Elle était de celles qui voulaient pouvoir s'en sortir seules, de celles qui pensaient ne jamais avoir besoin d'aide.
Orianna est une jeune femme pleine de souvenirs, pourtant elle resta dans une amnésie traumatique la noyant dans des eaux profonde...
J'entends alors quelqu'un ouvrir la porte, puis je l'entends se refermer par la suite sans plus aucun bruit.
Je tendis l'oreille pour essayer d'entendre le maximum de chose.
- C'est réunion chez moi aujourd'hui ou c'est comment ? Dit une voix que je supposai être à Aaron.
- Tu n'avais qu'à dire oui la première fois où je t'ai demandé de venir.
- Je ne vois vraiment pas le rapport.
Aaron était toujours aussi sec dans ses paroles, mais rien de très inhabituel. La seule chose qui m'intriguait était la dernière personne qui venait d'entrer dans l'habitacle et qui ne prenait toujours pas la parole.
- Si tu n'es pas content, tu n'as qu'à accepter l'invitation de Connor. Provoqua Noa.
- Plutôt mourir.
- Vous allez continuer votre jeu de gamins de dix ans longtemps ?
Je fus surprise d'entendre une voix rauque et grave qui m'était complètement inconnue.
Ma cigarette se glissa une nouvelle fois entre mes lèvres, et j'aspire de nouveaux la fumée.
J'entendis des bruits de pas claquer contre le sol, mais sans jamais s'approcher de ma position.
J'ai jamais étais aussi perdu qu'à présent.
Je n'aurais pas dû écouter Aaron et rester dans mon bon vieux canapé.
À me ressasser tout ce que j'aurais pu faire mieux.
Mon téléphone vibre dans ma poche me signalant une nouvelle notification.
Nouveau message : Bro.
T'es libre ?
C'est quand je reçois ce message que je décide de faire demi-tour, cigarette à la bouche en direction de mes affaires.
J'attrape mon sac sans manquer de vérifier dans les allants tours si je n'avais pas fait tomber mon briquet. Sans rien trouver.
- Dites vous n'auriez pas vu un briquet noir ? Dis-je en arrivant dans la cuisine.
Alors que j'avais plongé de nouveau la pièce dans un silence leurs regards c'étaient tous tournés vers moi.
- Tu n'as cas prendre le mien. Et bon sang Orianna pas de fumée chez moi bordel. Me répond Aaron.
- Je ne me suis pas gêné. Et bon sang Aaron pourquoi autant de grossièretés.
J'entendis son souffle et sentis son regard désespéré dans mon dos pendant que j'embarquais son allume-feu.
J'enfile mes vans aussi vite que je le peux sans jamais relever ma tête, et c'est quand je le fis que mon corps se figea quand mes iris en rencontrèrent deux autres. Deux iris baignés dans l'obscurité.
La fumée de ma cigarette alla dans mes yeux et m'aveugla, coupa notre échange si intensément étrange.
Mes sourcils se froncèrent mais je n'ajoute rien de plus et parti de l'appartement de mon ami.
J'avais reçu trop d'informations mais je restais toujours aussi perdu, et je n'avais jamais aimé cette sensation. Celle d'être inutile, d'être insignifiante.
Pourtant, c'est ainsi que se déroulait ma misérable vie.
J'avais l'impression que l'univers entier me cachait des choses. Alors que c'était juste moi la fautive au final.
Mais le message de mon frère avait rajouté une dose d'incompréhension à cette histoire.
Je m'éloignais davantage de l'immeuble quand j'entendis mon prénom derrière mon dos.
- Tu veux que je te ramène ?
Je me retournai et vis Noa au volant de sa voiture ralentir en arrivant à la hauteur.
- Ça va aller, j'ai besoin de rester seule, et j'ai un bus à prend.
- Tu es sûr ? Je n'ai pas envie qu'il t'arrive un truc. Dit-il en continuant de rouler à ma hauteur.
- T'en fais pas, j'en ai pas pour longtemps.
- Comme tu veux, si t'as besoin d'un coup de main n'hésite pas.
Je le remerciai d'un simple sourire et les regardai partir.
Je sors alors mes écouteurs et les enfonçai dans mes oreilles. Les notes de musique commencèrent à résonner lorsque je coinça une cigarette entre mes lèvres.
On a tous besoin d'un pilier, d'un repère ou une zone de confort. Pour certains, c'est un proche, un ami ou alors une activité ou un passé temps. Pour moi, ce sont ces petites tiges capables de détruire tous individus layant entre les mains. C'est très certainement par la chose la plus saine, je le sais très bien, mais on échappe tous à nos terreurs d'une façon différente.
En réalité, je n'avais pas vraiment de bus à prendre, mais la soirée m'avait complètement perdu et ma batterie sociale était H.S...
J'espérais seulement que ça se passera bien quand je reverrais mon frère. Nous n'avons pas toujours eu de bonne relation quand nous étions enfants, mais je dois avouer que ça s'est énormément amélioré. On dit que les événements rapprochent qu'ils soient heureux ou pas, et je n'ai jamais entendu quelque chose d'aussi vrai, je crois.
Je sais qu'il passe son temps dans l'appartement de son pote, mais il n'est jamais là-bas la plupart du temps. Alors je me dirige actuellement vers l'immeuble en question. À l'époque où Aaron venait déménager ici, je passais souvent visite à mon frère, mais j'avoue que je n'ai pas eu le temps récemment.
J'étais à présent devant le bâtiment délabré, figé en appréhendant mes retrouvailles avec mon frère.
════ ⋆★⋆ ════
Hello !! Ça fait une éternité nan ? Bon, mon amie ma forcé à publier ce chapitre même si je ne l'aimais pas tellement, j'espère que vous l'aimerez plus que moi !
So, ne vous inquiétez pas si vous ne comprenez pas grand chose, trust the process ! Bref kiss mes star 💋
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
