6-Antoine

1 0 0
                                    

Je n'avais pas fermer l'œil depuis ma rencontre avec la jolie Daysie. Depuis notre « date » enfin si l'on peut appeler ça comme ça , mon esprit ne fait que des retours en arrière pour penser à elle. Ces yeux bleus obnubilant. Je me fondais à l'intérieur , il me transportait dans une autre réalité, elle me transportait dans une autre réalité.
Mais la scène qui tournait le plus dans ma pauvre tête était celui où en un coup de parole à elle réussi à charmer le serveur, comme ci elle l'avait contrôlé, avec de la magie, l'homme était devenu un pauvre robot obéissant à tout ces faits et gestes. C'était majestueux. Elle était majestueuse. Ces cheveux blonds brillait encore plus que la crinière d'un lion dans la savane. On pourrait croire que je tombe à ces pieds , peut être bien. Mais je ne suis pas ce genre d'homme à lécher les bottes à la première fille qui me fait tourner la tête , qui me fait tourner en bourrique, qui me rend dingue avec qu'une seule parole. Elle a eu beau essayé de me brûler avec sa bougie , je l'aurais laisser faire de moi son feu de camps si elle le voulait.
J'ai terriblement envie de la revoir , mais tout mes membres ne répondent à aucun de mes messages. Il reste la allonger , mes yeux fixer sur le plafond blanc de ma chambre d'hôtel , observant les moucherons qui se promène cherchant au plus vite une sortit avant que quelqu'un vienne l'écraser et le mettre dehors. J'étais pourtant habiller , mais je suis rester ainsi la moitié de la journée. Je n'avais rien fait et bousillé la moitié de ma journée allonger sur ce lit douillet. Jamais je n'avais agis ainsi , j'ai toujours été un homme productif, j'ai toujours voulu faire quelques choses , la chose que je déteste le plus dans ce monde c'est m'ennuyer, mais c'est bien ce que je suis entrain de faire en ce moment même et je déteste plus que tout cela.
1 minutes.
5 minutes.
10 minutes.
15 minutes.
J'ai décidé de me lever, il faut que je bouge, alors j'ai enfilé un gros manteau, un bonnet pour couvrir ma tête, des moufles j'en suis presque à mettre une cagoule.
J'ai enfilé les bottes que je venais d'acheter hier et je suis enfin sortit de ma chambre d'hôtel. Il ne restait personne , plus aucune voiture étaient encore garer sur le parking sauf celle du personnel. Tout pour me démoralisé.
La neige continuait de tomber tant bien que mal sur mon front même avec mon bonnet qui faisait tout en son pouvoir pour me couvrir du froid. J'ai enfilé mes AirPods dans mes oreilles et j'ai mis en route la musique « New York avec toi » de téléphone. Oui cela fait cliché, je suis à New York et j'écoute une musique sur New York.
Puis je me suis mis à courir dans la neige , je me suis même donner comme objectif de courir 5km sous la neige et dans le froid. Bonne idée ? Du tout et je le sais déjà que je vais attraper dans deux jours une belle conjonctivite. Mais je m'en fiche , il faut que je fasse quelques choses. Alors je cours , au moins je ne pense pas à la belle fille au cheveux doré qui me trottait dans la tête depuis tout ce temps. Je ne devais penser qu'à ne pas trébucher avec la neige qui se prenait dans mes pieds.

———————

5km, j'ai parcouru 5km sous la neige, la neige qui me glaçait le sang, qui me glaçait les poumons m'empêchant de respirer. Mais je me trouvais bien trop loin de l'hôtel pour espérer m'y trouver dans quelques minutes, j'en est pour presque 1h30 à pied si je marche. Alors je suis partit visiter la ville, la nuit tombait à vitesse plus que phénoménale. Les lumières s'allumait un peu partout dans la ville pour qu'elle ne soit pas plonger dans le noir complet. Le grand sapin de noel qui se trouvait à quelques pas d'ici se trouvait probablement aussi grand que la Tour Effeil qui se trouve en France, à Paris.
Je m'en approchais, mais une rues attira mon attention. Le marché de Noël. Évidement, voici où je pouvais retrouver Daysie , pourquoi n'y ai-je pas penser avant. Après avoir admiré une dernière fois ce magnifique sapin, avoir pris 6 à 7 photos avec mon petit téléphone je me suis accouru au marché. Elle y était, je le savais, je le sentais. Alors je marchais, encore et encore. Avant de voir dans mon champs de vision ces jolies bougies qui sentais jusqu'à ici, toute avait une odeur différente, mais celle que je sentais le plus était bien évidemment le parfum de Daysie. Daysie comment ? Je ne connais pas son nom de famille, mais je m'en fiche. Alors je me suis approché de son stand, l'air sur, j'ai déposé un coude dessus pour m'accouder.

- Qu'elle est l'odeur de celle ci ? Demandais-je en désignant les bougies jaunes qui se trouvait juste derrière elle.

Ma voix la fit sursauter, mais elle ne le montrait pas, elle décida d'agir comme si rien ne venait de ce passer et qu'elle m'avait vue depuis une bonne demi heure qui rôdait dans le coin.

- Je te laisse deviner, le jaune t'évoque quoi ?

- Le soleil qui est venu se déposer sur tes beaux cheveux doré.

- Si tu es venues me draguer, désolé d'avance Antoine je ne suis pas intéressé. Tu peux repartir, bye. Me chanta t'elle en un signe de la main.

- Tu te trompe Daysie, je voulais te voir en ami.

- Ami ? Je n'est pris qu'un seul verre avec toi je ne vois pas en quoi nous sommes amis.

- Alors prenons en un autre.

- Jamais.

- Daysie, tu es seules pour ces vacances de Noël et je le suis aussi. Nous pourrions le passer ensemble, nous serons que de simple amis de Noël. Des amis de vacances d'hiver, ne me dit pas que tu comptais passer tes vacances sur ce marcher ?

- Bien sur que si, qu'est ce que tu crois ? Je ne suis pas comptable moi, je ne suis pas riche et je ne réside pas dans un hôtel de luxe, non moi je me retrouve dans un pauvre appartement paumer dans New York et je n'arrive qu'à me faire de l'argent à cette période de l'année alors désolé de briser tes rêves.

- Alors je viendrais tout les soirs te voir sur le marché.

- Et me supplier chaque soir de venir dans ton lit ? Je t'en pris je préférais mourir de froid que de devoir venir poser mes pauvres lèvres sur tes lèvres.

- Alors devenons simplement amis, je t'en pris. Je m'ennuie et je déteste plus que tout m'ennuyer. J'aimerais juste passer de bonne vacances avec une bonne personne que je trouve vraiment adorable. Nous pourrions bien nous entendre.

- Bien. Me répondit-elle en tendant l'une de ces mains vers moi. Passe ton téléphone que j'y rentre mon numéro. Ce sera plus simple pour que l'on puisse se contacter.

Elle est facile à convaincre. Ou alors fait-elle ça pour ce débarrasser de moi au plus vite ? Je n'en sais rien mais je préfère penser que je l'ai convaincu.

- Voila , j'ai ton numéro et tu as le miens. Demain vers 19h30 on se retrouve à la patinoire qui se trouve près du sapin de noel , tu n'as pas de besoin de venir me chercher je sais me débrouiller comme une grande. Tu voulais une activité je t'ai trouver quelques choses alors maintenant pars. Et surtout ne m'envoie pas de message pour rien dire sinon tu finiras bloquer et je m'enfuirai très loin pour que jamais tu me retrouves. Est-ce que c'est compris ?

- Complement.

- Alors maintenant déguerpis , à demain Antoine Razqui.

Froid d'hiverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant