruit un petit ruisseau proche de chez soi.

Octa n'attendit pas que la sorcière rajoute quelque chose avant d'entrer.

-Bonjour demoiselle, j'aurais besoin d'un médicament pour ma mère. Elle fait beaucoup de fièvre.

Hylda qui était de dos commença à chercher dans ses fiolles.

-A-t-elle chaud ou froid ?

-Chaud.

- D'accord

Elle se mit face à Octa pour lui sourire.

-Je vous fait ça tout de suite, Octa.

Le jeune homme était prêt à fondre devant le sourire de la femme. C'était une femme très jolie malgré son caractère qui pouvait laisser à désirer.

Elle portait toujours ses cheveux brun foncé, presque noir, en tresse. Ses yeux bruns donnaient l'impression qu'elle lisait dans l'âme de ceux qu'elle regardait. Elle tressait ses cheveux avec quelques fleurs, sûrement pour leur parfum délectable. Sa robe d'aujourd'hui était mauve foncé, et elle portait un tablier blanc.

Le médicament ne prit que quelques minutes à faire.

-Et voilà Octa, pour votre mère.

Elle lui tendu une petite fiole en verre.

-Juste à me rendre la fiole une prochaine fois. Je commence à en manquer un peu, rigola légèrement Hylda.

Octa resta là à regarder fixement la jeune femme.

-Puis-je vous inviter à la fête du village ?

-Quoi ? Répondit Hylda surprise.

-J'aimerais que vous soyez ma cavalière pour la fête de ce dimanche.

Les joues de la jeune sorcière prirent un petit teint rosé.

Octa n'était pas un garçon ideux*. Il avait un certain charme avec ses cheveux brun court et légèrement bouclé. Ses lèvres étaient assez pulpeuses, ce qui lui procurait certaine moquerie de d'autre villageois. Il dépassait d'une demi-tête Hylda alors qu'il avait le même âge.

Cependant, Hylda n'était point attirer par un garçon à maman qui avait aidé le village à la chasser.

-Je peux...vous répondre demain ? Je dois venir faire quelques emplettes.

-Prenez tout le temps que vous voulez Mademoiselle Hylda.

-Merci...Octa.

Octa sortit de la cabane avec le cœur qui tambourinait sa poitrine. Il l'avait fait. Ça faisait déjà 4 lunes qui voulait l'inviter, sauf qu'il n'avait jamais eu le courage, mais cette fois si, il l'avait fait et en était très heureux.

Il marchait avec confiance dans la forêt, jusqu'à ce qu'il voie une petite cabane au bord de la forêt. Elle était à quelques kilomètres du village. Curieux, il s'approcha.

C'est alors qu'il entendu des bruits obsède. Sa curiosité fut piquée de nouveau.

Il se demandait qui venait se cacher dans la forêt pour le faire. Un vieux couple qui voulait de l'intimité ? Un nouveau couple pas encore marié qui voulait un peu d'aventure ? Des jeunes qui découvraient leurs corps ?

Il se colla contre le mur de la cabane pour regarder subtilement par la fenêtre.

Il remarqua les longs cheveux noirs de la femme. Ils lui descendaient au bas des reins. Sa taille était fine, tout comme ses épaules. Il remarqua le visage l'homme, c'était Marcus. La femme passait ses mains sur le torse de l'homme. C'est là que Octa remarqua les ongles longs et deux bagues au doigt. Il comprit tout de suite qui c'était.

Il se cachait de nouveau et parti le plus vite possible pour ne pas se faire prendre et avoir une correction.

- C'était quoi Marcus ? Demanda la femme d'une voix inquiète.

-Ça doit être une brebis ma bien aimée, répondit Marcus en baisant le cou de la femme.

Celle-ci se laissa faire en ne pensant plus à ce qui c'était passé.