Je viens de me réveiller, j'ai très mal dormi à cause des crises j'ai dû en faire trois ou quatre. Je me lève pour aller chercher ma trousse de toilette pour pouvoir prendre mon traitement. Je prends ma douche, je me brosse les dents etc.... Je sors de la chambre avec mon nounours. Je prends de céréales et je les mets dans un bol de lait. Oui je mets les céréales avant le lait qui va faire quoi. Encore entrain de manger les céréales j'entendis une voix derrière mon oreille, une voix rauque, cette même voix que je veux fuir. La voix du renard.
- Ma poulette à tu parlée de notre secret ?
Paralysé. J'étais paralysé, avec le peu de force je secoue ma tête. Il caresse mes cheveux, puis il repartit. 1, 2, 3.... Une crise, je fais une crise. Je ne sens plus mon corps, j'ai juste mal au cœur, j'arrive plus à respirer. Je prends mon doudou dans mes bras et le colle à ma poitrine. 4, 5, 6... je commence à me détendre.
Il est 11h30 je me suis préparée, je dois rejoindre les filles au parc. Elles sont au courant que je ne parle plus, bon la dernière fois que l'on c'était vues je pouvais encore prononcer quelques mots comme « merci, bonjour... » Elles pensent que j'ai perdu ma voix à cause de ma maladie, je ne veux pas qu'elles sachent pour mes oncles, je ne veux pas qu'elles pensent que je suis fragile. Je dois rester forte comme mon père me l'a toujours appris, il ne faut pas que je montre mes faiblesses. Bon je dois y aller je suis presque en retard !
J'arrive au parc plus tôt que les filles, je préfère donc patienter sur un banc. Le parc est vraiment fleuri, il y'a plein de jeux pour enfant c'est vraiment mignon. Après quelques minutes je vois les filles arriver en trombe. Arrivé à ma hauteur elles me sautent dessus en me serrant dans leurs bras, j'arrive à peine à respirer. Après quelques secondes je me détache d'elles, ont commencent à discuter enfin surtout elles mais disons que je participe physiquement. J'ai de la chance de les avoir près de moi, elles ont toujours été là pour moi, quand j'ai arrêté de parler nous avons commencées à apprendre la langue des signes pour pouvoir toujours communiquer.
Après environ trente minutes à discuter dans le parc nous décidons d'aller manger quelques choses dans un restaurant. Nous nous sommes m'y d'accord pour un restaurant indien. Arrivées nous rentrons dans le restaurant, dont les murs sont plutôt orange et dans les tons chauds, il y'a des statues qui rappel la culture indouisme. Nous nous installons, et commandons. En attendant nos commandes nous discutons de la colonie qui arrive à grand pas.
Imaginer y'a Nata ! Dis Talisa avec une expression de dégout.
Oh non tout sauf elle, je peux plus me la voir cette garce. Répondit Evelyne en imitant la grimace de son ami.
Je l'ai regardé avec incompréhension, Mylie comprend donc vite que je ne vois absolument pas qui est cette Nata, ce qui est normal vue que je viens d'arriver. Mylie pris alors la parole afin d'expliquer à la rousse.
Nata c'est vraiment la pire des pestes, une fois elle et moi nous étions à la même colonie, c'était horrible. Pendant la colonie je l'ai vue mettre la tête d'une fille dans les toilettes car elle avait apparemment regardé trop longtemps son copain. Elle a aussi harcelé pleins de filles, elle leur jeter sa nourriture dessus, elle leur collait des chewingum dans les cheveux et j'en passe de ce qu'elle a fait. – elle expliqua le visage énervé et en serrant ses points.
A l'aide de mes mains je fis comprendre mon ressentis. Nos commandes arrivent ensuite, nous avons bien mangées j'en peux plus.
Éclipse :
Il doit être environ 19h30 les filles sont rentrées il y'a vingt minutes déjà. Je suis devant la maison de John, je ne veux pas rentrée, j'ai peur. J'entends le moteur de voitures qui me pousse à rentrer. Je tourne la poigné de la porte et rentre. A peine rentrée je commence à avoir du mal à respirer, je sors ma peluche que j'ai mis dans mon sac si besoin. Je la sers de toutes mes forces, j'ai mal, mon cœur me fait horriblement mal, je pleure à chaudes larmes à m'en noyer. Je n'ai plus de forces dans mes jambes j'ai du mal à tenir debout.
- Est-ce ma poulette qui vient de rentrer ?
C'est la phrase de trop, je tombe sur mes genoux, je suis épuisée je ne sens plus d'énergie dans mes jambes, mes larmes continus toujours de couler, je suis pétrifiée je n'arrive plus à bouger. J'entends des pas descendre les escaliers, je l'entends et le voit venir vers moi. Il arrive devant moi tout souriant.
- Ne pleure pas ma poulette tu sais que tonton déteste sa non ?
J'hoche ma tête, j'essaye de sécher mes larmes mais celles-ci ne sont pas d'accords et continue de couler. Il attrape mon bras et me relève, me tire vers la chambre, celle où je séjourne.
Il ferme la porte à clés et se tourne vers moi, le regard perçant, le sourire de côté. Il enlève d'abord mon haut puis mon bas, j'essaye de me débattre en le repoussant mais rien ne fonctionne il a beaucoup plus de force que moi. Je ne l'entends même plus m'insulter, je ferme les yeux et je me laisse faire. Il touche mon corps comme s'il était sien, il fait ce qu'il veut de moi et je n'arrive plus à dire non, et même si j'y arriverai ça ne changera rien. J'ai envies de vomir. Il rapproche son visage près du miens en attrapant ma mâchoire et m'obligeant de l'embrasser, il touche toutes les parties de mon corps, il voit mes larmes pourtant il ne se stop pas. Je ne suis pas maitre de mon corps, il est littéralement le sien, il continu à me caresser, son toucher est similaire à la scarification, j'ai l'impression que ma peau se déchire sous ses caresses, il pénètre mon corps ce qui me pousse à le rejeter plus fort, il me gifla, et attrapa mes cheveux et me balança par terre, c'est là que je compris que je n'étais rien fasse à lui, il prend mes poignés en les serrant si fort que mes larmes se multiplièrent, il retenta de me pénétrer mais mon corps n'a pas supportais tout cette séance, je fis donc un malaise.
Il vient de partir, je suis nue allongée sur ce lit noyé de mes propres larmes. Je vois une tache de sang sur les draps et je compris ce qu'il a osé faire de mon corps, de moi. J'ai honte de moi, je me sens sale. Je me levai pour prendre mon traitement, et courra dans la douche, j'avais beau frotter mon corps je me sentais toujours sale, je sentais encore ses mains rugueuses sur mon corps. Je pars me coucher en espérant que tout ça n'est qu'un rêve. Pour les hommes comme lui les femmes ne servent qu'à subvenir à leurs plaisirs. Ce sentiment de honte et de saleté qui me ronge chaque fois. Partira-t-il un jour ?
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Muette
RomanceAshley, une fille remplie d'angoisses, ayant perdu sa voix rencontre Naoki dans une colonie de plusieurs semaines. Un jeune garçon qui semble fuir son foyer et lui aussi ses problèmes. Parviendra t-il à lui faire retrouver sa voix ? Et parviendra t...