Chapitre 18

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-Noëlie ? Dis-je en essayant de ravaler mes larmes.

(Ama c'est toi ?! Crie-t-elle au téléphone.)

-Oui...

(Ama putain ça fait deux mois que j'essaie de te joindre et que je m'inquiète pour toi, t'es parents n'ont rien voulue me dire, j'étais tellement inquiète, t'es où ?!)

-Non, ne viens pas, je dois faire quelque petite chose.

(Tu dois faire quoi ?! S'il te plaît laisse-moi te voir.)

-Je ne peux pas te le dire, je te promets qu'on se reverra bientôt, ne rappelle pas ce numéro, ce n'est pas le mien.

Je ne lui laisse pas répondre, je lui raccroche au nez, je remercie l'inconnu, j'essaie de me repairer, il ne faut plus qu'Adriano me retrouve, j'essaie de me repérer, j'ai l'impression que sa remonte d'il y a longtemps, il faut que je remonte certaine ruelle pour rentrée chez moi.

~~~

Je marchais depuis ce qui me semble une éternité, je me rapproche de chez moi, je m'équipe d'arme, je mange faut que je reprenne des forces avant de me battre, mes parents ne seront pas des traîtres, je suis arrivée devant la maison, j'aperçois une voiture qui me dit quelque chose, je me presse de me cacher, je me souviens qu'il y a une ouverture dans le jardin du voisin.

Je presse le pas et me faufile à l'intérieur du jardin, je me cache derrière la barrière en bois, j'entends le moteur s'arrêter et du mouvement, putain les salaud, ils sont partis chez moi, mais oui Ama ces logiques qu'il pense que je suis parti chez moi, c'est le seul endroit qu'une personne serait chez soi.

-Ama, tu es là ? Je te jure Valentina, pourquoi t'aurai-je menti.

Putain Noëlie avec ma mère... Sans que je réfléchisse, mes jambes me conduisent en dehors du jardin, je suis maintenant à la vue de tous, il se tourne vers moi, je leur fais un signe pour qui se taise, Noëlie et ma mère ont des larmes qui dévalisent leur joue, je fais signe à Noëlie de partir, elle refuse, je sers dès dent, je vois une balle se diriger vers ma mère, je cours vers ma mère son corps tombe lourdement sur le sol sans que je me contrôle des larmes dévalisent ma joue, mais pas de tristesse de colère.

Noëlie prend son pouls, je me retourne vers la personne qui a tiré, mes yeux s'écarquillent quand je vois mon père, il me regarde avec une colère que je ne reconnais pas, ses sourcils sont froncés, il a un petit rictus hautain, il pointe son canon vers moi, ce n'est pas possible, c'était lui pendant tout ce temps le grand méchant est non la famille Alvaro, il a le doigt posé sur la gâchette, il me fait un grand sourire qui me donne la chair de poule.

-C'est fini Amara !

En une fraction de seconde il tire je me retrouve par terre un poids lourd sur mon corps, j'ouvre les yeux, je vois le visage d'Adriano mes yeux plonger dans les siens ses cheveux sont en pagaille, je peux remarquer qu'il a été contrarié, je sens son souffle chaud frapper mon visage, je tourne la tête Kyle est entrain de se battre avec mon père, je tourne la tête vers Noëlie, elle est étonnée elle me fait un signe de tête que je comprends aussitôt ma mère n'a pas survécu ses mains tremble, j'essaye de pousser Adriano en vain, j'ai plus de force.

-Ama... Dit-elle d'une voix faible.

Je tourne ma tête pour voir Adriano, il rapproche son visage lentement, il me fait un rictus.

-Jamais, tu pourrais m'échapper Captive. Dit-il d'une voix rauque et sexy.

Son souffle et chaud, il y a tellement de tension, des papillons se forment dans mon ventre, Amara purée revient à la raison, il te manipule, j'entends un coup de feu suivi d'un boum, je tourne aussitôt ma tête, je vois le visage de mon père, il crache du sang, je sens mon corps devenir plus léger, je me lève et me dirige vers mon père, il me sourit et continue de tousser.

-Amara... Tu n'as... Jamais... était.

Il tousse à nouveau, je m'accroupis, j'approche mon oreille de sa bouche.

-Ma... Fille.

Mes yeux s'écarquillent, une larme coule sur mes joues, tout ce temps ma vie était un mensonge, je me lève et m'approche de ma mère, sont corps inconscients, je pose ma main tremblante sur sa joue, sont corps est gelé, je porte ma main vers ma bouche, je me lève Noëlie me serre dans ces bras, elle pleure mes larmes coulent de plus en plus mes lèvres tremble Adriano me fixe je me mets dos à lui, je ne veux pas qu'il me voie dans un moment de faiblesse.

Noëlie se retourne et regarde Adriano, je m'éloigne, il se rapproche et chuchote dans l'oreille à Noëlie, elle hoche la tête en guise d'approbations, elle me fait un sourire triste, elle se rapproche de moi.

-j'y vais ma Ama, tu vas me manquer, prend soins de toi.

Elle me prend dans ses bras, m'enlacent fort, je l'enlace en retour.

-Je l'aime bien cet Adriano ! Chuchote-t-elle contre mon cou.

Elle s'éloigne, je lui souris et essuie ces larmes, on se tient les mains, Adriano vient vers nous.

-Ton Uber est là Noëlie, tu auras des nouvelles de Amara quand on peut.

Il lui tend une enveloppe, elle le regarde l'air interrogateur.

-Je suis navré que tu es assisté à ça, il y a trente mille dollars dedans.

Je le regarde, les yeux écarquillés, Noëlie ne cache pas sa surprise, il est vraiment gentil quand il veut, mais pourquoi se comporte-t-il comme un connard, je suis tellement heureuse pour Noëlie, elle pourra rembourser toutes ces dettes maintenant et payer les frais médicaux.

-Je suis épuisé. Dis-je en bâillant.

Noëlie me fait un dernier câlin et remercie Adriano avant de partir dans son Uber je me frotte les yeux.

-Viens, on rentre, je veux plus qu'il t'arrive quelque chose.

Ouah, je l'ai jamais vu s'inquiéter au paravent, il saisit ma main délicatement et part vers sa voiture, il m'ouvre la portière, je m'installe, il ferme derrière moi, je me demande ce qu'il lui arrive, bon, il sourit toujours pas, on ne peut pas lui en demander trop c'est quand même un mafieux, je m'attache pour dégager mes pensées, il démarre, je pose ma tête contre la vitre et m'endors.

~~~

J'ouvre lentement mes yeux pour m'adapter à la lumière, je vois le visage d'Adriano, il me porte, son visage est tellement proche du mien, j'aperçois une cicatrice sur sa joue.

-T'es enfin réveillé marmotte.

Marmotte, il est sérieux avec ces surnoms. Mais je me demande pourquoi il est si gentil avec moi.

-Adriano, pourquoi tu es devenu gentil et attentionné avec moi, sachant que je me suis échappé.

Il prend un temps de réflexion avant de répondre.

-Parce que ça ne sert a rien que je te déteste, on travaille ensemble qu'on le veuille ou non et puis je pense que ta vu le vrai visage de Damian donc tu te restes seule sinon autant que tu serves un peu à quelque chose.

C'est mot son cru, il me pose sur une chaise délicatement, il a raison et aussi, je veux qu'il m'aide à comprendre sa phrase.

-Adriano, je veux que tu m'aides à découvrir la vérité sur moi.

Enfaite, je ne connais rien à ma vie, apparemment mon père n'est pas mon père, c'est pour ça qu'il me détestait, il était au courant depuis des années qu'il n'était pas mon père.

Dangerous SeductionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant