Ange déchu

· Έrγτнrοςyтεs

TW/ violences, viol

Je m'approche lentement de la fenêtre, observant l'endroit où je me situait.

La vue était belle. Terriblement belle.
Un soleil jaune orangé, sur le point d'exploser, faisant qu'un avec le ciel et les nuages blancs. Une larme s'échappe le long de ma joue, pour je ne sais quelle raison.

A ma droite, un papillon s'approche et se pose sur ma main. C'est si beau comme insecte.. Deux ailes bleues iris, ornées de petit points blancs..
Il repart dans les airs, s'approche d'un homme armé d'un gros chien, enfin, quelque chose comme ça, qui marchaient sur un chemin. Le papillon s'approche de la bête, qui a un air innocente, puis se fait violemment dévorer par le monstre enchaîné a l'homme..

Je décide d'aller me parer du tissu blanc et des bijoux d'or, puisque l'on me l'avait ordonné.
Je me sens tellement peu alaise dans cette tenue, qui révèle un peu trop de ma peau, mais si c'est comme ça qu'on s'habille, autant s'y habituer.

Une personne frappe doucement à ma porte. Je m'avance vers cette dernière et l'ouvre.

« Bonjour.. Je viens vous apporter un petit encas..

- Gardez-le pour vous..! Je n'ai pas vraiment faim..

- Je vous en prie Madame, prenez-le..

- Mais vous avez l'air affamé ! Gardez-le je vous dis..

- s'il vous plaît prenez le..

- Vous en avez sûrement plus besoin que moi, prennez-le pour vous. »

Sur ce, je referme la porte et m'allonge dans le grand lit aux draps blancs, en repensant a cette femme.
J'ai bien fait de le lui laisser, elle avait l'air plus affamée que moi. Une pauvre grappe de raisin..

Quelques minutes plus tard, des gardes ouvrent ma porte et me font signe de m'approcher d'eux. Ils attrapent mes bras et m'emmène par force dans une autre salle. Je ne tente même pas de me débattre, ils étaient armés, et puis dans tous les cas, si je le faisais, je me prennait un coup.
On entre enfin dans la salle, énorme, et Hadès m'attendais sur un grand siège marbré avec des tissus rembourés pour le rendre sûrement plus confortable. Les hommes me jettent devant lui, et Hadès me fit signe de m'assoir sur un coussin, posé par terre.

« Cette tenue te va à ravir Evangeline.

- Merci..

- Μπορείτε να διαθέσετε!

- Στη διάθεσή σας !

- Pourquoi fais-tu cette tête ? Nous sommes ensemble, soit heureuse !

- Oui, Hadès.. c'est juste.. cette tête dans le coin de la pièce.. elle me rappelle quelqu'un.

- Cette tête est celle de la fille de la servante qui ne t'a pas donné a manger.»

La servante à la grappe de raisin.. Pitié non.. qu'est-ce-que j'ai fait.. Si je l'avais prise, cet enfant ne serait pas morte.. Elle avait l'air si gentille..

Une fois que tous les gardes furent partis, et que nous nous retrouvions seuls, Hadès prit mes deux mains et y déposa un tendre baiser.