Chapitre 7

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Chapitre 7 :

Quand j'arrive chez moi, il est déjà 11h.

-Vic ! Te voilà !

Ava me saute dans les bras dès que j'ai franchi le pas de la porte.

- Bonjour Victoria.

Malheureusement, je connais cette voix entre mille. Celle qui me donne des frissons quand je l'entends. Cette voix suave qui agite mon bas ventre à chaque syllabe prononcée.

- Bonjour, dis-je en relevant la tête pour croiser des yeux bleus perçants.

- Viens, il reste du café, me dit ma petite sœur.

- J'en ai déjà pris un chez mon ami.

- Tu as dormis chez lui ?

La voix de Monsieur Leroy se fait dur mais il ne m'impressionne pas.

- Oui et on a dormi dans le même lit, je réponds pour le provoquer.

Et c'est là que je le vois virer au rouge. Ava va dans le salon et mon professeur se rapproche dangereusement de moi.

- Tu as fait quoi ?

- J'ai.dormis.dans.le.même.lit.que.lui.

Et sans réfléchir, il me plaque contre la porte d'entrée, ses deux bras entourant ma tête. Je me presse contre lui et il me prend par la taille. Nous sommes tellement proches que je sens son souffle sur mes lèvres.

- Ne refais jamais ça.

Il me laisse sans voix et pour la première fois, je n'ai rien à redire. Au contraire, je n'ai qu'une envie, l'écouter parler.

- Promets le moi.

- Je...je ne peux pas.

- Si tu ne le fais pas, je le tuerais.

- Vous n'êtes pas sérieux ?

- Je n'ai jamais été autant sérieux de ma vie, dit-il sans me quitter des yeux.

Et je le crois.

Il est assez fou pour ça.

C'est un malade ce type.

Et pourtant, je n'ai pas peur. Et je déteste ça. Je préfèrerais vouloir prendre mes jambes à mon cou mais non, j'ai envie de le voir mettre ses menaces à exécution.

- Je...Non, je ne peux pas vous promettre cela.

- Alors ne le vois plus.

- Je travaille avec lui.

- Je vois. Alors vois le moins souvent.

- Je ne peux pas. C'est mon ami.

Mon argument n'a pas l'air de lui plaire et il renforce sa prise sur mes hanches et enfouit son visage dans mon cou.

- Je t'en supplie, réfléchis-y.

Face à cela, je ne peux m'empêcher de dire :

- Ou...oui. D'accord.

Et il s'éloigne comme il était venu.

Sauf que sa présence me manque.

Mais qu'est-ce que je raconte ?

Ce n'est qu'un pauvre con.

- Gentille fille.

Connard.

Je ravale mes insultes et vais dans ma chambre pour travailler un peu.

- Qu'est-ce que tu comptes faire ? me demande-t-il en me suivant.

Monsieur DOù les histoires vivent. Découvrez maintenant