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« J'ai entendu ta prière, Evangeline.. Je suis la pour t'aider, crois moi. Tout tes malheurs disparaîtront et laisseront une vague de joie apparaître.

- Vous allez vraiment m'aider ?

- Bien sûr mon enfant, je suis la pour ça. Apprends moi en plus sur toi d'abord

- Mon nom est Evangeline, j'ai 15 ans. Je vis a Athènes, chez mes grands-parents..

- C'est tout ?

- hmm.. oui je suppose ?

- As-tu des amies ? Un mari ? Un animal ? Que fais tu de tes journées ? Dis moi tout sur toi.

- je n'ai rien a dire sur moi. Aucune amies.. Aucun mari.. Aucun animal.. Je passe mes journées a réfléchi à rien, au vide, a la mort.


- La mort tu dis ?

- oui.

- Pourquoi penses-tu a la mort ?

- Je n'ai plus rien a faire ici. J'ai périmée.

- Périmée ?

- oui. Je suis comme un papillon, je suis éphémère, je ne dure pas longtemps. L'heure est venue pour moi.

- L'heure n'est pas venue pour toi Evangeline, ce sont seulement ce que ton corps te laisse croire. Laisse moi te faire croire le contraire.

- Croire vous dites bien ? Croire signifie penser que quelque chose est véritable, même s'il est faux.

- Evangeline.. Viens. Fais moi confiance..

- Puis-je vraiment vous faire confiance, Hadès..?

- Oui, Evangeline. »


Tout d'un coup, je me suis effondrée dans ses bras, en larmes. Ses grands bras s'enroulent autour de mon corps faible et lâche.

Est-ce que ce chapitre est bientôt fini et Hadès m'aidera à en commencer un autre ?

« Hadès, vos ailes.. je voudrais les guérir..

- Les guérir ?

- Oui.. Comment puis-je m'y prendre ?

- C'est une longue histoire dont je
vous parlerez une fois que vous
serez épanouie Evangeline..

- non, Hadès.. je veux le connaître, maintenant.

- Non.

- Pourquoi ?

- Je vous l'ai déjà dit Evangeline. Vous soignerez mes blessures une fois les pièces du puzzle de votre cœur assemblées a nouveau.

- Hadès.. je suis morte intérieurement, je pourri de l'intérieur.. il n'y a plus rien a sauver ni a réparer.

- Si. Je vois quelque chose en vous a sauver.

- Je ne le pense pas..

- Pensez le alors, car on peut toujours replanter des arbres dans une forêt qui vient d'être brûlée. Les arbres mettent du temps a repousser, mais une fois haut jusqu'aux nuages, une nouvelle forêt est présente, tout aussi resplendissante qu'avant. »


Sur ces mots, Hadès et moi marchons dans la forêt, paisiblement, sans vraiment se parler. J'avais un espoir pour qu'il puisse me sauver, mais la femme nue qui avait disparue quand Hadès, lui, apparu, me semblait étrange. Que faisait-elle ici ? De qui parlait-elle ? De Hadès ? Je l'ignore et j'aimerais bien le savoir.

Hadès me fit découvrir un palais dans la forêt qui lui appartenait. Des gardes tous armé d'une grande hallebarde dorée. Une grande porte s'ouvre et une grande avenue, sur laquelle deux rangs de chênes se reliaient comme une voûte.

Il me fit entrer dans le hall principal, puis monter de grands escaliers ornés d'or pour m'amener dans une grande chambre.

« Maintenant, ce sera ta chambre, Evangeline.

- Ma chambre ?

- Oui.

- Mais j'en possède déjà une ?

- Dès a présent, ce sera celle ci. Tu vivras au sein de mon palais, jour et nuit. Va te parer de ce vêtement blanc sur la chaise et des bijoux dans la salle de bain. »

Hadès referme la porte violement, pendant que je m'assois au bord d'une grande fenêtre.

Ma nouvelle maison.. J'ai un mauvais pressentiment mais je me dit qu'Hadès est une bonne personne, et qu'il me soignera de mes malheurs.

Ange déchuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant