Dangerous Seduction

Chapitre 19

-T'es vraiment qu'une bonne à rien comme ta mère, Amara.

Mes larmes coulent, mes joues inondées de mes larmes, il relève sa main et me remet troisième gifle, mes lèvres tremblent, je vois ma mère arrive en trottinant.

-Damian, arrête !

Elle le retient, il s'arrête, il tourne les talons en marmonnant dès mot incompréhensible dans sa barbe, je tremble de peur.

Je sursaute, mes yeux sont noyés à cause de mes larmes, je sens une main qui caresse ma cuisse.

-Tout va bien Ama t'es en sécurité, écoute désolée, je ne savais pas ce que tu vivais avec ton père.

Ça fait plus d'un mois que mes parents sont morts, je perds énormément de poids ce soir, je vais devoir encore faire semblant d'être heureuse quand je serai au téléphone avec Noëlie. Dans quelques jours, on doit, allez à une réception, il y a toutes les familles puissantes comme d'habitude, il est trois heures du matin, mes cauchemars me hantent et comme d'habitude Adriano me réconforte, ce nouveau Adriano que j'ai rencontré récemment et une toute nouvelle facette de cet homme impassible et je commence à bien aimer ce nouvel homme.

Il monte sa main sur ma joue et essuie mes larmes, mes joues deviennent chaudes à sous sa main, je suis entrain de rougir, je lui souris sans me contrôler et les papillons me chatouillent le ventre, purée Ama ne tombe pas Amoureuse.

-Ça va mieux ?

Il affiche un faible sourire qu'il fait disparaître dès que je le remarque, il se lève, j'aimerais tellement qu'il reste avec moi...

-Bon allez Ama retourne dormir bonne nuit.

Sans que je réfléchisse, je retire ma couette et puis me lève, je suis en short avec un haut large, j'enlace Adriano lui, il est en jogging gris avec un t-shirt noir, je sens qu'il l'a un petit sursaut de surprise, il ne me repousse pas au contraire, il m'enlace en retour.

Nous restons comme ça pendant de longue minute, je m'éloigne puis me met sur la pointe des pieds et lui fait un bisou sur la joue avant de retourner dans mon lit, il sort de la chambre, je commence à rougir de plus en plus, je m'allonge me mettant sous ma couette Ama pourquoi as-tu fait ça je suis débile.

Je suis dans le canapé entrains de siroter mon thé, j'ai un chignon décoiffé, quelques mèches me tombent devant le visage venant chatouiller mon nez, je suis entrain de regarder Teen wolf cette série est vraiment bien, je me mets en tailleur pour me réchauffer le maximum en y repensant cela fait un moment que je n'ai pas vu Silas ni Kyle et Alessia depuis la dernière fois, j'ai l'impression qu'il essaye au maximum de m'écarter, mais c'est trop tard, j'ai déjà été impliqué de nombreuse fois. Adriano est parti, je ne l'ai pas croisé de la mâtiner et heureusement, car j'ai réellement honte de ce qu'il sait passer hier, je ne me sens pas près de l'affronter, je n'ai jamais ressenti ça au paravent.

J'entends la porte s'ouvrir et se fermer brusquement, purée, c'est lui, je pose ma tasse vide précipitamment et me lève d'un bond, je cherche un endroit où me cacher sans réfléchir, je cours dans le jardin, je ferme délicatement porte coulissante derrière moi, je me cache derrière un mur, c'est tellement gênant, je tremble sous la fraicheur du vent, il fait tellement froid, je frotte mes mains pour me réchauffer.

-Amara, viens là, tu vas tomber malade. Dit-il fermement.

Comment il sait que je suis là, je sors de ma cachette, je regarde mes pieds en mordant ma lèvre inférieure, je rentre, je suis congelé, des frissons parcours tout mon corps, je sens son regard posé sur moi.

-Pourquoi tu m'évites ?

Je relève les yeux vers lui, il a les sourcils froncés, il essaye de lire en moi, je ne laisse rien transparaître, ses yeux noirs sont perçants, il a un petit rictus comme s'il avait eu un déclic.

-Tu es gêné à propos d'hier !

Il me sourit avec un sourire taquin, mes yeux s'écarquillent, je sens mon sang monter dans mes joues.

-Serais-tu gêné, si je disais que j'ai apprécié. Dit-il d'une voix sensuelle.

Je lui tape l'épaule, je déteste quand il me fait marcher comme ça, ses lèvres s'étirent de plus en plus en offrant un sourire sexy ce qui fait battre mon cœur plus vite.

-T'es vraiment un crétin ! Dis-je en rigolant.

La porte s'ouvre en un grand fracas, on entend les talons claquer dans le hall d'entrée, on se dirige vers l'entrée, on voit Candice limite courir vers Adriano, je ne sais pas pourquoi, mais je sens une pointe de jalousie, non Ama tu ne dois pas tomber amoureuse, Candice lui fais un câlin, il la repousse doucement et remet aussitôt son masque impassible, il sort son téléphone et lâche un profond soupir, il pianote sur son téléphone avant de me le tendre, je le saisis.

-Appelle Noëlie, je vais dans mon bureau vérifier des choses avec Candice.

Il part me laissant seule, je regarde le téléphone, j'appuie sur le bouton vert, ça sonne, je vois le visage de Noëlie, elle est radieuse, ces cheveux blonds lisses, elle porte un rouge à lèvre rouge, elle me fait un grand sourire.

(Ama comment ça va ? Ma chérie.)

-Je vais bien et toi ?

(Bien et du coup comment ça se passe. Dit-elle en haussant les sourcils de manière taquine.)

Je vois très bien où elle veut en venir, elle fait ça à chaque que je suis au téléphone avec, je rigole puis lui explique mon erreur d'hier pendant une vingtaine de minutes. Elle me regarde avec étonnement.

(Quelle erreur ? tu veux sortir avec quelqu'un de sexy et canon, ce n'est absolument pas une erreur.)

Je rougis automatiquement en pensant à ce qu'elle vient de me dire.

(Personne t'en voudra pour sortir avec ton patron mafieux et riche.)

-Bon Noëlie, je vais te laisser, je vais redonner le téléphone à Adriano

Elle fait une mine faussement triste.

(Tout ça parce que tu ne veux pas avouer que tu es Amour-.)

Je ne la laisse pas terminer, je lui envoie un baiser avec ma main et raccroche aussitôt, je me lève du canapé et me dirige vers le bureau d'Adriano, j'ouvre la porte sans prendre la peine de toquer, je vois Candice pencher entrain de regarder l'ordinateur et Adriano pianote sur son clavier, je m'approche d'eux et tends le téléphone à Adriano devant l'écran, il lève les yeux vers moi avant de saisir son téléphone, je tourne les talons et sort de la pièce pour me diriger vers la douche.