Chapitre 14

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Le regard de Maxime était plongé dans celui de Sidjil. Le plus petit commençait à sentir ses joues chauffées mais il était absorbé par le regard de l'ancien agent. Ce dernier avait d'ailleurs remarqué les rougeurs de la Luciole. Sa petite voix intérieure lui criait de l'embrasser. Mais il ne voulait pas précipiter les choses. Surtout qu'il n'avait aucune idée des sentiments de Maxime. Cependant, il voulait quand même le taquiner, pour voir comment il allait réagir.
Alors il se "contenta" de faire glisser ses mains dans le dos de Maxime et les fit descendre sur ses hanches. Un frisson traversa le concerné et ses joues se tintèrent encore un peu plus de rouge. Il approcha son visage à quelques centimètres de celui de Maxime.
La respiration de Maxime s'était accélérée, tout comme son rythme cardiaque. Sidjil glissa ses mains sous le t-shirt de Maxime et commença  à faire de légers mouvements avec ses pouces sur ses hanches. Et à chaque fois, Maxime était parcouru de frissons. Un tension était montée entre eux. Le plus petit avait toujours le regard plongé dans celui de Sidjil. Maxime ne savait pas comment réagir. Et puis soudain, Sidjil lâcha le brun et parti en direction de la cuisine. Il se servi un verre d'eau et en proposa un à Maxime. Celui-ci était désorienté et bredouilla un petit oui.

- Comment va ta blessure ? Demanda Sidjil en s'asseyant sur le canapé, l'air de rien.
- Euh ça va. C-comme je te l'ai dit, j'ai encore un peu mal mais ça va.

Maxime était toujours au milieu du salon, encore désorienté par ce qu'avait fait Sidjil.

- Tu galère pas trop pour changer le pansement et tout ?
- un peu mais ça va.

Maxime ne comprenait pas ce soudain changement d'attitude chez Sidjil. Il était passé de la séduction à, "un ami qui s'inquiète pour toi". Ça le déstabilisait complètement, et ça, Sidjil le voyait bien. Une partie de ce dernier était satisfait de la réaction de Maxime. Car ça voulait dire qu'il avait peut-être une chance avec lui.

- J'ai rien à faire aujourd'hui. T'accepterais de venir te balader avec moi dans la forêt ? On pourra en profiter pour en apprendre un peu plus l'un sur l'autre comme ça. Et ça te ferait du bien de sortir.
- euh ouais ok si tu veux.
- Et bah let's go. Tu viens ? Dit Sidjil en se levant.
- Je vais chercher mes chaussures et j'arrive.

Maxime parti rapidement dans sa chambre. Il ferma la porte et s'assit sur son lit. Il passa une main sur son visage et respira un bon coup. Le brun posa ensuite une main à l'endroit où il s'était fait tirer dessus. Il avait menti à Sid. Ça lui faisait un mal de chien.

/!\ choses pouvant s'apparenter à de l'automutilation. Si vous n'êtes pas à l'aise avec ça, passez le paragraphe qui suit.

Et puis il repensa aux caresses de Sidjil sur ses hanches. Il avait apprécié ce contact, certe, mais le stress l'avait envahi, de peur qu'il touche une de ses marques. Cela faisait une semaine qu'il se grattait à s'en brûler la peau du ventre. Il avait besoin de ça pour s'assurer qu'il n'avait pas rêvé, que tout ça était bien arrivé. Mais plus il le faisait, et plus il y allait fort. Et sans s'en rendre compte, il avait recommencé. Maxime avait conscience que ce n'était pas une solution, mais ça le réconfortait, d'une certaine manière. Il se sentait vivant en le faisant et la douleur qui suivait l'aidait aussi.


Son esprit divagua et il repensa à Sidjil, il y a une semaine, sur le toit. Sa voix paniquée, ses encouragements pour que Maxime ne sombre pas... À vrai dire, il avait lutté pour lui.
Mathis avait raison. Il avait eu un coup de foudre pour Sidjil. Et ça le rendait encore plus nerveux. Alors qu'il réfléchissait trop, quelqu'un toqua doucement à la porte de sa chambre. Il se leva et ouvrit. Sans surprise, c'était Sidjil.

Rebels [Djilsi X Maxime Biaggi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant