J'ai toujours pensé que l'esprit et le corps étaient comme 2 colocataires ne pouvant pas déménager. Mais lequel des deux nous définit ?
Moi, c'est mon esprit. Mon corps est une enveloppe. Elle protège mon esprit, lui permet de parcourir la terre. Mais quand je regarde mes long cheveux châtain et mes yeux bruns, c'est une sensation très étrange. Je sais que c'est moi, mon esprit en a conscience. Et pourtant, ils ne définissent pas forcément ce que je suis. Comment une couleur de peau, d'yeux, de cheveux ou encore un corps peut-il définir ce que nous sommes ? Nous ne pouvons pas juger une personne sur son physique car il ne nous indique pas qui est la personne a l'intérieur.
Quand je m'observe dans le miroir, j'ai l'impression que ce dernier me renvoie l'image d'une inconnue, mais, en même temps, il est le corps que je connais le mieux parce qu'il est mien.
Et ce corps, c'est ce qui me présente au monde. Les étrangers me jugeront sur ce qu'ils voient. Parce que notre société soutient le superficiel, ils détermineront s'ils veulent ou pas apprendre a me connaître. On traite les hommes comme on le fais avec les livres : on regarde la couverture et le titre, on lit le résumé, les avis des autres et après on décide si on l'achète ou pas. Le plus souvent on ne va pas plus loin que la quatrième de couverture.
De plus, on range les gens dans des cases : gros, maigre, fou, dérangé, cool, populaire, solitaire, vieux... chacun a le droit a sa place dans un de ces tiroirs que l'on ferme ensuite. On se retrouve donc coincé avec plein de stéréotypes sur le dos.
Imaginez deux minutes un monde ou on se ferait une opinion des autres grâce a leur esprit et pas a leur physique. On déciderait de mieux connaître quelqu'un en se basant sur ses paroles, ses actes, ses croyances, ses combats. Les marques de cosmétiques feraient surement faillite mais l'homme irait peut être mieux. Moins d'adolescents vivraient mal cette période de la vie où l'apparence devient le centre de notre vie, moins d'hommes et de femmes seraient complexés. Les hommes s'aimeraient plus. Le taux de suicide diminuerait notablement.
Imaginez deux minutes un monde sans jugement. Qui sommes nous pour nous juger les uns des autres ? Personne. On a tous une histoire différente donc on ne peut pas juger les réactions, les pensées ou encore les sentiments des autres parce que nous n'avons pas vécu ce qu'ils ont vécu, nous n'avons pas souffert ce qu'ils ont souffert.
Imaginez deux minutes un monde ou chacun pourrait être lui-même. Les masques tomberaient et l'honnêteté primerait.
Imaginez deux minutes un monde libre. Tout simplement.
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Pensées
SpiritualCes textes sont des histoires que je vous raconte. ce ne sont pas les miennes, certaines n'appartiennent à personne en particulier. Ils sont tous indépendents les uns des autres. Ils ne sont pas forcement heureux et peuvent même être tristes mais...