Chapitre 20

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Je me réveille la tête collée au mur. J'ai atrocement mal au crâne. Je regarde Katsuki, qui dors encore. J'entends des bruits de pas, alors je le réveille.

- Katsuki réveille toi !

Il ne bouge pas. Je le secoue et il grommelle quelque chose. Une bruit de clef me fais paniquer. Je donne une énorme claque à Katsuki, qui se réveille en sursaut.

- Mais ça va pas de me réveiller comme ça !? Me crie t'il.

Au même moment la porte s'ouvre, dévoilant Toga. Elle a un gros couteau dans la main droite, un petit canif dans la gauche et toute une panoplie de seringues dans sa ceinture.

- Viens avec moi Kimiko, on va trop bien s'amuser ! Rigole t'elle.

J'ai peur.

Je le fais comprendre à Bakugo en me cramponnant à son bras. Il me regarde et dis d'une voix menaçante à Toga :

- Écoute moi bien, la psychopathe, si tu dégage pas dans cinq minutes je vais te faire la peau.

- Hihi ! On va vraiment bien s'amuser !

Elle m'attrape par le poignet et me tire vers la porte. J'essaye de retirer sa main mais je n'y arrive pas. Bakugo fonce droit sur Toga et lève les paumes vers sa tête en essayant de lui lancer une explosion.

Rien ne se passe.

- Hihihi ! Le professeure a installé une machine dans la chambre qui empêche d'utiliser son alter ! Mais rassurez vous, ce n'est que dans la chambre. Souris Toga.

Elle m'entraîne hors de la chambre, trop vite pour que Katsuki puisse m'aider. La porte fermée, j'entends des bruits de coups. Des petit trous se formes, mais Katsuki n'est toujours pas parvenu à sortir.

Toga, me tenant toujours par le poignet, ouvre une porte qui donne dans une salle avec une grosse machine bizarre.

Qu'est ce que c'est que truc ?

Shigaraki arrive et me fais assoir sur la machine. Il me couche ensuite dessus et avant que je ne puisse rien faire, il m'attache les poignets et les chevilles. Autant vous dire que je ne suis plus en mesure de faire grand chose à part demander se qu'il vont faire.

- Tu le découvriras plus tard. Me lance Shigaraki.

Oula... C'est pas une super bonne réponse, ça.

Il me pose une espèce de cuve reliée à un tuyau qui vas dans une grosse machine sur la tête.

Shigaraki appuie sur un bouton et la machine se met en marche. Une atroce douleur au crâne me viens.

J'ai l'impression de perdre une partie de moi. Je sens un vide dans mon esprit. Puis, d'un coup, alors que la migraine était passée, elle revient, encore plus intense que la dernière fois.

Cela dure plusieurs minutes, plusieurs minutes de douleurs. Il m'enlève enfin la cuve de la tête et me demande d'utiliser mon alter.

J'essaye de produire un flash mais rien ne sors de mes mains.

- Vous avez encore une machine dans cette salle pour désactiver les alters ? Je demande, agacée.

- Non, pas du tout. Dis Shigaraki d'un t'ont qui me fait frissonner. En fait, nous t'avons tous simplement volé ton alter. Il intéressait beaucoup le professeure et All For One.

Je suis horrifiée. Comment vais je faire pour continuer les cours à yuei si je n'ai plus d'alter ? Et comment réaliser mon rêve le plus chère, devenir une héroïne ?

Je me prends la tête dans les mains et pleure.

- J'en ai mare ! Je hurle. Vous êtes que des cons ! C'est quoi votre but ? Faire de ce monde un monde meilleur ? Je laisse échapper un rire moqueur. Bah mes pauvres, vous risquerez pas d'y arriver ! 

- Ça suffit ! Siffle Shigaraki. Retourne dans ta chambre.

Toga me ramène et j'explique tout à Katsuki. Celui ci est furieux et à mon grand étonnement, il me fais un câlin. Je le lui rend et je m'endors, collée à Katsuki.

Ma lumière c'est toi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant