Chapitre 14

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PDV Ama :

J'entends des claquements de talon, je continue à esquiver les coups de la prénommer, Candice, c'est bizarre, elle n'a pas un nom italien, mais elle a un accent, je me demande bien qui elle est. Sans que je m'y attende, je reçois un coup de pied dans les côtes avant que je puisse crier de douleur, je sens un bras me tirer de ring.

–On sort ce soir Ama. Dit-elle avec un grand sourire.

Je jette un coup d'œil vers Adriano, il a les bras croisés, la mâchoire contractée, il me regarde avec un regard noir, je lui fais mon meilleur doigt d'honneur, je sens qu'on me tire vers la sortie, c'est là prénommée Alessia, elle se hâte d'aller dans ma chambre, on entre.

-Ama, je t'admire tellement ! S'exclame-t-elle. D'habitude personne ose prendre de haut Adri mais toi !

Je fronce les sourcils, elle lève les yeux en l'air et se dirigent vers mon dressing et fouille dedans.

-Alessia ?

Elle lève la tête vers moi.

-Oui ?

J'hésite de lui poser une question, mais j'en ai tant que je vais exploser.

-Qui est Candice ? demandais-je.

Elle saisit deux robes courtes, elle lâche un long soupir avant d'y répondre.

-Candice, c'est une femme comme toi, sauf qu'elle n'a pas était vendue par ces parents, elle est venue de son plein gré il y a six ans, c'était pendant que le patron régnait sur l'empire des Alvaro.

-Elle avait quel âge quand elle est venue ?

-19 ans...

Mais ça veut dire quel a vingt-cinq ans, elle est rentrée super tôt, je me demande bien pourquoi.

-Le père d'Adriano ne règne plus ? demandais-je.

Elle regarde le sol et me fait un signe de tête, non, je comprends mieux pourquoi Adriano a quatre-vingt-dix pour-cent de pouvoir, mais pas la totalité, pourtant le père d'Adriano est toujours en vie, je ne comprends pas pourquoi il ne règne pas totalement, je décide de rien dirent.

-Et toi t'es rentré à quel âge ?

ll me regarde avec un sourire qui lui fait remémorer ces meilleurs souvenirs, tout d'un coup une lueur de tristesse se montre dans ces yeux.

-Je suis rentrée quand je suis née, ma mère quand elle était enceinte de moi, elle était déjà hackeuse. Je suis née et puis j'ai suivi les traces de ma mère, donc j'ai grandi avec Adri.

J'ai l'impression qu'elle ne me dit pas tout, je préfère laisser, elle me révélera quand elle se sentira prête.

-Allez, va te changer. Déclare-t-elle en me tendant la robe.

Je saisis la robe qu'elle me tend, elle me fit un sourire que je lui rends, je tourne les talons, je me dirige vers la salle de bain, je rentre à l'intérieur, je fais couler l'eau puis me déshabille, je rentre dans la douche, je laisse couler l'eau sur mon corps.

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J'enfile la robe, elle est fendue d'un côté, elle a un décolleté plongeant, elle est super sexy, je m'admire dans le miroir, mes boucles tombent en dessous de mes épaules en se laissant définir, mon maquillage qui laisse ressortir mon teint marron clair, je touche mon ventre sentant une légère douleur dans l'abdomen mon visage se crispe, je lis ma robe et ouvre la porte, j'avance, mais heurte quelque chose du moins quelque.

-Putain, tu ne peux pas regarder où tu marches. Dis-je en levant ma tête avec les sourcils froncés.

Il croise ses bras me regardant de haut, je le fixe, il laisse une expression indéchiffrable, il pousse un long soupire.

-Tu n'ira pas ! Dit-il d'un ton autoritaire.

Quoi, il raconte quoi, je le regarde avec incompréhension.

-Ce soir, tu n'ira pas, je te l'interdis. Répète-t-il en haussant le ton de sa voix.

-Tu n'as pas le droit de m'interdire quoi que ce soit ! Criais-je en pointant mon doigt sur son torse.

Je le pousse avec mon doigt.

-Écoute-moi Adriano !

Je le pousse un peu plus brutalement.

-J'en ai marre de ton comportement de merde.

Il me regarde interloquer, je continue à le pousser, son dos heurte le mur, je ne retire pas mon doigt pour autant, je suis tellement en colère, il pense pouvoir me contrôler, ce n'est pas possible, il sait comment me mettre hors de moi.

-Écoute Adriano. Je marque un temps de pause. On a plus le choix maintenant, on est obligé de travailler ensemble donc arrête de te comporter tel un vrai connard.

C'est muscle se contracte sous mes doigts, je lève ma tête, il continue de me regarder, mais cette fois-ci son expression s'adoucit, mais il l'est toujours indifférent, je sens sa main saisir mon poignet, mais avec une douceur que je ne connais pas, je continue à le fixer, je ne comprends pas ce qu'il fait, il relâche ma main délicatement puis se rapproche de mon oreille.

-Tu es seulement ma captive, tu n'as rien à me dire pour moi, tes juste un objet, je te traite comme tes parents.

Il s'éloigne de mon oreille sans que je me contrôle, j'élance mon poing qui heurte brutalement sa joue, il me regarde avec un regard noir sans que je m'y attende sa main attrape mon cou, il serre plus fort son emprise, ma gorge commence à être sèche, je commence à manquer d'oxygène, je lui tape sur le bras mon dos heurte le mur violemment mes pieds ne touche plus le sol, je bouge en essayant de le faire lâcher son emprise mon corps commence à se fatiguer, j'arrête de bouger, je peux distinguer sa voix au loin.

-Ne me touche plus jamais captive !

J'essaye de garder mes yeux ouverts, je peux voir de la fureur dans son regard, il me regarde comme si j'étais sa proie.

-ADRIANO LÂCHE LA MAINTENANT BORDEL ! Crie-t-elle.

J'entends sa voix au loin, je peux la reconnaître, c'est la voix d'Alessia, je sens mon corps tomber lourdement au sol, j'essaie tant bien que mal de récupérer de l'oxygène sans que je me contrôle, une larme quitte mon œil.

-Ama respire doucement, ne panique pas ok.

J'essaie de suivre ces conseils, je recommence peu à peu reprendre mes esprits.

-Tes vraiment un con, Adri qu'est-ce qui t'est passé par la tête, tu as frappé une femme !

Je tiens mon cou et lève la tête, je vois Adriano se recoiffer les cheveux, il a l'air mal à l'aise, il n'ose même pas se tourner vers moi.

-Adri t'a fait une promesse de jamais frapper une femme de ta famille !

-Elle ne fait pas partie de la famille, ce n'est qu'un objet, une captive.

Dangerous SeductionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant