Voile Mortel

Chapitre 13 :

Le détective Mafioso prit une décision prudente : il passerait la nuit dans la chambre d'invités de M. Stevenson, se préparant à toute éventualité. Dans l'obscurité de la nuit, une tension électrique planait dans l'air, car il sentait que quelque chose se tramait, que l'ennemi n'était pas vaincu.

Les heures s'écoulèrent lentement, le crépitement du feu dans la cheminée était le seul bruit dans la maison silencieuse. Mafioso restait éveillé, chaque sens en alerte, écoutant le moindre bruit, surveillant l'obscurité à travers la fenêtre.

La lueur de la lune baignait la pièce d'une lueur argentée, faisant danser les ombres sur les murs. Mafioso savait que la nuit à venir pourrait être cruciale, que les conspirateurs pourraient faire leur prochaine tentative pour se venger. Il était prêt à agir, à protéger M. Stevenson et à faire triompher la justice, quel qu'en soit le prix.

Soudain, un bruit sourd retentit de l'extérieur, suivi par le fracas d'une fenêtre brisée. Les conspirateurs avaient osé franchir le seuil de la maison de M. Stevenson une seconde fois. La tension monta en flèche, et les cœurs battirent la chamade alors que Mafioso et Stevenson se préparaient à la bataille.

Les ombres se glissèrent dans les pièces sombres, et les lumières vacillantes ne révélaient que des silhouettes menaçantes. La confrontation éclata dans un tourbillon de mouvements brusques et de coups sourds. Les cris de colère se mêlèrent au fracas des meubles renversés.

Mafioso et Stevenson luttaient avec une détermination farouche, mais les conspirateurs étaient féroces et déterminés. Les coups se succédaient, le sang fut versé, et les blessures se multipliaient. Chaque centimètre de terrain était disputé avec acharnement.

Pendant l'intense bataille qui faisait rage dans la maison de M. Stevenson, Madame Garnier, la femme de chambre dévouée, fut réveillée par les bruits violents qui résonnaient à travers les couloirs. Terrifiée, elle se leva précipitamment, cherchant à comprendre ce qui se passait.

Lorsqu'elle arriva dans le hall principal, elle fut témoin de la scène cauchemardesque : Mafioso et Stevenson se battaient avec acharnement contre les conspirateurs, une lutte désespérée pour protéger leurs vies et défendre la vérité.

Prise de panique, Madame Garnier n'eut pas le temps de réagir ou de s'enfuir. L'un des conspirateurs, cherchant à éliminer tout témoin gênant, la découvrit à l'entrée et, sans hésitation, la fit taire pour toujours.

La femme de chambre, une âme innocente, tomba sous la violence de l'assaut, sa vie se terminant tragiquement dans la tourmente de cette nuit fatale. Son sacrifice devint le rappel brutal des conséquences de cette lutte pour la vérité, une vérité qui avait un prix, parfois terrible.

Le combat se poursuivit avec une intensité croissante, chacun sachant que cette nuit déciderait du destin de tous les protagonistes. La maison de M. Stevenson était devenue le théâtre d'une bataille épique entre le bien et le mal, où le sang avait coulé pour la cause de la justice.

Après une lutte acharnée, les conspirateurs comprirent qu'ils étaient désormais dépassés par la détermination farouche de Mafioso et Stevenson. Ils prirent la décision de battre en retraite, abandonnant leur sinistre quête pour échapper à la justice.

Dans la pénombre de la nuit, ils quittèrent la maison de M. Stevenson en silence, laissant derrière eux le chaos et les preuves de leur échec cuisant. Ils savaient que leur plan avaient été déjoués et que leur complot était à présent condamné.

Leur départ laissa un silence lourd, seulement rompu par les bruits de la bataille qui s'était éteinte. Mafioso et Stevenson, épuisés mais victorieux, pouvaient enfin reprendre leur souffle, conscients qu'ils avaient triomphé une fois de plus face aux conspirateurs.

Cependant, cette nuit resterait gravée dans leur mémoire, une nuit où le sang avait coulé et où une vie innocente avait été sacrifiée. Ils savaient que la lutte pour la vérité avait un prix, mais ils étaient prêts à le payer pour protéger le monde des ténèbres qui le menaçaient.