Pour la première fois depuis tout ce temps
Tu me manques vraiment, Val.
J'en prends enfin conscience,
Jamais plus je ne te verrai ;
La mort nous enlève tout,
La mort elle t'a arrachée à moi !
Alors c'est bête, je sais,
Mais je pensais qu'un jour
Tout redeviendrait comme avant,
Qu'un jour je te reverrai,
Que ton absence ne serait que très longue
Mais pas éternelle.
Pourtant c'est bel et bien ça, la mort,
C'est l'éternité d'une disparition,
C'est l'éternité du manque,
Parce que tu me manques, au sens littéral ;
Ton être manque à mon être,
Ton âme manque à mon âme,
Ta vie manque à ma vie,
Tu me manques, Val,
À tout jamais.
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ALTER EGO
PoetryQui d'autre que toi pour me rendre moi, Val ? . . . Un jour la vie se termine, c'est la fin, et ça fait mal.