Énergetic Girl - La Fin d'Une Ère...

([Chapitre 1 - Il était une fois, une fille brisé...1/4])

Bonjour/Bonsoir et bienvenue à tous et toutes ✨

J'espère que le premier chapitre de cette nouvelle histoire vous plaira.

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Comme tous les jours, je me suis réveillée en baillant, écrasant mes paupières encore lourdes de sommeil avant de traîner ma carcasse endormie dans les draps froissés. Mes paupières lourdes se soulevèrent lentement alors que je m'efforçais de dissiper les derniers lambeaux d'un nouveau cauchemar qui faisait battre mon cœur à mille à l'heure, le flux d'adrénaline courant dans mes veines accompagné cette fois d'une étrange sensation désagréable, comme un mauvais pressentiment. La lumière du matin, trop vive à mon goût, filtrait à travers les rideaux pour éclairer ma chambre en y jetant une teinte grise, mais surtout fade.

Le tic-tac incessant de mon réveil martelait mes tympans, me rappelant cruellement que la vraie vie reprenait ses droits. Sept heures et demie, voilà ce qu'affichait mon réveil en rouge clignotant. Un soupir de soulagement m'échappa, un bref instant de répit avant de replonger dans le tourbillon de la journée.

Alors que je m'apprêtais à savourer ce moment de douce léthargie, une voix familière résonna dans ma chambre, brisant l'illusion du repos éternel.

-_Zahra ?»

Débarquant sans ménagement, mon père interrompit mes pensées, son intrusion physique dans mon sanctuaire personnel me fit grimacer. Grognant pour seule réponse, j'enfouis mon visage dans l'oreiller moelleux pour bloquer tout contact avec le monde extérieur.

-_Qu'es que tu fais toujours endormie ?»

-_On est dimanche...alors laisse-moi dormir s'il te plaît.» Ma voix encore molle se perdit sous la couette, un murmure étouffé exprimant mon désir de retrouver le refuge de mes rêves et d'échapper aux obligations du monde éveillé.

Mais malgré mes supplications, mon père pénétra dans ma chambre, se permettant même de se promener à l'intérieur sans gêne, effleurant du bout des doigts le portrait de ma mère posé sur la commode. Avant de finir par se poster à côté de mon lit en contrebas, vu qu'il était perché sur une étagère en hauteur où le seul moyen d'y accéder ou de descendre était l'escalier à côté de lui.

-_Tu n'aurais pas pris de la drogue par hasard ?» lança-t-il en arquant un sourcil.

Presque instantanément, je me redressai en tailleur sur mon lit, me pinçant l'arête du nez en reniflant bien trop vite la question piège.

-_Pourquoi cette question ?»

-_Zahra, on est lundi. Et je te rappelle qu'aujourd'hui c'est le 13 Septembre...»

Ces dernières paroles eurent l'effet d'une douche froide qui troqua mon envie de sommeil contre le sentiment d'être plongée dans un tout nouvel cauchemar, bien plus réel pour m'en échapper. Je me redressai presque aussitôt sur mon lit pour regarder mon père qui croisait les bras en me fixant avec un regard et une expression qui en disait long sur ses pensées.

Avant que j'aie le temps de formuler une phrase correcte, il retourna sur ses pas pour quitter la chambre.

-_Prépare-toi, tu vas être en retard au cours...» souffla-t-il avec presque de l'amertume en fermant la porte derrière lui.