chapitre 5: Rose clawford

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  J'ai toujours été une âme faible, une personne facile à écraser et qu'on pouvait mentir facilement, souvent je me demande de qui j'ai irrité cela. Car, mon père est un homme imposant et ma mère, une femme dont la beauté et l'intelligence n'égale personne.

J'ai du mal à assimiler tout ce que j'ai appris,Toutes les informations qu'on m'a dites, mon cerveau a du mal a les classer. Et moi, je n'arrive pas à y croire.

On m'a dit que mamie silivan sera là d'une minute à une autre, c'est la mère de Marcus et ma grande mère. Elle, c'est le genre de femme qui pourra gérer cette situation , c'est le genre de femme capable de se faire entendre pendant un débat et qui peut faire des affaires. Après la mort de son mari, elle a pris les rênes des entreprises familiales, d'où, elle est aujourd'hui une des femmes d'affaires les plus craintes du monde.Elle saura comment régler cette situation.

J'ai hâte de la voir, la dernière fois que je l'avais vu, j'avais cinq ans , mon père ne voulais pas que j'ai des rapports avec sa famille d'où, il faisait tout pour me laisser seul.

Leonne, mila, Ken et Dani m'ont proposé d'aller parler au prêtre. Pour commencer les formalités afin de vite enterrer Marcus.

Je me demande la raison pour laquelle ils ne font rien sans moi, est-ce qu'il veulent me faire me sentir inférieur , je n'ai même pas le temps de décliner qu'ils me font entrer dans une voiture.

***

Je ne sais pas pourquoi je suis là, leonne et mila ont donné leur avis sans même me consulter, je me sens rejeté. Et moi qui croyais qu'avoir des frères et sœurs étaient cool, c'est plutôt le contraire.

Ken est au téléphone depuis notre arrivée et Dani a disparue depuis un moment, mila dis qu'il est sûrement entrain de boire. Je me trouve stupide, car je suis debout occupé à regarder mes sœurs se disputer sur le cercueil de mon père, notre père.

Leonne veut un cercueil moderne blanc avec l'électricité , le wifi, un ordinateur et plein d'autres babioles inutiles.

Mila quant à elle, veut un cercueil en bois rouge, traditionnel. Un truc simple mais élégant.

Elles se disputent depuis une dizaine de minutes et ça me soule.

Leonne : mon choix est le meilleur, je te conseille de céder.

Mila : il est hors de question que je cède, mon choix est le meilleur.

Elles ne font que s' hurler dessus et ça me rend folle.

Je sors de la pièce pour prendre de l'air, et me changer les idées . Arrivé dehors, je pars dans un parc et m'assois sur un banc. Cet endroit me rappelle mon enfance.

Le parc fait plus d'une dizaine de mètres, il est recouvert de plusieurs variétés d'arbres en voie de disparition et possède une pelouse d'un Vert magnifique. Ce parc est l'un des endroits qui n'appartient pas à ma famille, mais je j'adore tout comme ma mère.

Ma mère avait l'habitude de venir ici selon ma nounou. Elle me racontait tout les soirs que ma mère était une femme aux longs cheveux marrons, un peu comme moi, au tein pâle, des lèvres framboises et des yeux émeraude. Elle disait que ma mère avait l'habitude d' égailler tout le monde au tour d'elle. Dommage que je ne l'ai pas connu.
J'étais tellement ancré dans mes pensées que je n'avais pas remarqué la femme assise à mes côtés, jusqu'à ce qu'elle m'adresse la parole pour me sortir de mes pensées.

Elle : Marie ? Ma fille comme tu es belle, ça fait longtemps .

C'était une femme de plus d'un demi-siècle , aux cheveux gris en coupe, avec des cernes et des rides. Elle avait un sourire qui réchauffe les cœurs et sentait la Rose. Ses lèvres étaient rose pâle et ses yeux marrons. Elle était vêtu d'une robe bleu à fleurs blanches qui lui arrivait au genou , avec des ballerines noires et tenait une canne.

Snaty : désolée Madame, je ne suis pas Marie.

Elle : c'est juste que vous lui ressembler beaucoup ma fille. Elle a des cheveux marrons très long ainsi qu'une taille fine.

Snaty : vous devez beaucoup l'aimer.

Je lui souriait et elle faisait de même, je vis une lueur d'espoir se briser dans ses yeux, comme si, elle espérait vraiment que je sois cette Marie. Pour ne pas laisser cette dame triste, je lui faisais la conversation.

Snaty : parlez moi de Marie.

Je vis un léger sourire se former sur le visage de cette dame et elle commença son récit comme si elle le vivait.

Elle: j'ai rencontré Marie sur ce banc, il y'a vingt cinq ans, c'était une jeune femme de dix neuf ans aux cheveux marrons très long et qui débordait de joie de vivre.
Elle venait ici tout les jours pour danser avec les vieux , lorsqu'elle entrait dans le parc, elle hurlait pour informer tout le monde de son arrivée et tout les hommes étaient amoureux d'elle, même le démon.

Elle se tû après avoir parlé du démon et moi, je voulais à tout prix connaître la fin de l'histoire.

Snaty : c'est qui ce démon ?

On pouvait remarquer la curiosité dans ma voix, comme si je voulais savoir tout sans exception.

Elle : le patron du manoir des silivan .

Elle prit un air sérieux pour continuer.

Elle : Marcus silivan , il venait tout les jours observer ma petite Marie danser, je l'avais même vu entrain de lui parler. Ma petite Marie était tellement naïve qu'elle se disait que tout le monde sans exception avait une part de bonté en lui , même ce démon de Silivan.

Je ne comprends pas pourquoi cette dame appel le lion par le démon et ça me pousse à vouloir en savoir plus.

Snaty : pourquoi traitez vous Marcus silivan de démon ?

Elle : ce monstre possède plus de ma moitié de la ville et passe sa vie à nous faire payer des impôts. Selon les rumeurs, il est aussi à l'origine de plusieurs décès et disparition des habitants de la ville et c'est aussi un Barron de la drogue comme Jarod.

Ce que dis cette femme est horrible, mon père n'a rien fait de tel et l'oncle Jarod n'est pas un Barron de la drogue, je n'y crois pas.

Elle : ma petite Marie a disparue trois jours après avoir parlé au démon et on a jamais retrouvé son corps. On raconte que dans le bureau du démon, se trouve une trappe qui mène à un sous sol où se trouve toutes les personnes que ce dernier avait tué. J'ai peur tout le temps quand je pense à Marie, j'espère qu'elle n'est pas morte.
Quand j'ai vu vos cheveux, je me suis dis que c'était ma Marie qui m'était revenu, désolée si je vous ai déranger.

Elle était maintenant très triste et s'apprêtait à partir quand je l'ai arrêté, pour lui dire.

Snaty : vous ne m'avez pas dérangé, et je trouve nul que vous me vouvoyer, appeler moi Snaty.

Elle : moi c'est Rose, Rose clawford.

Elle souriait de toute ses dents et je lui ai demandé de danser avec moi, ce qu'elle fit avec un immense sourire.

l'enterrement😳😳😳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant