Mi amor'

Chapitre 1 | Taïna

Dimanche 11 Août 2023

- UN DERNIER BISOUS POUR TA MAMAN CHERIE ! me cris ma mère depuis sa voiture de l'autre côté de la route.

Je lui souris tendrement et me rapproche d'elle. Je retiens les larmes qui me montent au yeux devant ses yeux larmoyants d'émotions. Sa tristesse me transperce l'âme, je l'embrasse avec la plus grande tendresse sur la joue à travers la vitre baissée. Elle ne tient pas plus longtemps, ses larmes dévalent ses joues. Je retiens les miens par peur d'empirer la situation qui est déjà compliqué.

- Ne t'inquiète pas maman, ça va passer plus vite que tu ne le pense. Dans cinq petites années on se reverra et puis on s'appellera presque tous les jours, lui dis-je d'une voix tremblante d'émotion.

Elle me sourit et démarre la voiture. La radio étant trop forte elle la baissa. Ses mains tremblantes montre a quel point cette situation l'affecte, et moi je ne peut pas supporter de la voir comme ça alors je pris intérieurement que nous nous quittions au plus vite pour ne pas fondre en larmes en sa présence.

- Trésor, si il y a le moindre problème appelle ton frère, me dit ma mère avant de m'embrasser sur la tempe et de relever la vitre pour partir. Sans un regard en arrière elle s'engagea sur la route et partit.

Je regarde la voiture partir au loin sans me préoccuper du reste, une fois la voiture hors de mon champ de vision et le bruit du moteur maintenant trop loin pour que je l'entende, je me tourne pour faire face à mon nouvel établissement. Malgré la tristesse de ne plus pouvoir voir ma maman avant cinq ans, une petite partit de moi et heureuse de ne plus avoir à être chez nous, enfin plutôt chez eux. Un sentiment de soulagement parcours tout mon corp quand je me dis que je n'aurais plus à le revoir avant cinq ans. C'est vraiment bizarre, depuis très longtemps je ne ressent plus rien, ou du moin pas énormément, et la j'arrive à ressentir du soulagement, de l'excitation.
Mon coeur tambourine avec force dans ma poitrine. Le stresse me rends limite nerveuse. Bon sang ! Je ne sais pas pourquoi je stresse. Cette université a l'air immense !

Wouah ! Le bâtiment est juste magnifique, avec son architecture ancienne et très raffinée, elle a vraiment du charme. Je ne m'imaginer pas ce genre de bâtisse en venant ici. J'ai un petit moment d'hésitation en admirant l'université, elle à l'air.. Comment dire ? Je n'arrive pas vraiment à qualifier se que je ressent mais en tout cas elle me laisse un goût amère en bouche.

Je me décide à passer la barrière, en tirant ma valise qui fais un bruit pas possible d'ailleurs, pour admirer un peu plus les lieux. Je découvre en entrant que l'université est vraiment très grande. Je contemple mon nouvel établissement pendant quelques minutes et attends que mon frère vienne me chercher. Je ne veut pas me perdre dès mon premier jour ici alors mon regard parcours les environs à la recherche de mon frère, Sean, il devait venir me chercher pour m'emmener dans ma nouvelle chambre mais aucun signe de lui ne mets donnée. D'ailleurs il n'y a personnes dans les environs, un frisson recouvre ma colonne vertébrale, j'ai un mauvais filling, comme une impressions que l'on m'observe. Les cours ne commencent que dans deux semaines, je suis venue plus tôt exprès pour passer du temp avec mon frère.

Il est où ce bouffon ? Me dit pas qu'il m'a oublié.

Je pris mon téléphone avec rage avant de composer son numéro. Je laisse sonner le téléphone quelque secondes et raccroche. Si il ne réponds pas dès le début il ne va pas répondre à la fin, c'est une de ses petites manies qu'il a. Je sent mon sang bouillir d'impatience, je dois bien être plantée ici depuis dix minutes et le froid commence a se faire sentir. Il fait super froid ici !

Je sursaute en attendant quelqu'un grogner derrière moi. Je me tourne brusquement pour faire face à un garçon un peu plus âgé que moi, un ou deux ans de plus, il a l'air énervé d'être ici pour je ne sais quel raison. Il me dévisage de haut en bas sans cacher son mépris ce qui me mets d'autant plus en colère. je le dévisage à mon tour sans cacher mon dégoût face à ses manières.