5. Nouvelle Vie

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Une année s'est écoulée depuis qu'Hector a décidé de se réincarner...

Pendant une année, l'âme d'Hector a construit un nouveau corps et un nouvel esprit.

Dès qu'il eût terminé de construire son nouveau corps et son nouvel esprit, il fusionna son âme avec son nouvel esprit. Il entra dans son corps, inanimé. Une femme entra dans la pièce de réception des morts-vivants et s'assit à côté de lui pour le réveiller.
-Bonjour, Monsieur Rivera. Bienvenue dans l'Autre Monde, ça fait longtemps qu'on ne vous a pas vu.
Hector se réanima et haleta :
-C'est là... Où j'ai atterri ?
-Oui, monsieur. Vous verrez, c'est un monde merveilleux, même magique ! Je dois vous laisser, j'ai du travail devant moi, bon séjour !
-Merci.
Hector sortit du lit et se leva. Il aperçut des clés et les prit sans hésitation, mais d'abord, il lut la petite lettre :

"Mon Hector, si tu lis cette lettre et que tu es sain et sauf, j'aimerais te dire quelque chose :
Je t'ai cherché partout, mais je n'ai pu te trouver. J'ai écrit cette lettre pour toi dans l'espoir que tu sois de retour, peut-être que tu m'as oublié, mais sache que je ne t'oublierai jamais. L'après-vie est aussi belle que la vie, ne l'oublie jamais. Maintenant, vis ta vie.

Cordialement, Ana Sánchez."

Hector la rangea dans sa poche, en souvenir. Il sortit de la pièce de réception des morts-vivants et put être guidé pour pouvoir sortir du lieu administratif. Il regarda les clés pour se renseigner sur l'adresse écrite et se mit en route pour l'adresse 11 rue Fentuena. Hector avait conservé ses cheveux longs mais il avait les mêmes vêtements que pendant les années 70, période où il avait été devenu fou. Hector redécouvrit le métro et prit son portefeuille pour pouvoir le prendre. Le caissier, le reconnaissant, lui renouvela son ancien pass résident, et lui dit :
-J'espère que votre redécouverte se passera bien, monsieur Rivera.
-Merci pour le pass résident, je crois habiter ici. Au revoir !
Hector fut content de pouvoir reprendre une vie paisible. Il se concentra sur le plan et le prit, sans se perdre.

Arrivé à "Place Fentuena" il remonta. Il regarda la belle fontaine, mais soudain, on l'appela :
-Hector, c'est toi ?
Hector se retourna et vit un homme robuste, il avait les cheveux longs, une raie gauche qui quasiment, cache son œil gauche, Il avait un visage fatigué et marqué d'une blessure à la joue droite, il avait des vêtements semblables à un démoniste mais ils étaient sales, il tremblait et était essoufflé.
-Oui, mais qui êtes-vous ?
L'homme cacha ses cheveux longs et sourit.
-Devine qui je suis.
-Ernesto de la Cruz ? Je crois vous connaître, bien avant que vous ne soyez un chanteur, n'est-ce pas ?
-Et oui.... J'étais ton meilleur ami ! Tu m'as beaucoup manqué.
Ernesto fit un câlin à Hector et sanglota de joie tellement il fut heureux. Il sentit comme si son cœur battait plus fort en lui faisant un câlin. Hector put le ressentir d'assez près.
-Tu as tes clés pour rentrer chez toi ? Si oui, pourrais-je venir chez toi ?
-Bien sûr, je ne devrais pas te laisser à la rue.

Les deux hommes marchèrent jusqu'à la maison de l'un d'entre eux. Ils y entrèrent et virent un salon neuf et intact n'ayant pas une seule toile d'araignée. Hector redécouvrit sa maison et vérifia si elle était propre.
-Ouais... Je vais faire le ménage. La maison est un peu sale.
-Tu veux de l'aide ?
-Non, repose-toi d'abord.
Après un quart d'heure, la maison fut dépoussiérée et elle fut comme neuve. Hector vérifia le frigo et se dit qu'il n'y a rien à manger alors Ernesto, par générosité, lui donna de l'argent.
-Tiens, vas-y, claque tout ton argent, ne serait-ce que pour toi et moi. De toute façon, je n'ai rien mangé aujourd'hui.
-Tu en es sûr ? Il faut s'alimenter de temps en temps, c'est important pour la santé, voire c'est vital ! Ne te prive pas de manger, tu viens de me faire de la peine...
-Pardon... Je voulais le faire par amour pour toi...
-Tu m'aimes ? Comment ça se fait, tu ne me l'as pas dit.
-Je vais te le dire tout à l'heure.
-D'accord.
Hector sortit de chez lui et chercha l'épicerie la plus proche de chez lui. Il y entra et acheta de quoi manger : de quoi faire des enchiladas et des pâtisseries mexicaines. Il paya ses courses et rentra chez lui.

-C'est bon, on a le repas pour ce soir ! Au menu : des enchiladas et des pâtisseries mexicaines pour toi !
-Oh, merci.
-De rien, mon... Amour ?
Hector rougit dès qu'il eût prononcé le mot "amour".
Quelques heures plus tard, Hector et Ernesto prèparèrent ensemble le repas de ce soir. Après une heure à faire à manger, ils s'assirent en face et partagèrent du plaisir à manger le bon repas qu'ils ont préparé ensemble.
-Je peux te dire quelque chose ?
-Oui, vas-y. Dis moi ce que tu veux.
-Je... T'aime...
Ernesto rougit et baissa la tête, par honte.

Après avoir pris un bon repas, les futurs amoureux se dirigèrent vers la chambre d'Hector, et par chance, I y eut un lit double.
-Tu sais quoi, Ernesto ? Mon cœur vibre pour toi, tu es plus que mon meilleur ami. Tu es un amant.
Hector déposa ses lèvres sur la bouche d'Ernesto et les deux hommes s'embrassèent.
-Je t'aime, Ernesto.
Les deux amoureux se sourient entre eux et s'endormirent avec leurs vêtements, oubliant les deux de se mettre un pyjama pour la nuit.

Presque oublié : Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant