Cigarettes

6| Pardonne moi

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- C'est quoi ce bordel ?

j'étais paralysée, pétrifiée sur place. Je n'osa plus faire le moindre mouvement. Le sentiment d'être observé me collais à la peau.

Une photo de moi.

Une photo de moi datant de la veille lorsque que je m'apprêtais à monté dans la voiture d'Aaron.

Un frisson horriblement désagréable s'empara de mon corps. Mes pieds demeuraient encré au sol, complètement incapable de faire le moindre geste. Respirer devenait compliqué.

En prenant une grande inspiration, mes mains tremblantes commencèrent à chercher les clefs de ma maison à l'intérieur de mon sac.

Une fois enfoncer dans la serrure, mes mains tremblaient tellement que le simple fait de déverrouiller cette foutu porte était devenue une épreuve.

Je ne sortirais plus. Plus jamais.

Je me fis cet promesse en refermant précipitamment la porte derrière moi, sans oublié de la refermer à clefs.

J'étais sorti pour la première fois depuis des mois et voilà qu'un psychopathe s'amusait à me photographier devant chez moi ?

Non, ça devait être une erreur, une blague ?

La peur me prenait aux tripes.

Bordel qui est l'imbécile qui se prenaient pour l'antagoniste d'une série américaine ?

Je sursauta brusquement en sentant mon portable vibrer dans mon sac à main.

Je ne pris pas la peine de regarder le nom s'affichant sur l'écran de mon téléphone. Très peu de personne avaient mon numéro de téléphone.

- T'es chez toi ? entendais je la voix de Aaron.

Je ne pu m'empêcher de soupirer puis d'essayer de reprendre mes esprits.

- Oui, pourquoi ?

- T'es rentrer seule ?

Il évita soigneusement ma question mais mes sourcils se fronçaient peu à peu.

- Non mon frère m'a déposé, qu'est-ce qui te prend tout à coup ?

Il a raccroché. Cet enfoiré venait de me raccrocher au nez.

- Parfois j'aimerais savoir comment nous sommes devenus amis.. soufflais je à moi même.

J'avais du mal à saisir ce qu'il se passait. J'avais sans arrêt cette impression d'être en retard sur ma propre vie.

Je n'avais pas le pleins contrôle, et j'avais horreur de ça.

Une envie de me brûler les poumons me prit soudainement.

Mes mains fouillant mon sac et trouvant l'objet de mes recherches, je ne pris pas la peine d'ouvrir une quelconque fenêtre, encore effrayer par un potentiel voyeur.

Maintenant assise sur mon canapé, cigarette à la bouche, je poussa de la pointe de mon pied sur le talon du second afin de retirer mes chaussures.

Je m'allongea, dépourvu de toute énergie. Cherchant un je ne sais quoi sur le plafond complètement recouverts de blanc.

Je devrais parler de cette photo à quelqu'un ? C'était peu être une mauvaise blague d'un gamin cherchant une occupation pour combler sa vie misérablement ennuyante ?

Culotté Orianna...

Le silence noyait la pièce, opposée à l'image de mes pensées.

Complètement noyée.