Chapitre 2

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Sa maison se trouvait dans un quartier lugubre car elle n'avait pas pu acheter une maison mieux placée faute d'argent. Presque personne n'habitait dans le voisinage, ce qui était étrange, car c'était à Cambridge, une ville très connue. Sa maison était tout à fait adaptée à ses besoins. Il y avait une chambre, une cuisine, un salon, un bureau et une cave. Cette dernière pièce était d'ailleurs celle qui attirait le plus mon attention. Elle était très sombre, me donnait la chair de poule, était angoissante et les murs semblaient vouloir nous engloutir. Elle était pleine d'énormes toiles d'araignées qui s'étalaient sur notre visage si nous n'y faisions pas attention. Elle avait l'air très ancienne et, pour y descendre, il fallait emprunter de longs escaliers en colimaçon...

Pour décorer sa chambre, Emilie avait mis un tapis et beaucoup d'autres objets modernes mais elle aimait par-dessus tout les objets anciens. Nous étions redescendues à la cave pour l'explorer et essayer de dénicher des objets de décoration qui plairaient à Emilie. Cette fois-là, nous avions trouvé des livres, des cartes du monde, ... mais ce qui la ravissait au plus haut point, c'était cette malle qui devait appartenir aux anciens propriétaires.

La malle trouvée au sous-sol était en cuir avec des boucles en bronze. L'un de ses loquets était fermé et l'autre paraissait avoir été forcé. Elle semblait avoir servi longtemps et être beaucoup plus ancienne que les autres objets présents dans la cave. Moi, elle ne me plaisait pas et ne m'inspirait rien de bon, mais Émilie était persuadée que cette malle irait à merveille avec le décor de sa chambre. Cependant, lorsqu'elle avait voulu la monter, elle s'était rendu compte du poids de ce coffre. Nous avions dû nous y mettre à deux pour la monter et, une fois en haut, elle l'avait mise à côté de son lit.


EmilieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant