GHOST

27. Brooklyn

Il voulait m'accompagner à Brooklyn ?

Je reste figé un moment sur place, ne sachant pas vraiment comment réagir. Devrais-je accepter sa proposition ?
Alors, une bataille acharnée pris place dans mon esprit. Je pesais le pour et le contre, car c'était lui ou personne.

— Ma proposition ne durera pas éternellement...Dit-il en me regardant.

Si Clay ne m'accompagner pas, personne n'allait le faire.

Alors doucement, à contre coeur, je pris place du côté passager. J'attache ma ceinture de sécurité avant de l'observer comme pour lui montrer mon accord et sans un mot de plus, il démarre.

°°°°

Trente minutes,

Cela faisait très exactement trente minutes que nous roulions. Clay roulait comme à son habitude très rapidement mais pas comme la dernière fois et je n'osa pas protester, de peur de finir en plein milieu de la route pour la deuxième fois.

Clay ne parlait pas, il était très concentré, une main sur le volant et l'autre bras accoudé sur la vitre baissé mais la main fermée en point sur sa bouche, les sourcils froncés. Il avait l'air perdu dans ses pensées...

Je cala alors ma tête contre la fenêtre pour faire passer le temps quand la voiture s'arrête. Je me relève aussitôt en constatant que nous étions dans une station quand Clay pris la parole.

— Je vais m'acheter des clopes. Claque t-il avant de quitter la voiture.

Je souffle d'exaspération en calant rageusement ma tête contre le dossier de mon siège.

Donc il nous stoppe pour s'acheter,

Des clopes ?

C'est vrai qu'on était plus très loin de la ville et qu'il nous avait bien fait avancer mais quand même, il aller faire bientôt nuit.

18h21.

Indiquait la montre de la voiture.

Je décide finalement de descendre à mon tour afin d'en profiter pour aller aux toilettes. Elles étaient situées non loin de la supérette dans laquelle Clay était. Une fois dans celle-ci, je m'enferme dans l'une des cabines. Et pendant que je faisais mon affaire, quelqu'un frappe à ma porte.

Je retiens mon souffle un Instant, un peu gêné de la situation avant de murmurer un petit « Occuper ».
Mais, curieusement, la personne repris de plus belle en y apportant des gros coups à en faire défoncé la porte.
Je sursaute aussitôt avant de tirer la chasse et de faire remonter mon pantalon, je baisse mon regard vers le bas de la porte avant de remarquer une chose qui me pétrifie sur place.

C'était des chaussures d'hommes...

C'était un homme qui frappait à ma porte...

Les coups s'intensifient de plus belles et j'avais l'impression que mon cœur allait lâcher. Et d'un coup, un sifflement se fît entendre.

Et je me fige sur place.

                                           Il était là.

« La vie en rose »,

Voilà la chanson qu'il sifflotait. C'était la même chanson, il l'adorait.

Il était là

Il était là

Il est là...