001 : ENTRE QUATRE MURS

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Quelques jours sont passés depuis l'incident de la réunion, tu t'efforçais à garder tes distances, passant tes journées à éviter Gojo Satoru autant que possible

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Quelques jours sont passés depuis l'incident de la réunion, tu t'efforçais à garder tes distances, passant tes journées à éviter Gojo Satoru autant que possible. Qui ne réagirait pas de cette manière après avoir vécu une telle situation ?

Quitter l'entreprise n'était pas vraiment une solution.

En effet, tuer un homme a un mètre de toi t'a fait comprendre que tu pourrais tout aussi bien finir comme lui si tu venais à contrarier tes supérieurs.

Tu attendais patiemment que l'ascenseur arrive à ton étage pour y entrer en retraçant les souvenirs dans ta tête.

Qu'est-ce qu'il lui a pris de réagir comme ça ? Est-ce qu'il pense que tu vas te jeter dans ses bras car il t'a sauvé d'un pervers ? Meurtrier. Et dire que c'était la même personne qui t'offrait des cafés et avec qui tu discutais au cours de tes journées.

Pendant que tu ruminais sans cesse dans ta tête, ton regard vaguait par ci par là en attendant l'ascenseur.

Oh, comme tu regrettes d'avoir regardé ailleurs.

— Oh non.

Il était là, au fond du couloir. Comment ne pas le reconnaître avec ses cheveux blancs ?

— Ouvre-toi, allez...!

Tu pressas frénétiquement le bouton de l'ascenseur, espérant en vain que ça le fasse venir plus vite.

Et pour ne rien arranger, il t'a lui aussi remarqué. Il va venir te voir, c'est sûr.

— Ouvre-toi, bon sang.

Il leva le bras pour attirer ton attention, même si c'était déjà le cas. Il était encore loin. L'ascenseur s'ouvre enfin, sans même lui laisser le temps de dire « Hé », tu files tout de suite à l'intérieur, les portes se ferment à toute vitesse.

Tu expiras tout l'air de tes poumons, la pression redescend enfin. C'était pas trop tôt, quelques secondes de plus et tu te retrouvais seule avec lui dans l'ascenseur.

— On dirait que la souris à peur du chat.

Prise au dépourvu, tu poussas un cri aigu qui résonna dans l'ascenseur. Évidemment, en te faufilant aussi vite pour échapper à Satoru, tu n'as même pas pris la peine de regarder autour de toi pour savoir si tu étais en présence d'autres personnes.

— Et je dois dire que c'est plutôt amusant.

C'était sans doute la deuxième personne que tu cherchais le plus à éviter, juste après Satoru Gojo.

— Suguru...

— Tu sais que tu ne pourras pas l'éviter éternellement.

Son sourire ne quittait pas son visage. Geto Suguru était beaucoup plus calme et poli que son collègue, beaucoup plus fourbe, aussi... Tu te demandais si être seule dans un ascenseur avec lui n'était pas plus angoissant, finalement.

— Mmm...

— Hm...? Tu as perdu ta langue ? Il inclina légèrement sa tête sur le côté, de façon perplexe.

Suguru savait parler aux gens, ses mots sortaient toujours de sa bouche avec aisance et captaient l'attention de son auditoire. C'est pour ça que tu ne t'es jamais sentie mal à l'aise à ses côtés. Aujourd'hui, c'était le contraire, cependant. Qui te dit qu'un mot de travers ne pourrait pas t'emmener vers une mort sûre ? Tu regardes le sol avant de répondre.

— La scène de la dernière fois m'a juste un peu secouée... c'est tout. Un peu ? Tu n'en dormais pas la nuit.

Son regard ne quitta pas ton visage, tu te sentais gênée parce qu'à tous les coups, il essayait de déchiffrer tes pensées.

L'ascenseur bipait de temps en temps, signalant qu'il continuait de monter.

— Hm... Il croisa les bras et posa sa main sur son menton pour réfléchir. C'est vrai qu'il a agi sans retenue... C'est du Satoru.

Tu hochas la tête silencieusement, ne sachant pas vraiment comment réagir. Sa réponse t'a laissé un peu déçue, en fait. C'était stupide de penser qu'il allait te comprendre, il est probablement pire que Satoru.

— Je lui ai pourtant dit de ne pas t'effrayer, il ne m'écoute jamais.

Il tourna son corps en direction des boutons d'ascenseur et pressa celui avec marqué « STOP ». Et c'est maintenant que tu commenças grandement à paniquer.

— Qu'est-ce que tu fais ?

L'ascenseur s'arrêta brusquement entre deux étages, il revint vers toi sans se soucier une seule seconde de ce que tu pourrais penser.

Tu fermas les yeux par surprise. Il va te tuer, c'est ça ? Tu n'aurais jamais dû te confier à lui. Non, en fait, tu n'aurais jamais dû le croiser, ce n'est pas quelqu'un de bien, il ne fallait pas lui faire confiance. Tout comme cette entreprise, tu aurais dû le savoir.

— Je vérifie juste quelque chose.

— Je vérifie juste quelque chose

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OBLIVION  || GOJO, GETO x READEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant