Chapitre 3

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J'aimerais plus...
Je me souviens malgré le manque d'affection quand j'étais enfant, j'allais toujours voir mon amie Mai.

Elle était toujours là pour moi, à m'écouter et m'aider en cas de besoin. Ce n'est plus qu'une bride de souvenir qui s'intensifie dans mon esprit a chaque fois que je pense à mon enfance.

Ma mère dans sa magnifique robe immaculée tournait sur elle même, tenant son nón tôi dans sa main, son sourire jusqu'au oreilles décorait son visage mate. Elle se faisait toujours belle.

Les rares fois où elle avait du temps libre, on partait a l'aventure, passer une journée à le campagne.

Puis, elle a commencé à travailler sans relâche, alors j'allais voir Mai.

Mai, je ne l'ai plus vu depuis longtemps. Très longtemps .

J'ai l'impression que ces rêves veulent m'envoyer un message. Un message d'alerte. Mai a elle besoin de moi ? Même si elle me chercherait, je ne pourrais la trouver. Le Vietnam compte 97 millions d'habitants et Saïgon, où vit surement Mai plus de 9 millions.

Ce serait impossible de l'a retrouver seulement à partir d'un prénom.

Mais si j'essayai.

Je n'ai pas d'argent, ce serait compliqué. Restons impassible au sentiments, il faut que je continue à travailler.

Je me rendormie, sans rêves pour cette fois.

Le lendemain matin, je suivie mon quotidien matinale, il n'y avait pas Nhung, et je le comprenait. J'arriva au café avec un peu de retard. Je me fis disputé par le chef mais je commença à travailler sans relâchement.

Une fois la journée achevé, l'équipe du café et moi avons eu le droit a une réunion urgente avant la sortie. Le chef nous expliquai sans regret que sa serait compliqué de continuer avec autant d'employé à payer.

Je savais ce que cela signifiait, tout le monde le savait. Il fallait sacrifié quelques employés. J'étais en retard aujourd'hui...

A cette pensé, mon coeur se serra. Un sentiment de chagrin pris possession de mon corps.

Le chef prit une profonde inspiration et prit la parole.

" je vais déposer votre paye du mois, la dernière pour certain, tous sera décris dans l'enveloppe."

La paye, l'événement le plus attendu du mois.
Mais cette fois, je ne voulais pas de cette paye. C'était trop facile, je savais que j'allais partir.
Je le savais.

Les enveloppes furent déposées. Je vis des visages enjoué mais aussi malheureux.
Impatients tout le monde avait ouvert leur lettre sans attendre.

Mais moi je restais là, l'enveloppe dans les mains, la regardant. Je ne voulais pas l'ouvrir. Les employés commencèrent à se dirigeait vers la sortie du magasin. Je les suivais en entrouvant la lettre. J'y pris les quelques billets , les remis délicatement et saisis la petite carte qui accompagnée l'argent.

" Nous sommes au regrets de vous annoncer votre licenciement, merci de votre dévotion pour le Hanoï coffee."

Merci ? Merci ? C'est une blague. J'ai travaillé depuis presque un an. Sans jours de congé.
Je m'y attendais. Toute les mauvaises nouvelles s'abattent sur moi. Est ce un nouveau signe ? Dois je partir d'Hanoï ? Dois je prendre le risque de perdre toute mes économies pour retrouver Mai.

Pour retrouver Saïgon.
Ma ville d'enfance.
La perle la plus précieuse du sud du pays.

Je sortis sous la pluie, déposa ma paye dans mon sac et commença a marcher.

The Lady's Saïgon Où les histoires vivent. Découvrez maintenant