Nos coeurs en désaccord - Carlos Sainz

CHAPITRE XII

2 avril 2023

Le troisième grand prix de la saison est lancé et dès le premier virage c'est une catastrophe. Charles c'était sorti, il n'avait même pas fait un seul putain de tour de circuit. Je ne pouvais pas imaginer pire comme premier grand prix en tant que responsable de la communication. J'espère au moins que Carlos s'en sortira bien. Mais pour l'instant, j'étais préoccuper par autre chose que le grand prix, et cette chose c'était Charles. En sortant de la voiture, il est directement parti dans sa drivers room, je l'ai donc suivie pour essayer le réconforter du mieux que je puisse. Quand je suis rentrée, il était assis sur son canapé, son visage entre les mains et sans rien dire je suis venue le prendre dans mes bras. Je sentais ses larmes coulé sur mon tee-shirt, et on est resté là, tous les deux sans rien dire pendant au moins 40 minutes, si ce n'est plus.

- Merci d'être venue Sacha et de n'avoir rien dit. C'était ce dont j'avais besoin, me dit-il au moment où il commença à se lever. Tu dois avoir du travail à préparer, je vais aller à la douche et après j'irai faire des interviews.

- C'est normal, je finis de te les préparer et je te les pose sur ta table. Prend ton temps pour y aller.

- Merci. Je t'aime Sa'.

- Moi aussi.

Je suis alors sortie pour rejoindre le garage, et quand je suis arrivé, j'ai vu que c'était l'hécatombe. Alex avait abandonné au 7èmetour, George avait eu un problème moteur au 18ème tour. Mais quand je suis revenue, on était au moment du deuxième départ. Je priais intérieurement pour que tous se passe bien et j'ai fermé les yeux ne serait-ce qu'un instant et que je les ai rouvert, Pierre avait eu un accident avec Estéban, et Carlos avait été au contact avec Alonso. C'était trop pour moi, il s'était passé trop de choses pendant ce grand prix et je sentais qu'un crise d'angoisse commencer à venir, je suis donc parti me réfugier dans mon bureau afin de préparera les interviews Charles et Carlos. C'est à ce moment-là que j'ai appris pour les places de pénalité de Carlos. Vraiment je ne pouvais pas imaginer pire grand prix pour commencer mon nouveau post. Une fois le travail fini, je suis allé donner les interviews à Charles et au manager de Carlos, car il était introuvable à ce moment-là, puis je suis parti à l'hôtel. J'avais besoin de changer d'être, cette journée c'était trop pour moi, trop d'émotion, trop de stresse, il fallait que je quitte le paddock a tout pris. Dans le taxi, mon premier reflex a été d'envoyer un message aux filles pour avoir des nouvelles des pilotes.

F1 WAGS 💃🏼

Sacha : alors comment vont les garçons ? Pas trop compliqué ?

Kika : c'est un peu compliqué pour Pierre, c'est son premier abandon avec Alpine, alors ce n'est pas trop ça. Mais je crois que le pire c'est que l'accident a eu lieu avec son coéquipier.

Lily : Alex ça pourrait aller mieux, c'est son deuxième abandon en 3 grands prix, mais il arrive à relativiser donc ça va.

Carmen : Moi George ça va, c'est un problèmes moteur, alors il se dit que de toute façon il n'aurait rien pu y faire.
Et toi Charles et Carlos, ça donne quoi ?

Sacha : Charles s'en veut vraiment d'avoir fait une erreur aussi bête, mais ça ira mieux avec le temps

Quant à Carlos je ne l'ai pas vu, quand je suis sortie de mon bureau, il était déjà parti voir les commissaires et la FIA.

Carmen : bon tient nous au courant si tu as des ses nouvelles.

Je suis ensuite parti à la douche, mais j'ai eu à peine le temps de me déshabiller et de mettre un pied dans ma douche, que j'entends qu'on toque à ma porte. Sérieusement, les gens ont toujours le don de tomber au mauvais moment, c'est un truc de dingue. J'ai attrapé le premier peignoir que j'ai trouvé et je suis parti ouvrir la porte. Derrière la porte se tenait Carlos, les yeux rouges pleins de larmes, les cheveux en bataille. Il n'avait vraiment pas l'air d'aller bien, tellement qu'a peine j'ai eu le temps d'ouvrir la porte, qu'il c'était déjà remis à pleurer refugier dans mes bras. Et moi j'étais là, en peignoir au pied de ma porte, Carlos pleurant dans mes bras, sans savoir quoi faire.