Heures suspendues

Chapitre 1

Ça faisait déjà deux semaines que le corps de Jo avait été découvert et je ne pouvait toujours pas y croire. Elle avait été retrouvé mutilé de la tête aux pieds et elle avait apparament été brûlé au troisième degré. On disait même (tout pour me réconforter) qu'il s'agisait sûrement d'une des pires façon de mourir.

Un mystère seulement restait sans réponse: Jo a été retrouvé à environ 300 kilomètres de notre île, soit sur la terre ferme, soit un endroit impossible à atteindre sans un hélicoptère donc de manière très indiscrète. La plus part pensait que les meurtriers étaient partis en nageant avec Jo, exploit digne des séries de science fiction, et les autres pensait qu'ils avaient laisser le corp dérivé après l'avoir tué.

Je croyait personnellement en la seule chose dont je n'ai jamais douté: peu importe ce qui était arrivé, ce n'était ni un hasard, ni un accident, ni naturel. Les bilans des médecins spécifiait qu'elle avait été blessé par une créature inconnue et que ses brûlure n'avaient pas été infligé par du feu. personne n'y prêtait attention mais ces détails m'avaient beaucoup intrigué. J'en avait discuté avec Tom et il était de mon avis: ce ne pouvait pas être naturel.

Ce soir là, je me suis couchée tôt. J'avais avant l'habitude de parler jusqu'à très tard dans la nuit avec Tom avant mais depuis la découverte du corp de Jo, il agissait étrangement avec moi. Il était toujours mon ami mais je sentait comme un froid entre nous. Il était sûrement triste d'avoir perdu Jo... C'était beaucoup plus son amie que la mienne. Je l'apréciait et c'étati réciproque mais ils avaient ensemble un lien que je n'aurais jamais pu avoir avec elle. Ils agissaient presque comme des frères et soeurs, se chamaillant et se réconcilliant en moins de deux, se voyant tous les jours et ils avaient cet espèce de lien télépathique indescriptible qui réuni toujours les membre d'une même famille.On formait malgré tout un beau trio, un beau trio assez peu apprécié. Maintenant qu'on était réduit à un duo, on avait atteint un certain niveau de poppularité, mais peut-être pas pour les bonnes raisons...

La veille, je me suis endormie en pensant à Jo. Je pensais à son sourire, ses blagues, sa présence si... humaine... Elle dégageait un nuage de bonté perspectible à des kilomètres à la ronde. C'était impensable qu'on aille voulu lui faire du mal...

On était lundi matin et j'attendais que Tom vienne me chercher pour l'école lorsque j'ai eu un présentiment. C'était une sensation désagréable, comme si mon cerveau tentait de m'avertir de quelque chose de la manière la plus soufrante au monde. Tout ce que je savais, c'était que l'école devrait attendre.

J'ai suivi mon instinc sans trop réfléchir, trop habitué qu'il me mène sur la bonne voie. Je pouvais presque percevoir une route faite pour moi.J'ai marché ainsi de longue minutes, attendant d'arriver à destination. Je ne savais pas à quoi m'attendre, ce genre de préssentiment pouvant être bon ou mauvais. Lorsque j'ai enfin levé la tête, la sensation douloureuse disparue, un sentiment de frayeur m'envahit. Je me tenait je ne sais où, dans un je ne sais où particulièrement sombre, et je me tenais devant ce qu'on devait communément appeler un esprit.