Tome 2 : Les opposes s'attirent: aide moi, aime moi. (SOUS CONTRAT D'ÉDITION)

2. Oreo

LOLA, 16 ans, 2019.

   Mes yeux fixent le paysage qui se dessine dehors en passant par le ciel qui ressemble à un mélange de bleu et de gris, les arbres qui commencent lentement à perdre leurs feuilles, quelques personnes faisant un jogging matinal.

Assis dans leur voiture sur les sièges en cuirs, un silence plane dans l'habitacle.

Il n'est pas gênant mais légèrement apaisant.

Je pense qu'ils me laissent un peu tranquille pour le moment car c'est tout nouveau pour eux comme pour moi.

Enfin, si on ne tient pas en compte les quatre changements de familles en l'espace de six mois, la dernière était la pire.

Maintenant l'avant dernière, en espérant que celle ci ne soit pas comme l'ancienne.

Je pousse un soupir inaudible pour les deux personnes assis sur les sièges de devant, tandis que je ferme lentement mes paupières les sentant lourdes face aux quelques heures de sommeil que j'ai pu dormir la nuit dernière.

Je laisse ma tête se reposer sur la fenêtre légèrement fraîche pendant que le vrombissement de la voiture m'apaise et m'envoie au pays imaginaire.

***

La tête et les pensées légèrement engourdies, je me réveille en sursaut en sentant une main me caresser légèrement les cheveux.

Je regarde en vitesse autour de moi puis finit par tourner ma tête vers le vent d'air frais que je sens venir vers moi.

Ma tête tournée vers la porte de la voiture qui est ouverte, je tombe dans les yeux vert et marron du mari d'Eleanore.

Il enlève sa main en vitesse et la remet dans la poche de son pantalon noire.

-  Excuse-moi, je ne voulais pas t'effrayer. Me dit-il d'une voix grave mais avec un peu de douceur.

Je passe une des mes mains dans mes longs cheveux blonds, en laissant passer un léger souffle entre mes lèvres.

- Ce n'est pas grave, ce n'est pas de votre faute, c'est juste.. moi.. Lui dis-je dans un souffle tremblant.

Je me relève délicatement en enlevant le plaid qui était sur mon corps.

Quoi ?

Depuis quand un plaid est là ?

Quand je me suis endormis il n'y en avait pas.

Une voix grave intervient à nouveau pour couper mes pensées.

- C'est ma femme qui te la mis quand on s'est arreter, tu semblais avoir froid, ton corps trembler légérement. M'informe t-il en se remettant debout pour me laisser sortir du véhicule.

Je hoche la tête sans savoir quoi dire.

Je le laisse passer à côté de moi pour qu'il referme la porte de la voiture.

Je m'avance légèrement en tournant sur moi même pour regarder les alentours.

- Tu viens, il commence à faire froid ? Me fait sursauter la voix d'Eleanore.

Je vois leurs sourcils à tous les deux se hausser face a mes réactions plus que douteuses, mais je fait comme ci je n'avais rien remarqué.

Il ne manquerait plus que ça..

Je hoche d'un mouvement évasif de la tête et m'avance d'un pas léger vers Éléanore qui nous attend patiemment devant la porte de leur maison.

Que dis-je un manoir vu la superficie du terrain qui m'entoure.

Je rentre timidement dans leur espace de vie suivie du mari d'Eleanore  a qui d'ailleurs j'ignore toujours son nom.

Mes yeux virevoltent à chaque coin de cette maison en passant du sol par le mur jusqu'au plafond.

Je suis tellement concentré à regarder autour de moi que je sursaute à nouveau en sentant quelque chose de froid et mouillé sur ma main.

- Il s'appelle Oreo. Me dit une voix grave à côté de moi.

Je baisse lentement mes yeux sur le gros chien noir et blanc qui s'amuse a me tourner autour en gigotant sa queue de droite a gauche pour montrer sa bonne humeur.

- Pourquoi Oreo ? Je lui demande d'une voix faible en m'agenouillant pour venir à sa rencontre.

Je lève tendrement ma main droite pour venir la poser derrière sa tête et lui gratouiller le derrière des oreilles.

Ses poils sont très longs et doux.

Ses yeux pétillent de bonheur..

Au moins un sur deux profite de sa vie comme il le devrait..

- Quand on l'a adopté, il avait à peine trois mois. La première chose que Eleanore a dit en le voyant c'est qui ressemblait à un Oreo avec son pelage. C'est ses biscuits préférés. Me dit-il en rigolant doucement.

Je me relève pour être à sa hauteur quand on entend la voix d'Eleanore l'appelait plus loin.

- Tu veux voir ta chambre ?

Je hoche à tête et part à sa suite quand il saisit ma valise dans sa large main pour la porter.

Un silence de plomb nous mène devant une grande double porte peinte en blanc avec quelques petits détails qui s'apparente à la couleur de l'or.

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Hello la compagnie,

j'espère que vous allez bien depuis le temps.

Je suis heureuse de vous poster de deuxième chapitre de ce tome.

Je vais essayer de garder un rythme de publication constant, c'est à dire tout les MERCREDI.

J'espère que ce chapitre vous aura plus autant que le premier, meme ci celui là n'est pas très long..

On se retrouve mercredi prochain en croisant les doigts pour que je n'ai pas de retard. 

A. 💗

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