Chapitre 5 | Taïna

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Soudain un bruit dans le couloir me fit sursauter. Une léger frisson apparut sur tout le long de ma colonne vertébrale. Les garçon dorment toujours, il doit être minuit passer. Je glisse un pied en dehors de la couette toujours avec une fine couche de frisson sur mon épiderme et m'avance avec réticence vers la porte. Plus aucun bruit ne se fait entendre. Qu'est-ce que s'était ?

J'hésite entre réveiller les garçons et aller voir ce que c'était. Après quelque moment d'hésitation la curiosité prit le dessus. Je n'ai pas besoin d'eux pour voir ce qu'il y a dans le couloir, après tout ce n'est qu'un campus, rien ne peut m'arriver. Avec précotions j'abaissa la poignet de la porte. Il n'y a pas de lumière dans le couloir, l'orage gronde et le bruit du vent me fais angoisser. Je m'avance légèrement afin de voir ce qu'il se passe, à droite on ne vois que l'escalier plongé dans le noir, à gauche rien d'intéressant. Personne dans les parages. Je ne suis pas folle. Je suis prête à le jurer qu'il y avait quelqu'un.

Mon coeur loupa un battement en entendant des pas de courses au côtés droit du couloir, je me crispa et fis volte face. Une ombre noir s'élança dans les escaliers, sans y réfléchir à deux fois je me mis à courir derrière cette ombre mystérieuse.

Il fait très froid, je suis en pyjama entrain de poursuivre un inconnu en pleine nuit. Je me stoppe net dans les escaliers. Mais qu'est-ce qui va pas chez moi ? Je suis entrain de courir après quelqu'un en pleine nuit dans les dortoirs des garçons. Plus je pense à cette situation complètement improbable plus j'entends les pas de cette inconnu s'éloigner de moi.

Après avoir courus dans le couloir et les escaliers je sens que même si j'essaye de me recoucher je n'y arriverai pas, c'est pas comme si j'étais entrain de dormir profondément il y a quelques minutes de toute façon. Je continus de descendre les escaliers, sans courir cette fois.

Si ça se trouve un garçon à voulut rentrer dans sa chambre et a pris peur en voyant une folle sortir à la va vite d'une des chambres. Je soupir face à cette réflexion, mais une petite partit de moi me dit de comme même me méfier. Cette université a cette aura qui me donne envie de récupérer mes valises et de partir à toutes jambes. Dans tout les cas je ne pourrai aller nul part, même pas chez moi.

Mes réflexions sont interrompues par le grondement de l'orage, pile au moment ou j'arrive au rez de chaussé. Les portes sont grandes ouvertes, se qui laisse apercevoir la pluie et le éclaires dans le ciel. Je regarde mes vêtements pour le moment secs, je fouille les poches de mon jogging à la recherche d'éventuelles objets, je sent quelques choses alors les sors pour savoir se que c'est, à mon grands étonnement j'y trouve un briqué. Merde ! J'ai du l'oublier dedans. Je pense l'avoir laissé dans mes poches avant hier.

Normalement je ne fume pas mais depuis la mort de papa c'est devenu quelque chose de vital pour moi, au moindre stresse, à la moindre colère ou à la moindre larme, je sors une clope et me met à l'écart pour fumer. Au collège et au lycée ça m'arriver souvent de sortir en plein cours pour me rendre au toilette et m'en griller une. À la maison je ne peut pas fumer devant mes parents, alors j'attend la nuit et me glisse sur mon toit, comme je ne dort pas souvent je reste sur mon toit et admire les étoiles.

Je ne suis plus qu'a quelques centimètres des portes, je sent la fraicheur de la pluie sur ma peau. J'ai un besoins incontrôlable de me jeter sous cette pluie qui m'artel le sol sans répit.

Sans plus attendre je me jette en dessous et laisse la fraicheur des goutes d'eau parcourirent mon corp. J'ai l'impressions d'enfin respirer depuis longtemps. J'inspire une grande bouffer d'air et expire longuement. Je ne me suis jamais sentis aussi vivante depuis la mort de papa. Enfin, je crois.

Mon instinct me pousse à explorer le campus, il se passe des choses sombres ici et ça se sent, rien quand entrant je sentis des regards oppressants sur moi. Si je ne trouve pas ce qu'il se passe par moi même, je resterai dans le dénis et personne ne voudra me donner des explications.

Mi amor'Où les histoires vivent. Découvrez maintenant