Dernière Lettre, Iris.

12 3 2
                                    

Village au Bord de la Falaise, Lundi 29 Mars.

Cher Jack,

Je me doute que vous ne lirez jamais cette lettre, et j'ignore qui la lira ou si quelqu'un la lira.

Mais je tenais quand même à m'excuser et à vous remercier.

Pendant les quatre semaines où vous m'avez envoyé vos lettres, j'étais hospitalisée, sûrement dans le même hôpital que vous, peut-être même nous sommes-nous croisés qui sait ? Quoiqu'il ai pu en être, je n'étais pas là, alors j'ai loupé toutes vos lettres. Mais j'ai vu vos larmes sur certaines, et ai pleuré avec vous. J'ai lu votre vie, et en retour je voudrais vous raconter un peu de la mienne.

Elle était simple, pendant longtemps, je suivais un parcours scolaire classique, bien que plus axé scientifique. Mais un événement à coupé court à mes études supérieures. J'étais dans une autre ville, une ville voisine, et il y a eu cet attenta. J'étais parmi les blessés. Je vous passe les détails, mais mon futur en a été bouleversé.

Alors j'étais perdue, jusqu'à ce que je lise vos lettres. J'ai compris quelles compétences mettre en œuvre pour avoir un futur qui compte. Car voyez-vous, comme de nombreuses personnes, je ne veux pas qu'on m'oublie. Et j'ai trouvé ma voie.

Je veux aider les gens qui en ont besoin. Je veux permettre à d'autres personnes dans votre condition de trouver un soutien, du réconfort et de l'amitié dans les derniers jours. Je veux faire que ma vie qui a été sauvée, alors que d'autres non pas eu cette chance, je veux faire que ma vie serve à en aider d'autres.

Peut-être finirai-je par être docteur, mais pour l'instant je ne me sens pas d'entreprendre ces études-là, j'aimerai faire quelque chose de bien plus à ma portée.

J'aimerais être infirmière, à l'hôpital de notre ville, alors si du personnel hospitalier lis cette lettre, je tiens à vous dire que j'ai parfaitement conscience de tout ce que vous faites, et que je veux, moi-aussi aider.

Merci à tous, personnel hospitalier, Jack, merci du fond du cœur,

Iris Donovan.

JACKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant