Moi, Quand je me réincarne...

Chapitre 6 - Au-revoir

Homme : Comment ça 15 pièces ?! Vs'savez ce que çam'apris d'aller la chercher jusqu'à l'aut'truc la... Merde !

Homme 2 : Gardes !

Des cris arrivent, un son d'acier et puis un grognement.

Puis le silence à nouveau.

Femme : Tes putains de rabatteurs m'ont fait perdre tous mes agents !

Homme : Nous sommes désolés, nous allons vous dédommager ave...

Femme : AH NON ! Commence pas à me la faire à l'envers, TES hommes ont tué 2 éléments très importants pour moi, je veux pas de tes dédommagements à la con !

Homme : Je... nous... enfin vous serez... vos pertes seront compensées par... ce dont vous avez besoin !

Homme 2 : Oui... avec... heu... de quoi remplacer vos éléments !

Femme : Vous foutez pas de ma gueule ! Bande de sales petites vermines rampantes ! Vous avez pas ce qu'il faut, je veux ni des putes, ni des bras bon marché !

Homme 3 : Vous savez on a tout juste reçu une cargaison de gnomes, toute fraîche de capture, ce sont des grands sorciers des arts anciens gnomes, ils peuvent vous servir à merveille !

Femme : Des clodos que vos branquignols on ramassé dans une ruelle de la capitale. Mes agents étaient de vraies raretés !

Homme : Mais non... vous savez quoi on va aller, tous ensemble, voir ce que nous avons, et vous pourrez choisir ce que vous voulez, n'importe quoi !

Le ton redescend et on entend plus ce qu'il se dit à l'étage.

Silence encore.

Impossible savoir avec exactitude comment le temps passe ici, sans lumière, sans repas, sans autre chose que les éventuelles engueulades de l'étage.

Homme : Fais gaffe.

Homme : Fais gaffe !

Un bruit sourd.

Homme : Je t'avais dit de faire gaffe.

Homme 2 : Oui oui, ça va, ça pèse une tonne ce truc !

Quelqu'un d'autre parle mais trop bas pour l'entendre d'ici.

Homme : Dépêche, ou on va se faire engueuler encore.

Les deux gardes descendent les marches avec un poids mort humanoïde et poilu, ils le déposent dans une des cages de la pièce circulaire.

Homme 2 : Putain ça pue ce truc !

Homme : Allez bouge, je veux pas traîner ici.

Ils remontent en échangeant quelques autres plaintes.

Le vide à nouveau.

Homme : Préparez le truc, on va le présenter à nôtre invitée.

Cette fois ci le ton était bas mais proche de l'escalier.

Un garde descend l'escalier des chaînes à la main.

Garde : Debout. On va te rendre présentable.

Il ouvre une cage.

Garde : Debout j'ai dit !

Lune : C'est à toi qu'il parle.

Aryel : Hein ?

Le garde me soulève de force et commence à m'enfiler les chaînes.

Aryel : Mais... je... quel jour on est ?